Alors qu’un grand nombre d’activistes anti-israéliens de la « flytilla de la Palestine » avait reçu un avis pour les informer sur le fait que leurs vols à destination d’Israël avaient été annulés, d’autres ont réussi à émettre leurs cartes d’embarquement, mais n’ont pas pu atteindre Tel-Aviv.

Selon les organisateurs de la Flytilla, à l’aéroport de Genève, plus de 20 activistes pro-palestiniens ont réussi à embarquer dans des avions à destination d’Israël et plusieurs autres ont été empêchés par la police suisse.

En France, plusieurs dizaines de militants ont manifesté dimanche à l’aéroport parisien de Roissy-Charles-de-Gaulle après s’être vu refuser l’enregistrement, leur nom figurant sur la liste dressée par les autorités israéliennes et fournie à la France. A Paris, des dizaines de personnes manifestent contre cette interdiction d’entrée.Beaucoup brandissaient des pancartes dénonçant : « Paris aux ordres de Tel Aviv. »

Au moins 60 Belges et près de 40 Français qui voulaient participer à la deuxième mission internationale « Welcome to Palestine » n’ont pas pu monter à bord des avions en partance de Belgique ce dimanche matin. Dans le hall des départs de Brussels Airport, quelque 150 personnes ont manifesté aux comptoirs réservés au check-in de Brussels Airlines, Swissair et Lufthansa. La police fédérale a interpellé quelques manifestants. A l’aéroport de Bruxelles des slogans comme « la Palestine vaincra » ont été observés

Selon les organisateurs de la Flytilla sur le réseau Twitter, les autorités turques ont empêché les activistes pro-palestiniens d’embarquer à bord d’avions El Al à destination d’Israël.

Deux activistes pro-Palestiniens ont été interpellés à l’aéroport Ben-Gourion pour avoir pertubé la conférence de presse du chef de la police de la région Centre. Ils vont être interrogés par la police.

Certains activistes étrangers ont reçu une notification que leurs vols à destination d’Israël avaient été annulés. D’autres ont réussi à obtenir leurs cartes d’embarquement, mais ne sont pas sûr qu’ils seront en mesure d’atteindre les territoires palestiniens.

Un ressortissant portugais arrivé à bord d’un vol de la compagnie Royale Jordanienne d’Amman et un ressortissant canadien arrivé par un vol d’American Airlines en Israël se sont vu refuser l’entrée, ils ont par la suite été expulsés. Quatre autres femmes françaises se sont vues refuser l’entrée en Israël dimanche, vers midi.

Pour l’heure, quelque 40 activistes pro-palestiniens qui ont débarqué à l’aéroport Ben-Gourion sont en passe d’être expulsés d’Israël. Il s’agit de 33 ressortissants français, deux Italiens, deux Espagnols, un Portugais, un Canadien et un Suisse.

Pendant ce temps, les choses à l’aéroport Ben Gourion sont pour l’instant calme. L’Administration Aéroportuaire a ouvert une salle de crise pour observer la situation telle qu’elle se déroule et offrir une réponse immédiate.

Des centaines de policiers étaient déployées à l’aéroport Ben Gourion, dimanche matin afin de prévenir l’entrée de militants étrangers, qui se rendent en Israël dans le cadre de l’opération « flytilla », «Bienvenue en Palestine. »

Le Ministre des Transports Yaakov Katz a affirmé à la radio publique qu’Israël ne pouvait «pas se permettre de laisser entrer sur son territoire des provocateurs voulant porter atteinte au droit d’Israël à défendre sa souveraineté». Il a dénoncé l’appartenance de certains militants à des «organisations pro-iraniennes».

Le député de la Knesset Michael Ben-Ari (Union nationale) et les militants d’extrême droite Itamar Ben-Gvir et Baruch Marzel sont également arrivés à l’aéroport Ben Gourion dimanche matin, avec un drapeau. Ils ont manifesté toute la journée contre l’arrivée des anti-israéliens.

Le Ministre de la Sécurité Intérieure Yitzhak Aharonovitch a exprimé samedi sa satisfaction pour la coopération des compagnies aériennes étrangères qui, selon lui, empêchent ceux identifiés par Israël comme militants anti-israéliens de monter à bord de leurs avions.

Lors de sa rencontre dimanche avec le sénateur américain Joe Lieberman, le Premier ministre israélien Binyamin Netanyayhou a enjoint les activistes pro-palestiniens « à regarder ce qui se passe en Iran et en Syrie », au lieu de s’en prendre à Israël. « Pourquoi viennent-ils donner des leçons à la seule démocratie du Proche-Orient ? S’ils veulent vraiment examiner la situation des droits de l’homme dans la région, qu’ils aillent en Syrie pour tenter de mettre un terme au massacre d’innocents ou en Iran pour faire cesser la lapidation des femmes… », a-t-il ajouté.

Le cessez-le-feu demeure très fragile en Syrie. La ville de Homs a fait l’objet de violents bombardements ce dimanche alors que les premiers observateurs de l’ONU étaient attendus. Pour l’heure, les violations du cessez-le-feu ont déjà coûté la vie à 36 personnes.

Pourquoi l’Etat d’Israel ne pense pas à mettre tous ces militants antisémites et antisionistes de la « flytilla de la Palestine » dans un bus et les jeter à la frontiere syrienne et leurs montrer la route de Damas, on verra bien si ils seront recus comme en Israel ?

Ftouh Souhail

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