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Michel Boujenah jouera son spectacle en Tunisie, malgré les appels au boycott de BDS et des voyous de la centrale syndical tunisienne qui appel à annuler le spectacle d’un humoriste juif.

L’humoriste sera bien sur la scène du festival international de Carthage, en Tunisie, pour y jouer son spectacle malgré la  position de la centrale syndicale tunisienne, l’UGTT, qui réclame le retrait du spectacle de la programmation du festival.

 

En cause ? « Non pour sa religion juive (…) mais pour ses positions sionistes et pour son soutien à une entité raciste, fasciste mais également pour son soutien à ‘l’égorgeur Ariel Sharon ».

 

L’antenne tunisienne du mouvement raciste  BDS est aussi montée au créneau est sans ambiguïté : « Nous ne voulons pas de sionistes, quelle que soit leur nationalité, sur nos scènes et dans nos festivals ».

 

« On vit une période historique compliquée, où l’on veut toujours exporter le conflit israélo-palestinien partout ! », regrette Boujenah.

 

Néanmoins, il ne compte pas plier face aux appels au boycott de son spectacle « Ma vie rêvée », programmé à l’occasion de la 53e édition du festival international de Carthage, en Tunisie, le 19 juillet.

 

Dans une interview accordée à Nice-Matin, il l’affirme : « Le spectacle à Carthage se fera ». Sa venue dans le pays pour participer à cet événement culturel suscite de vives réactions depuis une semaine.

En Tunisie les leaders de la communauté juive luttent pour maintenir le concert de Michel Boujenah.

 

Face à la polémique, le ministère a indiqué qu’il mènera des consultations afin de faire le meilleur choix possible « pour l’intérêt national. » Le directeur du festival de Carthage, Mokhtar Rassaa, avait défendu son artiste affirmant qu’il n’était « ni un grand sioniste, ni un leader du sionisme ! C’est un juif, il a un attachement à Israël, comme nous, musulmans, avons un attachement à la Mecque. »

 

Suite à la réaction de l’ATSM, le Parti libéral tunisien  a publié un communiqué, en date du 7 juillet 2017, qui débute en ces termes :

 

« Le Parti libéral tunisien suit avec un profond regret le fait que l’artiste tunisien Michel Boujenah fasse l’objet de campagnes médiatiques et politiques pour l’empêcher de se produire au Théâtre de Carthage. » Il appelle à « épargner l’art et les artistes des polémiques politiques »

 

Malgré que  des misérables intellectuels tunisiens obsédés par l’antisionisme soutiennent le boycott,  beaucoup de Tunisiens ont défendu l’humoriste, à l’instar de Yamina Thabet, présidente de l’Association tunisienne de soutien des minorités (ATSM), qui a indiqué que cet appel au boycott s’apparente à un acte anti-juif.

 

Souhail Ftouh

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