Le système révolutionnaire Made in Israël d’irrigation au goutte à goutte a déjà fait ses preuves depuis longtemps! Il est désormais temps pour Israël d’en faire bénéficier les pays dans le besoin. Direction la Côte d’Ivoire,un pays d’Afrique de l’Ouest!

Ce système ingénieux permette d’irriguer de larges hectares de terres avec une quantité minime d’eau. Dans le cadre de son projet d’exporter cette technologie dans les coins les plus reculés du monde, la firme israélienne Netafim travail sur un projet d’irrigation au Côte d’Ivoire

En Côte d’Ivoire, depuis maintenant plus de deux ans, le pays manque cruellement d’eau.

Le pays confrontée aussi à des problèmes techniques et organisationnels dans le cadre du traitement, de la distribution et de l’utilisation de l’eau potable. Une situation qui engendre des désagréments au sein de sa population. Le calvaire n’épargne pas les zones urbaines, précisément, la capitale économique, Abidjan où des citadins ont fait ou font face à un manque d’eau inédit…

En cause, une importante décrue du barrage de la Loka. Situé à 21 km à l’ouest de la seconde ville du pays, il lui fournit 75 % de son eau. Résultat, une grande partie des 1,5 million d’habitants de la cité vivent un véritable calvaire.

Les pénuries d’eau dans les quartiers font le malheur de la population.

A Bouaké, dans le quartier d’Ahougnansou, l’un des plus durement touchés par la pénurie d’eau. Des camions-citernes peinent à alimenter les campus et les centres de santé. Mardi 17 avril, des forages ont été lancés, afin d’alimenter le réseau d’eau.

L’eau source de vie a été, depuis plus d’une décennie, un véritable problème pour la population locale.Des familles ont été obligées de quitter leur habitions. Certains acquéreurs des résidences de la cité confrontés aux pénuries d’eau ont vendu leurs logements, d’autres y sont restés en faisant face à cette situation qui a duré 17 ans.

À ce fait, des enfants ont été victimes d’accidents de la circulation, tout simplement parce qu’ils devraient traverser des routes pour se rendre dans les lieux d’approvisionnement en eau.

Les lieux où les gens vont chercher l’eau sont vraiment insalubres.

Avec la pénurie, les populations ont enregistré plusieurs cas de maladies, des douleurs de ventre, les céphalées à répétition, des troubles de sommeil…

L’approvisionnement en eau par les camions citernes de l’Office national de l’eau potable (ONEP) ou des sapeurs pompiers engendre souvent des bagarres.

Face au manque d’eau, la population ne faisait pas attention aux normes hygiéniques.

Les conditions dans lesquelles l’eau est recueillie laissent perplexes les populations locales.Le problème d’hygiène de l’eau posait problème. Car tous les gens s’amassaient en un endroit pour recueillir l’eau. Très souvent, c’est à partir des canalisations des WC publics que l’eau était recueillie. Car il est arrivé parfois que l’eau dite potable recueillie dans les lieux inappropriés comme dans les toilettes publiques contienne des vers de terre.

Un bidon de 25 litres d’eau est rempli à 25 ou 50 FCFA, selon le quartier. Des jeunes hommes qui se sont spécialisés dans ce nouveau commerce au sein de la capitale économique de la Côte d’Ivoire, remplissent et livrent le bidon de 20 ou 25 litres à 100 FCFA.

« Nous louons des motos taxis à des jeunes en leur payant 10 bidons de 25 litres à 2500 ou 3000 FCFA » estime Brou N’Dri Adèle, restauratrice à Yopougon Gesco. « Le manque d’eau occasionne des dépenses supplémentaires. Le cubage nous revient 10 fois plus cher », renchérit Koffi Gildas.

Le goutte-à-goutte israélien s’exporte au Côte d’Ivoire

Netafim, le plus grand fournisseur mondial de technologies d’irrigation made in Israel, va mettre en œuvre de nouveaux projets dans des sociétés en développement au Côte d’Ivoire.

Le PDG de Netafim Ran Maidan s’engage à « développer la croissance stratégique» dans des marchés en développement, et à augmenter de façon significative sa participation dans de grands projets d’irrigation en Afrique de l’Ouest et au Côte d’Ivoire.

Le financement consiste en un prêt à long terme de 15 millions de dollars.

Abouo Kobenan, le directeur général des infrastructures hydrauliques, reconnaît que Israël aide actuellement la Côte d’Ivoire à faire face au manque d’eau.

L’accès à l’eau potable pour tous et la promotion d’une consommation durable de l’eau ont toujours figuré parmi les objectifs d’Israël, dans ses nombreuses politiques et stratégies en Afrique.

Les nombreux agriculteurs qui pratiquent l’irrigation au goutte-à-goutte ne connaissent pas tous l’identité de la société fournisseuse et ses effets sur l’agriculture mondiale.De nombreuses études qualifient l’irrigation au goutte-à-goutte de facteur clé qui a un impact significatif sur l’économie des ressources, le coût et le rendement de la culture et la rentabilité.

Le plus grand fabricant de technologie d’irrigation au goutte-à- goutte du monde, Netafim, peut s’enorgueillir de ces résultats bénéfiques.

Fondé en 1965, Netafim opère dans 150 pays via 37 filiales, avec 13 usines à travers le monde. La société a 3 000 employés, dont 2 000 travaillent dans des usines de fabrication de l’entreprise.

Le marché agricole en général, et l’irrigation au goutte-à-goutte en particulier, se trouve au cœur d’un certain nombre de questions mondiales importantes.

Ainsi, la demande en nourriture augmente, en raison d’une croissance rapide de la population mondiale, alors que les ressources en eau et les terres arables de la planète sont limitées. Dans le même temps, le secteur agricole est le principal consommateur mondial d’eau. En conséquence, des solutions avancées d’irrigation et pour une agriculture plus efficace s’imposent.

Ces tendances, avec une présence mondiale unique de Netafim, des produits innovants et de haute qualité, présentent une opportunité de croissance significative.
Israël est devenu l’un des leaders mondiaux en matière de conservation de l’eau, ce que l’OCDE et la FAO ont salué en 2012. Malgré le déclin spectaculaire de la consommation agricole d’eau ces dernières décennies, la production agricole continue de croître et s’exporte à 80 % environ, avec le ratio rendement/m3 d’eau le plus élevé au monde.

Les innovations dans les secteurs public et privé dans des domaines clés – particulièrement gestion de la demande, utilisation rationnelle de l’eau, potabilisation – et le soutien public à l’innovation, notamment dans le programme NewTech, ont fait que Israël est devenu l’un des leaders mondiaux en matière de conservation de l’eau.

En investissant dans le capital humain, la R&D, la commercialisation, l’essor des jeunes pousses et l’activité internationale, le programme NewTech fait d’Israël un champion mondial des technologies de l’eau. Il a rencontré un vif succès dans l’implantation locale et l’exportation des technologies hydrauliques innovantes d’Israël.

Les réussites d’Israël parlent d’elles-mêmes. En 2018, les eaux usées, l’eau saumâtre et l’eau dessalée traitées et réutilisées représentent environ la moitié de l’approvisionnement en eau. Tandis que le secteur agricole est l’un de leaders mondiaux en termes d’efficacité de la conservation et de l’utilisation de l’eau.

Israël doit ces résultats à un soutien continu apporté aux techniques et méthodes innovantes, à la gestion holistique des ressources en eau et aux stratégies visant à répondre durablement aux besoins en eau du pays.

Souhail Ftouh

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