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Israël est sûrement plus connu pour l’exportation high-tech, et pourtant… Depuis quelques années, l’huile d’olive israélienne connaît un succès grandissant à l’étranger.

 

Les exportations israéliennes d’huile d’olive ont atteint 10 mille tonnes, pour une valeur de 42 millions de dollars en 2014, selon les données du ministère de l’Agricultur.  Selon la même source, l’huile d’olive représente près de 5,5% des exportations agro-alimentaires du pays.

Le marché européen reste le marché le plus important pour Israël. Les États-Unis, le Canada, et la Russie font aussi partie des marchés qui présentent également un fort potentiel pour les prochaines années.

La production d’olives, pour la saison 2014-2015, est estimée à environ 23 milles de tonnes d’huile d’olive. Les professionnels du secteur de la production oléicole considèrent qu’il s’agit là d’une bonne récolte.

La production d’olives de table augmente chaque année de 3 à 4%, précise la bureau des statistiques agricoles du ministère de l’Agriculture.

Les prix des olives en Israël se présentent sur le marché mondial avec des prix de vente concurrentiels. Ils varient, pour le mois de janvier 2015, entre 5 USD et 8 USD pour le Kg.

En ce qui concerne la transformation des olives, environ 144 huileries ont ouvert leurs depuis novembre 2014 avec une capacité de transformation estimée à 30 tonnes par jour, alors que le taux d’avancement de la cueillette d’olive au niveau national a atteint, à fin janvier 2015, 93% de la production agricole.

 

En Israël prés de 230.000 hectares de terre sont exploités en oliveraies. De nombreux programmes ont mis en place pour augmenter la production avec notamment la plantation de 30 000 dounams (3 000 hectares) d’oliveraies en dix ans, dont 20 000 dans les régions de Bet Shéan, Jezréel et dans le Néguev où les Bédouins ont une production dominante.

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Une nouvelle plantation  d’oliveraies dans la régions du Néguev

Le ministère de l’Agriculture encourage la plantation d’oliveraies dont les besoins en eau sont réduits. Ces oliveraies se contentent d’eaux usagées et s’adaptent à tous les sols d’Israël. La subvention offerte par l’État équivaut à 20 à 25 % du montant de l’investissement de la plantation d’un champ dans certains secteurs ou dans le cadre du programme écologique du ministère de l’Agriculture.

L’État Juif fait partie des principaux pays méditerranéens dont le climat est des plus propices à la culture de l’olivier. Elle se positionne après l’Espagne, l’Italie, la Grèce et le Maroc qui sont par ordre d’importance, les plus gros producteurs au d’huile d’olive.

Le conditionnement de l’huile d’olive en Israël est assez développé puisque les huileries sont disponibles en nombre assez élevé et d’un niveau technologique tout à fait indiscutable. Il existe aujourd’hui en Israël 160 producteurs d’huile d’olive qui possèdent un label de qualité, parmi eux 140 sont qualifiés de « petits producteurs ». De plus, il y a cinq grands producteurs comme Zita (2 000 tonnes d’huile par an), Yad Mordé’haï (1 000 tonnes par an), Djashan (700 tonnes par an) Haloutza (300 tonnes par an) et Beit Hashita ( 200 tonnes).

 

La prise en charge de cette filière, en termes d’organisations, d’infrastructures et de réglementation  est assez robuste ce qui a augmenté l’engouement des conditionneurs et des exportateurs ces dernières années.

Les procédures de gestion de ce secteur d’activité sont aussi bien organisées en Israël. Quand on parle de processus, nous parlons de l’ensemble du cycle de production qui commence du choix des lieux de plantations, des plants mais aussi des conditions de collecte des olives, de stockage, de transport, de la trituration de la pression, stockage du produit fini, analyses labo et enfin embouteillage et étiquetage.

L’huile d’olive israélienne est exporté dans des conditions conformes à la réglementation internationale au niveau de sélection comme, par exemple,  la catégorie dite extra vierge ou vierge. A signaler que cette dernière (avec une acidité inférieure à 0.8.) est très demandée sur le marché international et par les opérateurs du commerce.

Souhail Ftouh 

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