Une cérémonie de la Journée Internationale du Souvenir de la Shoah au Parlement européen a été organisée hier à Bruxelles. Ce jour du souvenir est marqué le 27 janvier, le jour où il y a 67 ans, l’Armée Rouge a libéré le camp d’extermination d’Auschwitz.

L’Iran et l’antisémitisme actuel en Europe étaient les sujets principaux de la cérémonie de la Journée Internationale du Souvenir de la Shoah au Parlement européen à Bruxelles.
En marge de la cérémonie au Parlement européen à Bruxelles pour la Journée internationale de commémoration de la Shoah, le président du Congrès juif européen (CJE) Moshé Kantor a été décoré de la Légion d’honneur.

Ce 27 janvier marque le jour anniversaire inoubliable de la libération du camp de concentration d’Auschwitz-Birkenau par les troupes soviétiques en 1945. La destruction systématique par les nazis des communautés juives d’Europe a coûté la vie à quelques six millions d’hommes, de femmes et d’enfants.

Le 27 janvier 1945, l’Armée Rouge entrait dans le principal camps d’extermination nazi, y découvrant 7 500 rescapés à bout de forces. Certains ayant réussi à se procurer des armes se sont révoltés contre les derniers SS. Entre le printemps 1942 et l’hiver 1945, 1,5 million de détenus ont été exterminés à Auschwitz.

60 ans plus tard, une résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies a institué le 27 janvier « Journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de la Shoah ». Cette date correspond à l’anniversaire de la libération d’Auschwitz-Birkenau, le plus grand camp nazi de concentration et d’extermination.

Cette Journée devait être l’occasion de nous rappeler qu’il importe d’agir résolument aux premiers signes avant-coureurs d’un climat favorable au génocide.

Selon un sondage réalisé par l’institut allemand Forsa, à l’occasion de la Journée internationale à la mémoire des victimes de la Shoah, le 27 janvier et rendu public mercredi par le magazine Stern, environ un cinquième (21%) des Allemands âgés de 18 à 29 ans, ne savent pas qu’Auschwitz était un camp d’extermination, Par ailleurs, environ un tiers de l’ensemble des sondés (31%) ne sait pas où situer Auschwitz et 40% des Allemands souhaiteraient pouvoir tirer un trait sur le passé.

Ces chiffres très alarmants révèlent que la majorité des jeunes sondés a une connaissance sommaire des deux guerres mondiales, tandis qu’une importante minorité ignore complètement l’essentiel.

Dans les pays arabes la situation est catastrophique. La totalité des populations n’ont reçus aucune formation sur l’enseignement de la Shoah. Plus que que six décennies après que les nazis aient assassiné 6 millions de Juifs, les arabes musulmans continuent de nier les faits historiques.Il y a peu d’empathie chez les arabes pour les victimes juives. Certains arabes essayent bêtement de comparer l’Holocauste au conflit israélo-palestinien.

Dans un nouveau projet lancé en décembre 2010, Yad Vashem offre des séminaires pour les enseignants arabes, dans l’espoir de faire changer les mentalités… Mais les organisateurs ont bien conscience de la difficulté de la tâche. «Nous avons réussi à ouvrir une fenêtre – pas une porte», a déclaré Dorit Novak, éducateur en chef à Yad Vashem. «Nous devons ouvrir la porte et entamer ce dialogue.

L’enseignement de la Shoah l’un des domaines étudiés les plus unificateurs du système scolaire israélien. En Israel, l’Université de Haifa présente un nouveau projet international : un programme de Master pour l’étude de la Shoah, pour les jeunes étudiants se spécialisant dans l’Holocauste. Ce programme unique sera lancé en octobre 2012.

Ftouh Souhail

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