Les mises en scène « type Al Dura » se sont multipliées durant le dernier conflit imposé à Gaza par le Hamas. Depuis le début de la crise entre Israël et le Hamas, les diverses organisations palestiniennes ont lancé leur habituelle guerre d’images et publient chaque jour de nouvelles photos d’enfants blessés et ensanglantés avec cette impudeur coutumière qu’ils maîtrisent si bien.

Cette fois la propagande palestinienne a carrément utilisé des photos de victimes syriennes, enfants compris,  pour les imputer à Israël.

A titre d’exemple, l’organisation International « Solidarity Movement » de Gaza publie des photos d’enfants ensanglantés et mentionne en légende qu’ils sont actuellement hospitalisés à Gaza.

Ces images mensongères sont ensuite envoyées à différentes organisations à travers le monde toutes disposées à diffuser sans vérification préalable ces images sensationnelles et trompeuses, afin de choquer et surtout de manipuler l’opinion publique internationale. Cela s’illustre parfaitement sur le site oumma.com qui titre sans complexe : « Gaza : ces images censurées par les médias »

Il s’agit en réalité d’enfants syriens blessés par l’armée d’Assad qui tue et massacre sans trêve dans la relative indifférence de cette même opinion publique. L’ironie flagrante de ce deux-poids-deux-mesures et de cette instrumentalisation éhontée ferait presque sourire s’il ne s’agissait pas de vies humaines.

EN VOICI QUELQUES EXEMPLES

photo prise dans un hôpital en Syrie le 25 octobre 2012 , reprise par le Hamas le 14 novembre 2012

une autre photo dans un hôpital syrien le 28 octobre 2012 , reprise le 19 novembre 2012

La petite « Amal 11 à l’hôpital de Gaza » dont les souffrances sont exploitées et détournées est en fait une petite fille syrienne blessée près de Homs en Syrie comme le prouve cette photo de l’AFP prise en juillet 2012…

Le Hamas a diffusé aussi cette même photo d’un enfant blessé dans un hôpital. La photo a fait le tour du web. Le tour du monde. Mais alors… Pourquoi cette photo d’enfant à moiti déchiqueté n’a t-elle pas fait le tour du monde quand les syriens l’ont mise en ligne il y a 3 semaines ?.

La falsification d’images et l’usage de faux est une autre de leurs spécialités et il est ainsi très vite apparu aux plus observateurs et aux plus critiques que les photos publiées ces jours-ci étaient en réalité des photos d’enfants syriens, blessés au cours de la guerre civile qui fait rage depuis des mois et qui mérite, elle, le qualificatif de « massacre ».

Le Hamas et les organisations palestiniennes utilisent donc ces photos en prétendant qu’il s’agit d’enfants palestiniens visés volontairement par les Israéliens à Gaza.

Qu’il y ait des blessés civils à Gaza est une réalité à laquelle aucune crise ou guerre ne peut malheureusement échapper en dépit des efforts de l’armée israélienne pour les éviter car le Hamas utilise les civils palestiniens comme boucliers humains. Mais utiliser les photos d’un autre conflit, utiliser des images d’enfants en souffrance à des fins POLITIQUES pour gagner une guerre médiatique sont des méthodes qu’aucune organisation, aucun média et aucun individu ne devrait cautionner et encore moins relayer. Un enfant blessé dans une guerre est un drame pas un produit de marketing.

Souhail Ftouh

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