La Knesset s’est prononcé ce lundi, 14 mai 2012, à bulletin secret sur l’identité du successeur de l’actuel contrôleur de l’Etat, Micha Lindenstrauss. Trois candidats etait en lice : le juge du tribunal de district de Jérusalem, Yossef Shapira, le vice-président à la Cour suprême, Eliezer Rivlin, et Shlomo Kalderon, président d’honneur du bureau des contrôleurs internes en Israël.

Le juge du tribunal de district, Yossef Shapira, a été élu pour succéder à Micha Lindenstrauss, au poste de contrôleur de l’Etat, à l’issue du troisième tour d’un vote à bulletin secret à la Knesset.

Le président israélien Shimon Pérès a téléphoné à Yossef Shapira, élu lundi soir nouveau contrôleur de l’Etat. Il s’est dit assurer que M. Shapira remplira son rôle avec  »responsabilité et droiture ».

Le candidat à ce poste, Yossef Shapira, a obtenu la majorité requise de 61 voix au second tour.

Le vote à la Knesset était destiné à choisir un nouveau contrôleur de l’Etat pour succéder à Micha Lindenstrauss. La règle en vigueur prévoit que le candidat qui jouit d’au moins 61 voix sera élu. Si aucun des trois candidats n’obtient ce score, un second tour est nécessaire. Si, durant ce second tour, aucun candidat n’obtient 61 voix, on passe alors à un troisième tour au scrutin majoritaire.

A l’ouverture de la réunion hebdomadaire du groupe parlementaire travailliste lundi à la Knesset, la leader du parti Shelly Yehimovitch, a annoncé que sa formation se prononce en faveur de la candidature du vice-président de la Cour suprême, le juge Eliézer Rivline, au poste de contrôleur de l’Etat. « Les trois candidats sont excellents mais il s’agit de choisir celui qui a le plus d’expérience.

Néanmoins ; le leader du parti Shass, Eli Yishaï, a annoncé lundi que son parti vote en faveur du juge du tribunal de district de Jérusalem, Yossef Shapira au poste de contrôleur de l’Etat. Le vote au eu lieu lundi après-midi à la Knesset au secret.

Le « contrôleur de l’Etat » est une institution juridique de l’Etat d’Israël créée en 1949. Les pouvoirs, les droits et les obligations de cette institution sont prévus par une loi datant de 1958 dite du contrôle de l’Etat. Celui qui siège à la tête de cette institution et qui est appelé le « contrôleur de l’Etat ». Il est habilité à examiner tous les ministères – y compris le bureau du Premier ministre – les institutions gouvernementales, le fonctionnement des services de sécurité (Tsahal, le ministère de la Défense, l’industrie militaire et les services secrets), les instances locales et municipales.

Ftouh Souhail

(Note) le 19 avril 2012, nous avons donné à Tunis, pour la premiére fois dans le monde arabe , une conférence sur cette institution juridique « le contrôleur de l’Etat en Israel » dans un hôtel privé . Le contenue est en arabe seulement. Tout intéressé pourra nous joindre pour avoir une copie en ligne.

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