Le Jihad islamique palestinien et le Hamas continuent de tirer des roquettes vers les civils israéliens, alors que les sirènes d’alerte aériennes sonnent en continue dans le sud d’Israël.Le droit des Israéliens à la paix et la sécurité doit être arraché par la force, face à ces sauvages et haineux !

Les représailles israélienne ne devraient pas se faire attendre, elles devraient être sévères –cette fois-ci il y a des blessés- mais contenues afin de ne pas mener à l’embrasement. En amont de Yom HaAtsmaout et de l’Eurovision, les terroristes de Gaza voient une réelle occasion de faire pression sur Israël, qui n’aspire qu’au calme.

Les organisations terroristes palestiniennes d’essayent de tirer profit de ce qu’elles reconnaissant comme une situation dans laquelle Israël peut être soumis à des pressions sur des concessions importantes, notamment en ce qui concerne le transfert de fonds qataris dans la bande de Gaza.

Dans trois jours, l’État d’Israël célébrera Yom HaZikaron, puis Yom HaAtsmaout, et le Premier ministre Benjamin Netanyahu ne voudra pas marquer ces occasions au milieu d’une escalade majeure avec Gaza.

Dans dix jours, les Palestiniens marqueront le jour de la Nakba, l’anniversaire de ce qu’ils considèrent comme la catastrophe qui les a frappés avec la création de l’État d’Israël, tandis qu’Israël accueillera les demi-finales du concours musical de l’Eurovision. Un nombre considérable de personnes à travers le monde auront les yeux rivés sur Tel Aviv.

Le Hamas a conscience que, compte tenu des festivités imminentes de l’Eurovision, il dispose d’une réelle opportunité de créer des points de pression et d’obtenir des concessions significatives sur le terrain. En d’autres termes : faire chanter Israël.

Le Hamas espère obtenir des fonds supplémentaires du Qatar, via Israël.

Le Hamas veut de l’argent et plus d’argent encore. Et une partie de cet appétit peut être attribuée à la décision prise par Netanyahu il y a six mois d’autoriser le transfert mensuel de 15 millions de dollars en espèces du Qatar aux moqueurs du Hamas.

La clé pour calmer la situation actuelle, se trouve comme toujours, en Egypte. Au Caire, les chefs du Hamas et du Jihad islamique se sont entretenus avec des agents des services de renseignements égyptiens sur un cessez-le-feu à long-terme. La principale revendication dans les discussions au Caire est qu’Israël autorise le transfert en cours des millions de dollars du Qatar en échange du calme et des concessions en cours.

Le Hamas appelle cela « la deuxième étape » des accords – la poursuite de l’accord secret conclu entre le Hamas et Israël, avec la médiation égyptienne, à la veille des élections israéliennes. Cet accord, dont les détails n’ont jamais été révélés, a permis un calme relatif à la frontière de Gaza. La zone de pêche avait alors été élargie et les restrictions sur le transfert de produits assouplies.

Il n’est pas clair si d’autres transferts monétaires du Qatar seraient effectués par l’intermédiaire des Nations unies et alloués aux salaires ou aux familles pauvres. Mais d’une manière ou d’une autre, la demande du Hamas est la même : montre-moi l’argent.

Compte tenu des politiques passées du gouvernement Netanyahu, il semble probable que cette fois aussi, l’argent sera disponible, peut-être peu de temps avant Yom HaAtsmaout.

Les tentatives d’extorsion du Hamas découlent également de sa reconnaissance du fait que la population de Gaza attend des réalisations économiques et des réalisations civiles de la part de ses dirigeants islamistes. La zone de pêche a été réduite à nouveau après des tirs de roquettes plus tôt dans la semaine. La situation économique à Gaza continue d’être désastreuse.

Le taux de chômage à Gaza a dépassé les 50 % et près de 70 % chez les diplômés. Ces chiffres se combinent à la réduction des salaires des responsables de l’Autorité palestinienne à Gaza (ainsi que sur la Cisjordanie) et les réductions américaines à la fois pour l’aide à divers projets à Gaza et pour l’organisation de protection des réfugiés palestiniens de l’UNRWA.

Le Hamas voit maintenant une excellente opportunité d’obtenir de l’argent qatari par l’intermédiaire d’Israël afin de remédier au moins partiellement à cette situation.

Il n’a toutefois pas l’intention de réduire ses propres activités, en réduisant par exemple le budget de ses ailes armées. En effet, le Hamas continue d’imposer diverses taxes aux résidents de Gaza, qui financent ses activités, y compris celles de son aile armée, les Brigades Ezzedin al-Qassam.

Le Hamas a décidé de lancer une escalade de tirs de roquettes en Israël. Cela a commencé par des tirs de roquettes sur les communautés israéliennes près de la frontière de Gaza, puis au nord d’Ashdod.

Beer Sheva a décidé d’ouvrir ses abris anti-bombes à la population.

Le Hamas est clairement disposé à prendre le risque d’un conflit encore plus large. A Gaza le Hamas et le Djihad Islamique évacuent leurs postes de commandement par crainte de la riposte et les points de passage entre Israël et Gaza, Kerem Shalom et Erez, ont été fermés par les autorités israéilennes jusqu’à nouvel ordre.

Le 25 mars 2019, un missile d’une portée de 120km tiré à l’aube depuis l’enclave palestinienne s’est abattu sur une maison dans la localité de Mishmeret, non loin de Netanya. Faisant 7 blessés, dont un bébé de 6 mois et une fillette de 3 ans. Une région non protégée par le Dôme de Fer.


Benjamin Netanyahu avait alors décidé d’écourter son séjour aux Etats-Unis.Il a renoncé à son discours devant les participants de la conférence annuelle de l’AIPAC.

Souhail Ftouh

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