Le chef terroriste du Fatf Marwan Barghouti, ex-chef des Tanzim incarcéré à vie en Israël, a été placé à l’isolement pour une semaine au pénitencier Hadarim, et privé de visites pour un mois. Il est ainsi sanctionné pour avoir signé une lettre palestinienne appelant à l’insurrection populaire.

Le Forum juridique pour Eretz Israël a demandé aussi au Conseiller juridique du gouvernement, Yehouda Weinstein, d’ouvrir une enquête suite aux déclarations du terroriste Marouane Barghouti, détenu en Israël, qui a appelé le 26 mars 2012 à « un nouveau mouvement de résistance civique pour faire reconnaître le droit à la création d’un Etat palestinien et a réclamé la rupture de toutes les relations avec Israël ».

L’avocate du Forum a écrit à Weinstein pour qu’il ouvre une information judiciaire pour « incitation à la haine, sédition, formation d’association illégale, encouragement au terrorisme et déclarations dangereuses pour la sécurité de l’Etat d’Israël et de ses citoyens ».

Toujours virulent contre Israël, Marouane Barghouti est incarcéré depuis 2002 dans une prison de haute-sécurité israélienne, condamné à 5 peines de prison à perpétuité. Barghouti est un des principaux meneurs de la Première Intifada en 1987. En septembre 200l, le chef du Tanzim, la branche armée du Fatah, mené des actions violentes en Judée Samarie. Il y’a dix ans (le 15 avril 2002) l’armée israélienne le capture à Ramallah ; il est alors inculpé par un tribunal civil pour meurtres et tentatives de meurtres dans une entreprise terroriste sous son commandement. Lui sont reprochées des actions des Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, une milice assez largement considérée comme reliée au Fatah et au Tanzim.

Il est condamné le 20 mai 2004 pour cinq meurtres, y compris pour avoir autorisé et organisé l’attentat du Sea Food Market à Tel Aviv dans lequel 3 civils furent tués. Barghouti est aussi déclaré coupable d’une tentative de meurtre pour un attentat-suicide déjoué par les forces de sécurité israéliennes.

Aujourd’hui, ce terroriste de grande carriére, veut rééditer une nouvelle Intifada, depuis a celleule. Il reste parmi les partisans de l’attaque contre la population israélienne.

Une troisième Intifada dans les territoires palestiniens est peu probable en 2012, selon un rapport officiel israélien, qui table plutôt sur une poursuite des manoeuvres diplomatiques palestiniennes, a indiqué le 27 février 2012 un responsable. Ce document annuel d’une centaine de pages rédigé par le service chargé des renseignements au ministère des Affaires étrangères a été présenté récemment au gouvernement.

« Les rédacteurs de ce document chargé de faire le bilan de l’an passé et d’envisager les différents scénarios pour l’année en cours du point de vue des Palestiniens estiment en revanche qu’ils vont plutôt continuer à saisir toutes les occasions pour isoler Israël sur la scène internationale », a-t-il ajouté, en référence aux démarches pour obtenir l’admission d’un Etat de Palestine.

D’après plusieurs intellectuels, la société palestinienne ne souhaite pas une 3e Intifada. Ainsi, Zakaria al Kak, politologue et figure de proue de la 2nd Intifada, affirme que « l’Autorité palestinienne a pris de nombreuses mesures pour tuer dans l’œuf toute velléité d’Intifada. Pas seulement en visant les islamistes, mais aussi n’importe quel parti qui envisagerait une telle possibilité ». Il ajoute toutefois qu’un autre soulèvement armé pourrait se produire si le processus de paix échoue de nouveau.

De son côté, l’éditorialiste Samih Shahib assure que « l’opinion publique palestinienne n’est pas convaincue qu’une Intifada soit la chose à faire. Ils ont tiré une grande leçon des précédentes (1987 et 2000): le recours aux armes entraîne des incursions israéliennes, des morts, des destructions, un encerclement économique, social et politique, le tout sans aucun bénéfice ».

Tsahal estime aussi que la vague actuelle d’émeutes est en train de décroître. Des officiers supérieurs du commandement de la région centre ont déclaré que, malgré les efforts du Hamas de semer le trouble et l’implication du Fatah et de l’Autorité palestinienne dans les émeutes à Jérusalem, les Palestiniens de Judée Samrie ne s’intéressent pas beaucoup à ce qui ce passe à Jérusalem-est et craignent de remettre en cause l’amélioration notable de leur situation économique.

De plus pour apaiser la tension dans les territoires, les autorités israéliennes a libéré la détenue palestinienne, Hanaa Chalabi, emprisonnée en Israël et qui avait fait une grève de la faim de 43 jours. Elle avait fait partie des 27 femmes relâchées lors de l’échange de 1 027 prisonniers palestiniens contre la libération du soldat Gilat Shalit. Mais réarrêtée le 16 février dernier, elle était de nouveau sous le coup d’une détention administrative. Elle est arrivée dimanche à Gaza où elle a été exilée pendant trois ans à la suite d’un accord qui a suscité des critiques de Palestiniens. Elle est entrée dans la bande de Gaza par le point de passage d’Erez d’où elle a été transportée dans un hôpital pour y subir des examens.

Ftouh Souhail

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