Le taux de chomage israelien peut faire rever les pays arabes. Le Bureau Central des Statistiques israélien a publié le taux de chômage en mai 2011: il se situe à 6%,1 soit 216.000 israéliens à la recherche d’un emploi. Le taux, qui est proche du plein emploi, est plus que stable, variant en 6% et 6.5%. Au plus fort de la crise financière, en 2009, le taux de chômage avait atteint les 7.7% avant de chuter au niveau actuel.

Le taux de chômage en Israël est tombé à 6%, rapporte le Centre des statistiques. Début 2010, il se situait à 7%.

Israël qui bénéficie d’un taux de chômage relativement faible par rapport aux pays occidentaux, faire rêver presque tous les pays arabes. Est considérée comme chômeur, toute personne qui n’a pas travaillé une seule heure au cours d’une semaine entière.

Parmi les autres chiffres intéressant: l’année 2010 a vu une baisse de 14,5% des demandes d’allocations chômage par rapport à 2009. Le taux d’allocations chômage fait certainement rêver les populations arabes . La durée de la couverture et les conditions d’admissions ne sont en rien comparables. Selon les données de l’Assurance Nationale (Bitouah Leumi), le nombre moyen de demandes d’allocation mensuelle s’élève à 75.832.

Le PIB d’Israël a augmenté de 4,5% en 2010 (2,7% par habitant), comparativement à une hausse de seulement 0,8% en 2009. La Banque d’Israël a publié son rapport annuel dans lequel elle prévoit une croissance de 4.7% jusqu’à la fin 2011 et de 5 % pour 2012. L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a prévu pour Israël une croissance de 5.4 % en 2011 et de 5.7% en 2012.

Israel continue son développement économique et social pendant que ses voisins au nord et au sud essaient de sortir du marasme intégriste.Le nombre de chômeurs dans le monde arabe devrait atteindre 19 millions d’ici à 2020, soit 8 millions de plus qu’en 2008, a indiqué l’institut arabe de planification, une organisation à but non lucratif dont le principal objectif est de promouvoir le développement économique et social dans les pays arabes. Le taux de chômage devrait s’élever à 35%.

Avec un taux de chômage à 0.2% de son plus bas historique (6.1% de chômeurs actuellement), le seul gros problème israélien est l’inflation et la hausse des prix du carburant et des matières premières. Mais l’économie israélienne se porte toujours aussi bien, grâce notamment à la politique économique de l’actuel premier ministre. La commission parlementaire de l’Emploi et des Affaires sociales a adopté en deuxième et troisième lectures le projet de loi sur l’augmentation du salaire minimum. Le 1er juillet prochain, il passera de 3835 shekels à 4100 shekels, puis progressivement à 4300 shekels d’ici le 1er octobre 2012.

Ftouh Souhail

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