Selon des estimations, l’initiative israélienne d’inscrire l’institution du kibboutz au Patrimoine de l’Unesco aurait de bonnes chances d’être acceptée par l’organisation internationale.

L’initiative a été lancée par un groupe d’universitaires conduit par les architectes Yuval Yaski, Shmuel Groag et Galia Bar-Or du département d’architecture de l’institut Bezalel. La commission nationale israélienne pour l’UNESCO tente actuellement de faire inscrire les kibboutzim au patrimoine mondial.

L’UNESCO, l’institution des Nations-Unies pour l’Education, la Science et la Culture inscrira les kibboutzim à son patrimoine mondial si elle les juge uniques et importants à la culture humaine. L’inscription aura une signification particulière en terme d’image pour le pays ainsi qu’un impact économique. En effet, un financement peut être accordé au site en question par le Fonds du patrimoine mondial. Seul un kibboutz, le tout premier – Degania – est actuellement inscrit sur la liste

« Je crois que cette initiative va augmenter l’importance du kibboutz, tant parmi les décideurs que parmi les membres du mouvement », a déclaré M. Yaski.

Le mouvement Kibboutz se félicite de l’initiative. « Ce sera un grand honneur pour nous: la reconnaissance mondiale de l’oeuvre des pionniers, les fondateurs des kibboutz, qui ont créé quelque chose d’unique au monde » a affirmé le mouvement.

Israël a déjà inscrit six de ses sites au patrimoine mondial: Masada, la vieille ville d’Akko (Saint-Jean d’Acre), les « tels » bibliques (Magido, Hazor et Beer Sheva), les villes nabatéennes sur la Route de l’Encens dans le Néguev, la ville Blanche de Tel Aviv ainsi que les lieux saints bahà’is à Haïfa et en Galilée Occidentale. En outre la vieille Ville de Jérusalem et ses remparts y ont également été inscrits dans les années 1980.

Ftouh Souhail

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