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Le sénateur américain de l’Illinois, Mark Kirk, proteste contre les manœuvres navales iraniennes, et demande à la Maison Blanche de ne faire aucune concession à l’Iran, dans les négociations nucléaires.

Le sénateur républicain s’est dit scandalisé par le fait que, lors des manœuvres maritimes iraniennes, dans le golfe Persique, une maquette, en taille réelle, d’un porte-avions américain soit choisie, comme la cible des exercices balistiques.

Il a demandé à l’administration  du Président Barack Obama de ne faire aucune concession à la partie iranienne, lors des négociations nucléaires.

Dans un communiqué, publié ce mercredi, le sénateur Mark Kirk a écrit :

«Les forces militaires iraniennes ont pris pour cible de leurs exercices la maquette d’un porte-avions américain, qui est censé avoir à son bord 5.000 militaires. Ceci dit, le gouvernement américain doit éviter de donner des avantages, que je considère comme dangereux, aux Iraniens, lors des négociations nucléaires entre l’Iran et les six puissances».

En effet, depuis  ce mercredi les manœuvres maritimes  » Grand Prophète 9? ont fourni aux forces navales de ce pays l’occasion de pulvériser la réplique grandeur nature d’un navire de guerre US. La réplique du navire a été pris pour cible des centaines de roquettes et des dizaines de missiles. Ces missiles ont été tirés à partir de vedettes rapides qui ont encerclé le navire en question. 400 roquettes 107mm et des missiles Nasr ont été tirés à partir des vedettes rapides contre ce navire.

En revenant sur la construction de cette réplique, le commandant en chef de la marine des Pasdaran, le général Fadavi a affirmé que l’ouvrage mesure 202 mètres de long et que tout comme  » le navire  » à l’image duquel il a été construit « , « il a coulé en cinq minutes une fois pris pour cible ».

Le général Fadavi a aussi dévoilé le lancement de production de nouveaux missiles de croisière Ghadir d’une portée de 300 kilomètres. Ses missiles pourront frapper des cibles mobiles du sud au nord du golfe Persique.Quant aux vedettes rapides,  »leurs dimensions ne seront annoncées jusqu’à ce que l’ennemi commette sa première erreurs » a dit le génral iranien.

Dans un espace de 60.000 miles carrés, dans le détroit d’Hormuz et dans les eaux du golfe Persique, quelques  51 bâtiments de guerre, dont des navires lance-missiles, des sous-marins, des hélicoptères de lutte anti-surface et anti-sous-marine, des avions tactiques et des avions sans pilote, ainsi que des chasseurs des forces aériennes, participent à cette manœuvre, qui a comme objectif de promouvoir la capacité d’attaque et d’augmenter la puissance dissuasive des unités et des forces de l’armée iranienne, face à d’éventuelles attaques, de même que de tester et d’utiliser les armements et les équipements modernes fabriqués par l’industrie iranienne.

L’armée iranienne et l’armée d’élite des Pasdarans de la Révolution ont atteint, aujourd’hui, le plus haut niveau de capacité de feu et de puissance agressive.

La conception et la fabrication de toutes sortes de missiles dont les forces armées ont besoin, y compris, les missiles sol-sol, sol-air, surface-surface, surface-mer, et des missiles sous-marins sont des exemples que les sanctions internationales actuelles sont insuffisantes contre ce régime menaçant.

D’ailleurs le Premier ministre israélien  Benjamin Netanyahu est attendu le 3 mars prochain, à Washington, où il doit s’exprimer sur ce sujet devant le Congrès suite à une invitation du président républicain du Congrès, John Boehner.

Cette visite est vue comme un soutien implicite aux élus américains du Congrès qui veulent imposer davantage de sanctions à l’Iran, en pleine négociation avec les grandes puissances sur son programme nucléaire controversé.

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© Souhail Ftouh pour Europe Israël

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