Plutôt que de commémorer la journée internationale de la violence faite aux femmes, a on devrait plutôt commémorer les victimes de la barbarie machiste partout dans le monde et tout particulièrement dans les pays musulmans où la femme est réduite à l’état d’esclave, une vulgaire marchandise.

Déjà qu’en France et malgré l’arsenal juridique protecteur des droits de la femme, une femme meurt toutes 60 heures sous les coups de son compagnon. Ailleurs, c’est certainement pire encore.

De telles statistiques aussi morbides ne devraient pas être de cours de nos jours. Mais, il y a des pays où de telles statistiques n’existent pas. Ou quand une femme meurt sous les coups de son concubin(j’emploie ce terme à escient), c’est juste considéré comme un châtiment et qu elle a donc eu ce qu ele mérite parce que la loi de la jungle, en l’occurrence la charia, l’autorise.

Comme elle légitime les brimades, le harcèlement sexuel, la violence corporelle, la lapidation, l’humiliation, bref le harcèlement moral.

Quand la violence est habillée dans le linceul noir du sacré elle ne peut être qualifiée comme telle dans les pays qui appliquent la loi canon de la charia. Une femme acculée au suicide à cause de ses conditions de vie avilissantes et attentatoires à la dignité humaine peut-on qualifier cela de meurtre au premier degré ?

Quand une femme est privée de ses droits humains les plus élémentaires au nom du sacré n est ce pas aussi de la violence morale qui finit par devenir de la violence physique ayant entraîner la mort de quelqu’un qui n’ a plus d autre alternative possible soit la mort soit la prison à vie ?

En définitive, dans un Etat de droit, la condition féminine n’est pas hélas reluisante, alors quid de la condition féminine dans les sociétés de non-droit et de théocratie religieuse ?

Dans les sociétés humaines une femme a les moyens de recours juridique pour agir et se faire accompagner dans ses démarches, dans les sociétés déshumanisées et obscurantistes, vivant sous le poids écrasant de la religion et dominées par le sacré, les femmes n’ont ni de protection juridique ni la possibilité de circuler librement et en aurait-elle la possibilité elles ne pourraient agir sous peine de violer le sacré et de commettre une apostasie.

Conséquence pour la victime, elle devient coupable et le bourreau est blanchi comme le rapporte Touria Tiouli dans son livre Brisée: » Enlevée et violée par trois Emiratis alors qu elle porte plainte, elle se retrouve inculpée de relations sexuelles hors mariage! »

Dans les Etats théocratiques, le violent n est jamais l’auteur de l’acte, qui jouit d’une véritable impunité juridique, c’est toujours la femme qui de statut de victime comme c’est le cas dans les Etats de droit devient coupable.

Il est grand temps que les Nations Unies fassent oeuvrent pour une loi universelle contre toutes les formes de violence faite aux femmes et opposables à tous les Etats membres sans exclusive.

Qu’on en finisse avec l’exception des Etats islamiques dès qu’il s’agit de les faire adhérer aux chartes universelles qui touchent les droits fondamentaux des hommes et des femmes ainsi que les enfants.

ALEM BEN AMMAR

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