Ce Samedi, 25 juin marque les 5 années de l’enlèvement de Gilad Shalit.

La communauté juive de Rome, conjointement avec le maire de la capitale italienne, marquera ce samedi le 5e anniversaire de la captivité de Guilad Shalit, par un lâcher de 1826 ballons, un pour chaque jour passé derrière les barreaux du Hamas par le jeune soldat franco-israélien.

A la veille du cinquième anniversaire de l’enlèvement de Guilad Shalit, le chef de la diplomatie française Alain Juppé a soutenu ce vendredi que la France n’abandonnait pas le soldat israélien.

L’Union européenne a appelé vendredi à la « libération immédiate » du soldat israélien Guilad Shalit. « Le Conseil européen exprime son inquiétude profonde concernant la situation de Guilad Shalit qui est détenu par le Hamas, en violation du droit humanitaire international », ont déclaré les leaders européens dans une déclaration commune.

Près de 50 membres de l’organisation « Les mères pour Shalit » manifestent actuellement devant le Centre international des Congrès à Jérusalem, où se tient la Conférence présidentielle « Facing Tomorrow ».

Yoël Shalit, frère de Guilad, aux mains du Hamas depuis 5 ans, a pris la parole jeudi lors de la remise des diplômes d’ingénieur en informatique au Technion de Haïfa. Il a insisté sur la difficile nécessité de devoir continuer à mener une vie normale en parallèle des efforts déployés pour obtenir la libération de son frère.

La Croix Rouge mène depuis 5 ans des discussions secrètes avec le Hamas au sujet de Guilad Shalit, à Gaza, et ailleurs, a indiqué le porte-parole du CICR en Israël, Ran Goldstein. Interviewé à la radio publique Kol Israël, M. Goldstein a précisé que la Croix Rouge a rencontré des cadres du mouvement terroriste pour tenter d’accéder au soldat franco-israélien captif à Gaza et les convaincre de laisser Guilad prendre contact avec sa famille. Et d’ajouter que le CICR se préoccupe plus que jamais de la situation de Shalit et exige de ce fait publiquement une preuve de vie.

L’organisation des droits de l’homme, Amnesty, appelle ce matin le Hamas à autoriser la Croix Rouge à rendre visite au soldat franco-israélien captif du Hamas depuis 5 ans, Guilad Shalit.  »Le Hamas doit remplir ses obligations internationales et garantir à Guilad un rapport humain, et des conditions carcérales dignes. Il faut permettre à Guilad de prendre contact avec sa famille, par des échanges épistolaires, et autoriser la Croix Rouge à lui rendre visite », indique l’organisation dans un communiqué.

La famille du soldat Guilad Shalit a soutenu que la Croix rouge avait totalement échoué face au Hamas, qui a refusé sa demande de visite. Israël n’a pas réussi en cinq ans à faire pression sur le Hamas, je doute qu’il y parvienne maintenant, a déclaré le père du soldat israélien Guilad Shalit.

Plusieurs organisations de défense des droits de l’Homme israéliennes, palestiniennes et internationales ont rédigé un communiqué publié ce vendredi, dans lequel elles appellent le Hamas à cesser le traitement inhumain infligé au soldat israélien Guilad Shalit.

A la suite du refus du Hamas de permettre à la Croix rouge de rendre visite à Guilad Shalit, Israël va changer sa politique à l’égard des prisonniers palestiniens, a déclaré ce jeudi le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahu au cours de la Conférence présidentielle à Jérusalem.

Les droits des terroristes palestiniens incarcérés en Israël vont être réduits au minimum exigé par la Croix Rouge. Des responsables politiques ont indiqué , après l’annonce de Binyamin Netanyahu à la Conférence du président, qu’Israël a commencé ces dernières semaines à durcir les conditions carcérales des détenus palestiniens, pour faire pression sur le Hamas et obtenir une visite de la Croix Rouge chez Guilad Shalit. La procédure a été entamée dans la plus grande discrétion par crainte d’émeutes. En dehors de l’arrêt des études académiques, Israël a réduit les visites aux prisonniers, les conversations téléphoniques et les promenades.

Le Hamas a déclaré ce vendredi que retirer leurs privilèges aux prisonniers palestiniens constituait une violation du droit international. Hier soir, le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou a en effet déclaré que la politique de l’Etat juif à l’égard des prisonniers palestiniens allait être modifiée.

Mahmoud al-Zahar, membre du Hamas, a soutenu vendredi que la décision prise par le Premier ministre israélien de durcir la politique à l’égard des prisonniers palestiniens n’était qu’un moyen de « couvrir la responsabilité de Netanyahu dans l’échec des négociations sur Shalit ».

Ftouh Souhail

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