La sainte alliance n’est pas à une contradiction près dans sa collaboration avec l’islam. Chaque jour qui passe, voit de nouvelles révélations s’étaler au grand jour pour démontrer cette collusion islamo-occidentale. Le but recherché par l’Occident mercantile est de faire triompher la doctrine marchande (de bazar) de la religion de paix et d’amour. Cette religion de la certitude lui sert d’instrument pour que le capitalisme règne en maître absolu au nom d’Allah dans l’aire arabo-islamique où l’analphabétisme, la pauvreté, le sous-développement, l’ignorance, le fatalisme, la frustration, le népotisme, l’autocratisme, l’apartheid, l’esclavage, la ségrégation religieuse, la servilité et la démographie galopante sont omniprésents.

L’islam concourt au retard économique et politique des musulmans qui sont prisonniers des dogmes qu’ils ont hérités du Dieu de la Mecque depuis 610 de l’ère chrétienne. Pour le moment, il n’y a aucune perspective pour qu’ils puissent sortir du glacis mahométan quoi qu’en disent les colporteurs, les exhibitionnistes, les danseuses du ventre, les tambourins et les prédicateurs du fameux printemps arabe. La barbarie contenue dans l’islam est tellement ancrée dans les esprits des masses incultes musulmanes que ce n’est pas demain que le soleil de la liberté brillera au-dessus de leurs têtes. N’en déplaise aux pseudo-intellectuels musulmans qui ne veulent pas reconnaître que l’islam est la cause primordiale de l’aliénation dans laquelle ils se débattent…

Dans une étude confidentielle faite le 14 février 1946 (déclassifiée en 1979) du service militaire de renseignements du département américain de la défense, il est écrit : « A de rares exceptions près, les états (du monde musulman) sont, l’ignorance, la stagnation.

Ce monde est plein de mécontentements et de frustrations, mais aussi d’une conscience exacerbée de son infériorité et de détermination à obtenir certaines améliorations. Deux aspirations fondamentales s’opposent ici de front, et cette confrontation est génératrice de conflits. Ces aspirations se révèlent dans les comptes rendus quotidiens de tueries et d’actes de terrorisme, de groupes de pression dans l’opposition ainsi que de nationalisme brut et d’expansionnisme pur présentés comme des manœuvres diplomatiques…. La première de celles-ci, c’est la puissance qui fut la leur et qui leur permit non seulement de régner sur leurs propres terres, mais aussi de vaincre la moitié de l’Europe. Et ils souffrent de constater leur dénuement économique, culturel et militaire actuels. Ainsi, leur conscience collective est soumise à une pression croissante. Ils (les musulmans) veulent reconquérir leur indépendance politique par tous les moyens possibles et tirer eux-mêmes profit de leurs ressources. La région islamique est affligée d’un complexe d’infériorité, et ses actes sont aussi imprévisibles que ceux de tout individu soumis à de telles motivations. »

A vrai dire, les musulmans sont malades de l’enseignement coranique… Ils ne veulent pas ouvrir les yeux sur les causes qui ont provoqué leur retard dans tous les domaines de la vie pour ne pas se déjuger. Les fautifs de leur sous-développement, ce sont les autres. Ils ne sont que de pauvres victimes du colonialisme, ils n’ont jamais envahi aucun pays. L’histoire, ils la récusent.
Le rapport continue en précisant qu’: « une bonne compréhension du monde musulman ainsi que des tensions et des contraintes internes et externes qu’il subit est donc un élément indispensable de travail de base des services de renseignements. »

De fait, les pays musulmans, et notamment arabes, se sont retrouvés pris en tenaille dès leur indépendance entre la compétition Est-Ouest et la création de l’état d’Israël en 1948. Au lieu d’essayer de comprendre la situation vécue et de raisonner pour contourner les obstacles ainsi dressés devant eux, afin de s’émanciper, ils se sont lancés dans la surenchère islamique qui les a conduits droit dans le mur en faisant d’eux des marionnettes aux mains des puissants de ce monde.

