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Il y a quelque chose de commun entre les médias dans les pays arabes, qui sont pourtant obsédés par Israël.

Dans le monde arabe on a pris le soin de bien censurer cette semaine, durant les élections législatives, les photos des citoyens arabes israéliens devant les urnes. Cela se doit être mentionner car on ne parle d’Israël dans ces médias que pour les mauvaises nouvelles ou lorsqu’il s’agit de critiquer, de diffamer et de salir. Il ne faut pas donc déroger à cette règle.

En effet, en passant cette semaine par les grands journaux jusqu’aux webradios, web-journaux et webtélés, je n’est pas trouvé un seul site arabe qui informe les populations des pays arabes que les Arabes israéliens sont allés massivement, ce mardi 17 mars 2015, aux appels à aller voter aux législatives. Il s’agit d’une forme de censure généralisée.

Pourtant cela a été un jour historique pour les Arabes qui représentent plus d’un Israélien sur cinq. Dans les grandes villes arabes comme Taybe, Kfar Kassem etUm El-Fahm dont les habitants disposent de la nationalité israélienne, les Arabes ont exercé leur droit ( en nombre important) comme tous les autres citoyens pour choisir  leurs représentants élus à la Knesset.

L’union des partis arabes israéliens (qui présente des candidats arabes mais aussi juifs sur sa liste formée d’islamistes, de communistes et de nationalistes arabes) est aujourd’hui la troisième force du pays. Puisque les trois partis arabes actifs dans la Knesset, composé du parti Hadash d’Odeh et de Taal d’Ahmad Tibi, et l’autre du nationaliste Balad et du Mouvement islamique, ont décidé d’unir leurs forces dans la Liste commune (arabe) afin de franchir le seuil électoral élevé par la loi de 2 % à 3,25 % en mars 2015.

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En éclipsant le fait que les électeurs arabes se sont rendus en masse vers les bureaux de vote, le médias ne voulaient pas contredire l’idée largement partagée au niveau local que les Arabes vivant en Israël sont victimes des discriminations systématiques dans le  »régime sioniste d’apartheid ». Une étiquette bien partagée dans le vocabulaire quotidien de ces médias.

Les Arabes israéliens disposent pourtant de tous les droits civiques et sociaux avec la seule exception qu’ils sont exemptés du service militaire, ce qui leur interdit d’accéder ensuite à certains postes sensibles. Mais de plus en plus d’Arabes exigent, et c’est tout à leur honneur, de faire les trois années d’armée.

Toute personne comprenant la langue arabe pourrait très vite s’apercevoir que dans ces pays les médias sont totalement « idéologisés », ne transmettent pas la réalité, car ils ne sont animés de nul souci d’objectivité et de nul devoir d’impartialité. Le public arabe consommateur d’informations n’a pas donc la possibilité de se libérer de l’emprise de cette désinformation généralisée qui fausse le jugement collectif.

Le traitement compassionnel cher à ces médias, n’apporte pas aux non inities les clés de comprendre la varie situation des Arabes israéliens qui ont les mêmes droits que tous les autres israéliens, juifs, chrétiens, athées, etc…

Plus encore, les élus arabes ont plus de droits que la majorité des Israéliens. Car ils sont couverts par leur immunité et détiennent un passeport diplomatique. C’est normal, ils sont députés de la Knesset, le temple de la démocratie israélienne.

 

Souhail Ftouh

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Appartheid en Israël ?

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