La célébration ce jeudi 23 février 2012 de la Journée pour la Famille en Israël, est l’occasion de la publication de données sur la population israélienne.

L’immense majorité des couples israéliens est mariée. 96% d’entre eux sont passés devant un rabbin ou un imam et 4% vivent en union libre. La proportion de couples non mariés est plus faible en Israël qu’en Espagne et aux Etats-Unis (10%), qu’en Hollande (19%) ou au Danemark (23%).

Concernant les familles monoparentales, on note une augmentation de 20% en 2012 par rapport à l’an 2000. Il y a actuellement 107.000 familles composées d’un seul parent et d’au moins un enfant âgé de moins de 18 ans. Aujourd’hui, 6% des familles israéliennes sont monoparentales, soit le même taux qu’en Italie et en Espagne, mais moins qu’aux Etats-Unis (14%) ou en Allemagne (16%). Le nombre de mères célibataires est passé de 8.400 en 2000, à 16.000 en 2010, soit 90% de plus en une décennie.

A Tel Aviv, un tiers de couples sont sans enfant. En 2010, 27% des familles juives n’avaient pas d’enfant, contre 9% des familles arabes.

A l’occasion de la célébration de la Journée pour la Famille en Israël, les chiffres publiés sur ce sujet donnent des indications sur la population israélienne. En 2010, une famille juive comptait 3,5 enfants contre 4,9 dans une famille arabe. La proportion de familles nombreuses est plus importante parmi les Arabes que les Juifs : 35% des familles arabes comptent six personnes et plus, contre 10% des familles juives. Toujours en 2010, 27% des familles juives n’avaient pas d’enfant, contre 9% des familles arabes. A Tel Aviv, la proportion de couples sans enfants monte jusqu’à 33% des familles.

Quelque 75% des grands-parents israéliens aident à élever leurs petits-enfants, selon un sondage publié ce jeudi par la Wizo à l’occasion de la journée nationale de la famille. La moitié des séniors rencontrent leurs petits-enfants au moins 2 fois par semaine, et la moitié sont impliqués dans la garde de leur progéniture. Les mamies, principalement du côté de la mère, s’occupent plus que les papis de la garde des petits-enfants en bas âge.

Ftouh Souhail

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