Les états arabes nés après la deuxième guerre mondiale, sont divisés en deux blocs. Le premier de type monarchique vassal des Etats-Unis et du monde occidental, le second de type nationaliste et populaire, allié de l’ex-Union Soviétique. Mais les deux sont des régimes dictatoriaux où les mots démocratie et liberté n’ont pas le droit d’être prononcés publiquement.
Les deux systèmes sont sous le joug d’un arbitraire qui permet à une minorité de conserver le pouvoir et de maintenir les masses ignares dans une totale dépendance politique, religieuse et sociale. L’islam favorise le despotisme des gouvernants dans les deux systèmes en plaçant la majorité de la population à leur merci.

L’Occident a été à l’affût pour instrumentaliser l’islam afin d’endiguer l’influence de l’Union Soviétique dans le monde arabo-islamique. Le wahhabisme et la confrérie des frères musulmans ont été pris en charge par les services spéciaux occidentaux et notamment américains pour contrer leur ennemi du moment. Il faut croire que le coran est devenu une arme redoutable aux mains de l’Amérique pour terrasser ses ennemis, dès le début des indépendances des pays islamiques ( à partir des années quarante).
Depuis la fin de la deuxième guerre, l’islam reste un puissant levier pour la défense des intérêts occidentaux dans le monde islamique. L’exemple du conflit syrien en est la preuve…
Pourquoi y-a-t-il une forte poussée de construction de mosquées dans le monde, en particulier dans les pays islamiques et occidentaux notamment en Europe?

Eh bien ! Les mosquées ont joué un rôle important durant la guerre froide. Le transfert des masses d’argent générées par le pétrole à compter du premier choc pétrolier en 1973 jusqu’en 1979 a permis aux monarchies arabes Golfe Persique et en particulier à l’Arabie Saoudite d’inonder de pétrodollars les associations islamiques partout à travers le monde où c’était possible de construire des mosquées afin de propager leur idéologie wahhabite.

La générosité de l’Arabie Saoudite n’est pas innocente ; c’est une démarche initiée par les Etats-Unis pour unifier les musulmans afin d’ériger un rempart contre le communisme. La bannière de l’islam reste mobilisatrice. L’alliance américano-saoudienne s’est appuyée sur l’islam politique qui a pris le contrôle des associations caritatives et estudiantines. Le mouvement islamiste devint populaire auprès des couches sociales les plus défavorisées ainsi qu’auprès de certains intellectuels hostiles au nationalisme arabe sectaire. En Europe où vit une forte communauté musulmane, l’implantation des mosquées s’inscrit dans une démarche culturelle, et fut encouragée par les pouvoirs politiques toutes tendances confondues. Ils ignoraient alors qu’ils avaient introduit le loup dans la bergerie… Pour eux à cette époque, construire une mosquée était une réponse naturelle aux aspirations religieuses des musulmans se trouvant sur leur territoire. Finalement, ils se sont fait berner tels des novices en la matière. Malheureusement, ces mêmes politiques continuent d’ignorer le danger que fait peser l’islam sur leur territoire et la cohésion sociale de l’Europe.
L’instrumentalisation de l’islam est un long processus qui continue à jouer un rôle déterminant dans les relations internationales actuelles et qui est loin d’être terminé.

Après avoir domestiqué l’islam sunnite avec la complicité des wahhabites saoudiens et des frères musulmans, l’Occident a pris en charge à son tour l’islam chiite. C’est à partir de Neauphle-le-Château dans la banlieue parisienne que l’imam Khomeiny lançait ses fatwas incendiaires pour renverser la monarchie Pahlavi d’Iran considérée comme impie. D’ailleurs, c’est suite à la rencontre entre la secte des frères musulmans et le clergé chiite de Nadjaf et de Karbala ( Irak) que l’islam politique a pris racine en Perse, sous la surveillance de la CIA. La ceinture verte s’est mise alors en place pour contrer l’URSS.

