Aujourd’hui, l’organisation terroriste Jihad islamique palestinien a tiré des dizaines d’obus de mortier et de roquettes vers les localités israéliennes situées à proximité de la bande de Gaza. Un des obus est tombé dans une maison. Lors de ces tirs de mortier et roquettes, deux soldats de Tsahal ont été blessés légèrement.

Cette attaque est un acte terroriste sévère, dangereux et orchestré, dirigé contre des civils israéliens et des enfants. Selon les premiers chiffres, le système de défense aérienne Dôme de Fer a intercepté plusieurs projectiles. Cette attaque contre Israël est la plus importante depuis l’Opération Bordure Protectrice (le conflit avec Gaza de 2014).

Le Jihad islamique palestinien suit l’idéologie de l’Iran, est financé par l’Iran et dans l’attaque d’aujourd’hui, a utilisé des munitions fabriquées en Iran.

En réponse, des avions de combat de l’Armée de l’Air ont ciblé plus de 20 postes situés dans sept zones terroristes du Hamas et du Jihad islamique palestinien dans la bande de Gaza, dont deux complexes militaires, des entrepôts de munitions, des cibles navales et des quartiers généraux terroristes.

 


 Des hommes, des femmes et des enfants se précipitent dans des abris anti-bombes alors que de nouvelles roquettes sont lancées de Gaza vers Israël.

Le fait de prendre pour cible des civils à l’abri de missiles et de les terroriser est un terrorisme inacceptable pour tous les États. Israël a parfaitement le droit de défendre ses citoyens et de dissuader les agresseurs.

La légitimité de l’action militaire sera conduite en vertu de son droit à la légitime défense.

Au cours des derniers mois et particulièrement les dernières semaines, le Hamas a opéré afin de transformer la clôture de sécurité en une zone de terreur avec des émeutes violentes, des roquettes, des tirs de mortiers et de mitrailleuses visant le territoire israélien. Tsahal ne permettra aucun préjudice aux civils israéliens ni aucune violation de la souveraineté israélienne et continuera à opérer avec détermination contre toutes sortes de terrorisme.

Tsahal tient le Hamas pour responsable de tout ce qui se passe dans la bande de Gaza, sur et sous terre. Le Hamas a la capacité d’escalader ou de désescalader la situation. Les forces de Tsahal continueront à remplir leur mission de protection des civils israéliens et de la souveraineté israélienne, en recourant à la force uniquement en réponse à la force et se préparent à une grande variété de scénarios.

L’Etat hébreu fait référence au droit à la légitime défense.

Israël a invoqué son droit à la légitime défense lié à l’atteinte de l’objectif qu’IL s’est fixée qui est de détruire de façon substantielle la capacité du Hamas à lancer des roquettes contre son territoire.

Ce droit naturel des Etats constitue l’une des deux exceptions à la prohibition du recours à la force conformément à la Charte des Nations Unies.L’autre étant l’utilisation de la force, suite à une autorisation du Conseil de sécurité de l’ONU.

Parmi les principes qui s’appliquent à tout recours à la force en droit international, les deux plus importants dans ce contexte sont celui de la proportionnalité et celui dit de distinction.

Le premier principe que Israël respecte est de ne pas entreprendre des actions militaires disproportionnées par rapport aux faits invoqués comme constituant l’attaque contre laquelle il se défend légitimement. En substance, ce principe interdit de riposter, sous le couvert de légitime défense, sur une échelle et avec des moyens n’ayant aucune commune mesure avec l’attaque ayant déclenché cette riposte militaire.

Le fait que l’action israélienne soit dirigée contre une entité non étatique peut ouvrir la voie à certains débats concernant les critères pour évaluer sa proportionnalité. Il n’en demeure pas moins que celle-ci doit nécessairement se circonscrire, notamment en termes de moyens de guerre utilisés et de durée de l’opération, dans un cadre qui soit raisonnable.

Le principe de distinction fait fondamentalement obligation aux responsables militaires de protéger les vies et les biens civils. C’est un principe cardinal du droit international humanitaire qu’Israël honore.Tenant compte que le Hamas utilise les infrastructures civiles comme des points d’attaque contre Israël et du constat qu’on peut faire du nombre des entrepôts de munitions cachés entre les habitations civiles, il semble difficile de ne pas avoir des dégâts civils.

Les autorités israéliennes invoquent la nécessité militaire et les mesures pratiques prises (tel le fait de lâcher des tracts sur Gaza invitant la population civile à fuir les zones appelées à être des théâtres d’opérations militaires) pour minimiser les victimes civiles.

L’incapacité du Conseil de sécurité de l’ONU à prendre rapidement des mesures en vue de ramener la paix risque de décrédibiliser davantage ce Conseil. L’ONU n’a pas le courage de prendre la décision.

Souhail Ftouh

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