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Après avoir été lundi le premier premier ministre canadien à prendre la parole au parlement israélien, Stephen Harper a été acclamé mardi par des centaines de Juifs pieux lors de sa visite au mur des Lamentations, qui est l’endroit le plus sacré du judaïsme.

Durant sa visite au Mur des lamentations, c’est un Stephen Harper rayonnant qui s’est arrêté pendant quelques instants pour discuter avec des passants, avant de se recueillir en ce lieu saint.

Il s’agit du plus récent geste posé par M. Harper pour démontrer son soutien constant à Israël, faisant de lui le dirigeant étranger le plus populaire dans ce pays.

«À travers l’eau et le feu, le Canada se tiendra à vos côtés», a déclaré M. Harper à la Knesset, le parlement israélien, dans un discours prononcé lundi et pour lequel il a reçu une ovation.

Dans le livre d’or du musée, le premier ministre Harper a écrit : «On se souviendra d’eux toujours, dans nos cœurs, dans nos prières et dans notre détermination. Plus jamais.»

Lors de la quatrième et dernière journée de sa visite, en Israël, mercredi, Stephen Harper a reçu un doctorat honorifique de l’Université de Tel Aviv et a visité une réserve ornithologique nommée en son honneur.

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Après avoir été accueilli en héros, mardi soir, par des fidèles rassemblés au mur des Lamentations, le premier ministre Stephen Harper s’est envolé mercredi pour le nord d’Israël à bord d’un hélicoptère militaire afin de découvrir les splendeurs de la région entourant la mer de Galilée. Ainsi, M. Harper et son épouse, Laureen, ont pu visiter la réserve naturelle de Hula, qui sera bientôt rebaptisée en l’honneur du premier ministre, afin de souligner le soutien indéfectible qu’il a offert à l’État juif au cours des dernières années. Cette région ne cesse d’attirer des pèlerins chrétiens puisque le Nouveau Testament fait mention de miracles qu’y aurait accomplis Jésus.

Les visites officielles du premier ministre Stephen Harper n’attirent habituellement pas l’attention des médias de la planète, mais son discours de lundi devant la Knesset israélienne a fait exception à la règle.L’appui sans équivoque de M. Harper envers l’État hébreu et ses commentaires envers les autres pays ont fait les manchettes dans plusieurs pays.

Des articles et des billets de blogue sur des sites bien connus, tels que le Wall Street Journal, le Washington Post et The Economist ont regroupé les réactions diverses publiées ailleurs dans le monde.

Les articles étaient nombreux dans les médias israéliens, plusieurs commentateurs se penchant sur le contenu et la signification de l’allocution du premier ministre.

Ce discours et cette visite ont fait les principales manchettes pendant trois jours en Israël.

Les lettres aux lecteurs saluant Stephen Harper dépassaient tout ce que le premier ministre pourra probablement lire à son sujet au Canada.

«Quelle bouffée d’air frais! Quel exemple pour le monde! Quel homme de principe ! Quelle sagesse !» peut-on lire par exemple dans une lettre de Mattias Rotenberg publiée dans le Jerusalem Post.

Dans un court texte publié sur sa page Facebook, la candidate à la vice-présidence américaine en 2008 Sarah Palin a remercié «nos bons voisins dirigés par le premier ministre Stephen Harper pour leur appui exemplaire à notre ami Israël».

La couverture limitée du discours dans les médias arabes fut sans grande surprise négative, avec quelques appels pour que le Canada s’implique moins dans le complexe jeu politique en cours dans la région. Du côté de la branche anglophone d’Al-Jazira, on se dit «estomaqué» par le propos du premier ministre, soulignant par ailleurs que la position de M. Harper se distinguait de celle, plus nuancée, qui est affichée sur des sites gouvernementaux officiels.

De nombreux médias arabes ont faussement affirmé que le premier ministre Stephen Harper a associé la critique des politiques de l’État d’Israël à l’antisémitisme, je vous cite l’extrait exact de la déclaration de M. Harper à ce propos:

«Mesdames et messieurs, même un appui ferme ne signifie pas que des alliés ou des amis s’entendent sur tout, tout le temps. Comme vous et moi le savons, monsieur le premier ministre, aucun État n’est à l’abri d’un questionnement ou d’une critique. En effet, Israël, à titre d’État démocratique, a fait de ces critiques un élément de sa vie nationale».

Je vous laisse interpréter ces propos par vous-mêmes.

Souhail Ftouh
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