Le chef d’orchestre et pianiste Daniel Barenboïm, détenteur de passeports argentin et israélien, qui a récemment pris la « nationalité » palestinienne, est candidat au au prix Nobel de la Paix pour « l’utilisation de la musique dans le rapprochement pour la paix au Moyen-Orient ».

La commission norvégienne envisage de décerner le « Prix Nobel de la Paix » à Barenboïm a qui reçu la citoyenneté « palestinienne » en 2007, la même année où il avait imposé Wagner au théâtre de Jérusalem.

En 1999, Daniel Barenboïm fonde le West-Eastern Divan Orchestra, avec le critique littéraire Edward Saïd et de jeunes musiciens d’Israël, de Palestine et des Etats arabes du Proche-Orient. Leur but : en jouant ensemble, favoriser le dialogue entre les différentes cultures du Proche-Orient.

Avec son ami palestinien Edward Saïd, il a créé l’orchestre symphonique « Diwan Orient Occident », composé de musiciens israéliens et palestiniens. Il est également le premier chef d’orchestre à avoir tenté de jouer des oeuvres de Wagner en Israël, au grand dam des survivants de la Shoah.

Avec son orchestre de jeunes musiciens d’Israël et des pays arabes, jouent ensemble sur un haut niveau artistique. Ces jeunes gens ont fait preuve d’un grand courage en se joignant ensemble. La carrière musicale de Barenboïm comme pianiste puis chef d’orchestre prend très vite un essor immense : direction d’orchestre dans le monde entier, en particulier à Paris, puis à Chicago, à Berlin, à Bayreuth, à Edimbourg, enregistrement de disques, DVD, en particulier Mozart et Beethoven, ses préférés.

Ftouh Souhail

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