Une fois rentré en Iran (1979) , Khomeiny a transformé l’islam chiite en un islam politique combattant. La stratégie de l’oncle Sam a bien fonctionné : les deux branches les plus importantes de l’islam ont sécrété leurs radicaux qui ont commencé à s’invectiver en se menaçant. Les deux antagonistes développent auprès de leurs ouailles des arguments pour faire la peau du camp d’en face. La CIA a réussi à faire revivre la bataille du chameau en sommeil depuis treize siècles, dans l’esprit musulman (guerre Irak-Iran, conflits confessionnels en Irak et en Syrie…). Chapeau !

L’Afghanistan donna l’occasion aux islamistes du monde entier d’aiguiser leurs armes. Le djihad contre les mécréants communistes était sur toutes les bouches dans les chaumières du Maroc, jusqu’en Indonésie. Un seul ennemi : le communisme.

Le motif du retard des musulmans n’est pas dû aux dictatures qui ont accéléré l’islamisation des sociétés par la terreur ni aux puissances étrangères qui font de l’ingérence dans leurs affaires intérieures, mais par les enseignements coraniques qu’ils reçoivent matin et jour. Quand des voix et pas des moindres (les oulémas qui sont écoutés par la masse musulmane) estiment que leur salut passe par la résurrection de leur héritage islamique, en prônant un retour aux mœurs et usages de la grandeur de leur histoire islamique passée, il y a une OPA délibérée qui est lancée par l’islam politique pour les soumettre au bon vouloir du prince par la terreur théocratique, la misère matérielle et le ressentiment d’être des laissés pour compte. Ces oulémas chatouillent leur orgueil mal placé pour les exciter. Mais ils ignorent que la résurrection du passé musulman avec ses horreurs heurte les autres cultures mondiales qui ont pris une longueur d’avance sur l’islam en tant qu’épine dorsale de la civilisation islamique.

Les musulmans se débattent dans leurs contradictions. Entre la raison et la soumission aveugle à la violence sacrée, ils ont choisi de se plier aux oukases du Dieu de la Mecque. Alors pourquoi s’en prennent-ils au reste de l’humanité ? Ne sont-ils pas atteints de schizophrénie ?

L’islam n’a pas encore compris les bouleversements économiques et géostratégiques dans le monde et pense qu’il est capable de sortir de son sous-développement par sa seule capacité créatrice et son « glorieux passé ». Il est évident que son retard est dû essentiellement à son dogmatisme et son refus de regarder le monde autrement que par sa devise : le territoire de la paix (dar el islam) et celui de la guerre (dar el harb).

Hélas, les musulmans semblent oublier que depuis quelques siècles, ils n’ont plus l’initiative de la guerre, désormais, elle se déroule sur leur territoire. Et ils en sont les cobayes.

Le djihad globalisé lancé par Al-Qaïda permet à l’Occident d’expérimenter de nouvelles armes ayant pour cibles les amoureux du djihad. Les drones américains en sont les preuves…

Les musulmans oublient que sans le renchérissement du pétrole à partir des années 1970 et le transfert de richesses sans effort net au monde de l’islam, ce dernier serait en recul dans de nombreuses contrées où il est dominant. Et les Etats-Unis ont contribué à le maintenir à flot dans leur guerre contre le communisme mais ils ont sous-estimé sa résurrection qui leur a été fatale le 11 septembre 2001. Malgré cette tragédie, l’islam reste pour le moment l’allié de l’oncle Sam. La preuve de cette proximité est le conflit syrien où l’Occident arme et conseille ouvertement les djihadistes sponsorisés par les monarchies théocratiques arabes, les pays qui sont les plus rétrogrades sur terre. L’Occident commet encore une erreur stratégique en consolidant le fascisme islamique.

Et pour la première fois dans l’histoire humaine, le monde assiste à la guerre religieuse entre sunnites et chiites, en direct grâce à la chaine de télévision satellitaire qatarie Al Jazzera, avec un parti pris flagrant.
Sans l’alliance entre la première puissance mondiale et l’islam, le monde arabo-islamique aurait pu faire quelques avancées vers la modernité, malheureusement ces circonstances historiques désastreuses ont fait que la stagnation et l’arriération des musulmans n’ont fait que s’amplifier. Leur réveil n’est pas pour demain tant qu’ils s’accrochent désespérément à la religion de Mahomet.

Hamdane Ammar

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