A l’heure où la région est la proie de la plus grande agitation stratégique une attention croissante est portée en ce moment sur l’arsenal nucléaire présumé d’Israël. L'(AIEA), (Agence internationale pour l’énergie atomique), réitère les appels pour un Moyen-Orient sans armes nucléaires.

Selon des documents de (AIEA), Israël et les pays arabes auraient donné leur accord pour participer à une conférence sur la dénucléarisation militaire du Moyen-Orient, sous l’égide de l’Onu.

Le secrétaire de l’AIEA, Yukiya Amano, aurait aussi l’intention de rencontrer, début septembre, les représentants arabes afin de promouvoir la conférence et tenter de surmonter les obstacles qui subsistent.

Le cabinet du Premier ministre israélien a rapidement démenti, ce mercredi, les informations selon lesquelles Israël aurait donné un tel accord pour participer à une conférence sur la dénucléarisation militaire du Moyen-Orient, sous l’égide de l’Onu. Cette information provenait d’une « source proche du dossier » rédigé par l’AEIA, , sur les efforts du secrétaire de l’AIEA, Yukiya Amano, pour réunir une conférence à laquelle participeraient Israël et les pays arabes.

Selon les analystes, il n’est pas possible qu’ Israel puisse accepter de discuter, en ce momemet, au sujet de la dénucléarisation du Moyen-Orient, alors que la « bombe islamique » en Iran est une réalité dangereuse. Cette politique est constante en Israel alors que son nucléaire supposé est seulement défensif.

Rappelons nous que le Premier ministre israélien a décidé de ne pas prendre le risque de se rendre à la conférence sur le nucléaire organisée par le président Obama et qui s’est ouvrerte enAvril 2010 à Washington. (Il avait envoyé à sa place son ministre du Renseignement, Dan Meridor.) .

Les pays arabes cherchent seulement à pousser Israël de sorte qu’il consente à s’imposer ce désarmement. La Ligue Arabe a agit, en septembre 2009, auprès d’Obama en vue d’obtenir son soutien pour l’adoption d’une résolution lors générale de l’AIEA afin d’amener Israël à rendre public son programme nucléaire et signer le traité de non-prolifération nucléaire (T.N.P.) Certains Etats qui disposent, effectivement, de l’arme atomique, tels l’Inde et le Pakistan, ne sont, d’ailleurs, pas liés par le T.N.

Le comble de la mauvaise foi est atteint, lorsqu’on apprend que l’ayatolland d’Iran, dont les installations nucléaires menacent la vie de millions de personnes, continuent tranquillement les activités d’enrichissement de l’uranium. Le Monde Arabe accuse Israel de ne pas se soumettre au traité de non-prolifération (TNP) alors que l’Iran refuse de conformer entièrement aux résolutions de l’ONU et aux obligations de non-prolifération.

Les rapports plus qu’inquiétants publiés récemment par l’Agence internationale de l’Energie atomique indiquent que l’Iran continue à enrichir de l’uranium en faisant fi des sanctions et que la Syrie interdit elle aussi l’accès de ses réacteurs aux inspecteurs de l’Onu.

Si l’Etat hébreu, qui n’a jamais qui n’a jamais souhaité de « rayer un autre Etat de la carte du monde », se dénucléarise cela risque de provoquer l’extermination rapide et définitive du peuple juif menacé par des forces sauvages disproportionnées.

Ftouh Souhail

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