Près de 800 personnes ont participé ce samedi à un rassemblement à la Porte de Naplouse dans la Vieille Ville de Jérusalem. Les forces de sécurité israéliennes ont été déployées en masse pour sécuriser la manifestation.

Des centaines d’Arabes israéliens ont manifesté à Jaffa pour commémorer le 63e anniversaire de la Nakba, le « Jour de la catastrophe ». Les manifestants scandaient des slogans tel que « le gouvernement d’Israël : un gouvernement de terreur ».

Le président palestinien Mahmoud Abbas a soutenu ce samedi que chaque Palestinien avait « le droit de voir la Palestine, de retourner dans son pays natal car le pays natal est notre destination finale ».

Des Palestiniens prévoient de se rassembler ce dimanche à Jérusalem .Les commandants de police se sont réunis ce samedi après-midi pour une évaluation de la sécurité en vue du « Jour de la Nakba » demain. Ces derniers ont mis au point les dernières mesures pour assurer le calme au cours des commémorations qui sont prévues.

L’inspecteur général de la police, Yohanan Danino, a déclaré que les forces de l’ordre autorisent des manifestations pour le jour de la Nakba mais ne permettront pas de débordements.

Des soldats de Tsahal ont été déployés en nombre en Judée Samarie ainsi que le long de la frontière avec le Liban vendredi. L’armée israélienne fera face à des manifestations importantes à ces deux endroits au cours des commémorations de la Nakba.

Selon l’agence de presse Ma’an, plusieurs personnes ont été blessées au cours d’altercations entre forces de l’ordre et Palestiniens au checkpoint de Qalandia, situé près de Ramallah.

Des manifestants palestiniens ont bloqué ce samedi la Porte des Détrituts à Jérusalem, empêchant d’accéder à la Vieille Ville.

La police et les gardes-frontières ont arrêté vendredi 21 personnes accusées d’avoir perturbé des manifestations organisées pour le « Jour de la Nakba ».

La police de Jérusalem a stoppé samedi un groupe de 30 membres d’un mouvement islamiste qui tentaient d’entrer dans un cimetière musulman à Ein Kerem.

Trois policiers ont été blessés ce vendredi au cours de manifestations à Jérusalem est en vue de la « Nakba ». Par aileurs, 34 personnes ont été arrêtées par les forces de l’ordre pour avoir perturbé des rassemblements. Un jeune palestinien blessé hier au cours d’affontements lors de la commémoration de la Nakba a succombé à ses blessures ce samedi. Des centaines de personnes ont assisté à Silwan aux funérailles de l’adolescent palestinien blessé hier dans des affrontements au cours de commémorations de la Nakba

La Nakba présente les Palestiniens comme des victimes. Elle rejette sur le seul Israël le problème des réfugiés palestiniens.

Le problème des palestiniens c’est qu’ils n’arrêtent pas de vouloir se coller et s’identifier à des victimes faisant par la même occasion la preuve flagrants mensonges.

La théorie de l’expulsion des Arabes de Palestine se fonde sur une réinterprétation de l’histoire en prenant appui sur la prétendue purification ethnique pratiquée par les Israéliens et qui serait concrétisée par l’expulsion planifiée et brutale des Arabes de Palestine.

Cette accusation est en effet le point de focalisation de plusieurs élucubrations dont sont gourmands les médias ou les élites arabes.

Lors de la renaissance de l’état d’Israël en 1948, sept armées arabes ont déclaré la guerre à ce nouvel état pour tenter d’enrayer son renouveau. Il n’y avait alors pas de ‘’colonisation’’, et pas de peuple ‘’palestinien’’ à aider dans sa lutte de libération, mais juste un refus total d’un foyer pour le peuple juif apatride sur une petite partie des terres ancestrales. Et cela malgré la décision des instances internationales inscrite dans la résolution 181 du 29 novembre 1947.

Les seules expulsions arbitraires significatives, sous la menace, qui ont eu lieu sont celles des habitants juifs. 900 000 Juifs ont été expulsés des pays arabes en 1948, quelques mois avant et après la création de l’État d’Israël. Le destin de cette population est aujourd’hui oublié.

Ces 900 000 Juifs ont été dépouillés de tous leurs biens et ont vécu dans des camps de transit , camps de cabanes de bois et de tentes à même la terre, avant de s’installer plus durablement dans le territoire israélien. Jusqu’à ce jour, ils souffrent dans leur condition économique, politique et culturelle des conséquences de ce déplacement.

Ftouh Souhail

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