Les autorités marocaines ont suspendu, depuis une semaine, les activités du bureau d’Al-Jazira à Rabat et ils ont décidé le retrait des accréditations du personnel de la chaîne.

Cette suspension fait suite à de « multiples manquements aux règles du journalisme sérieux et responsable reprochés à la chaîne quatarie d’information » a précisé le ministère de la Communication.

Le département de la communication justifie aussi la mesure « par manquements graves aux règles d’un journalisme sérieux et responsable ».
Les autorités marocaines reprochent à Al-Jazeera, en particulier, la manière dont elle traite les dossiers relatifs aux islamistes et à l’affaire du Sahara occidentale.

La chaîne satellite Al-Jazira a vivement condamnée la suspension des activités de son bureau Rabat et affirmée que la décision des autorités marocaines n’influerait pas sur sa ligne éditoriale pro-islamiste.

Cette nouvelle affaire n’est pas le première confrontation entre le gouvernement marocain et Al Jazira. Ainsi, en 2008, le chef du bureau de la chaîne à Rabat avait fait l’objet de poursuites pour « diffusion de fausses nouvelles « .

Al-Jazira mène depuis une dizaine d’année une politique éditoriale proche des projets islamistes .Que se soit à Gaza, au Yémen ou au Maroc, cette chaine sert de moyen de propagande pour les terroristes islamistes.

Dans l’« affaire Belliraj » au Maroc (1) on a constater, par exemple, que durant deux mois (février- Mars 2008) la chaine quatari a pris un engagement clair en faveur des coupables islamistes.

Quand Chakib Benmoussa, le ministre marocain de l’Intérieur, a réuni la presse le 20 février 2008, pour annoncer le démantèlement d’un dangereux réseau terroriste, Al-Jazira dénoncait les abus de la police marocaine et criait au scandale contre un complot monté par les services marocains.

Selon les enquêteurs marocains, le réseau, démantelé via l’arrestation de trente-cinq personnes aux profils hétéroclites (du gardien de voiture au pharmacien, du policier au gérant d’hôtel, du militant socialiste au correspondant d’Al Manar, la chaîne du Hezbollah libanais…) aurait des liens avec Al Qaïda, le Groupe islamique combattant marocain (GICM) et l’ancien Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC algérien, devenu branche d’Al Qaïda pour le Maghreb islamique).

Ses cibles potentielles restent imprécises, mais l’arsenal découvert à Casablanca et Nador -kalachnikovs, pistolets mitrailleurs…avait constitué la plus grosse saisie d’armes du Maroc (2).

Peu enclin à se contenter de la version marocaine, Al-Jazira a exigée des preuves « et non des aveux, habituellement arrachés sous la torture quand il s’agit d’affaires de terrorisme » lance la chaine islamiste.

Au Maroc, le choc était surtout de la présence, parmi les prévenus, de trois leaders de partis islamistes réputés modérés (Mustapha Moâtassim, Mohamed Amine Regala et Mohamed Merouani) : c’est une « première » depuis le début de la lutte anti-terroriste en 2003 au lendemain des attentats du 16 mai. Ils représenteraient le visage lisse et légal d’une structure clandestine et armée visant la déstabilisation du régime.

L’idée est loin de convaincre les journalistes d’Al-Jazira vue que les racines idéologiques présumées du réseau Belliraj, où se mêleraient accointances avec le salafisme djihadiste d’Al Qaïda et le chiisme du Hezbollah, paraissent improbables aux yeux des journalistes de la chaine arabophone.

A l’heure où polices et services du Maroc et de Belgique, mais aussi le FBI et la CIA planchent sur le sujet, Al-Jazira criait « Un grossissement volontaire de cette affaire » et accusait le Royaume de vouloir décrédibiliser les islamistes du Parti Justice et développement (PJD).

Al-Jazira est reponsable de la montée actuelle de l’islamisme dans la société marocaine et dans le reste des pays arabes en général. Elle compte un public moyen de 70 millions de téléspectateurs quotidiens.

Le nom Al-Jazeera a commencé à circuler lorsque la chaîne, au lendemain des attentats du 11-Septembre 2011 diffuse les déclarations vidéo d’Oussama Ben Laden et d’autres leaders d’Al-Qaida.
La télévision avait alors immédiatement été soupçonnée de soutenir l’organisation des terroristes islamistes.

Populiste, propagandiste, favorable à d’Al-Qaida et au Hamas. Les soupçons de terrorisme sont aujourd’hui nombreux autour d’Al-Jazeera.

Les images des opérations défensives israéliennes dans la bande de Gaza occupent toujours en permanence l’écran de télévision satellite d’Al-Jazira. « Gaza sous le feu » c’ était le titre choc qui a voulu fustiger la riposte israélienne de décembre 2008 « Plomb Durci » contre les miliciens islamistes.

Dés lors une intense activité de propagande fut alors déclenchée par chaîne quatarie. Le Hamas avait presque obtenu ce qu’il voulait de cette guerre. (A rappeler que le Hamas n’a pas combattu sur le terrain, mais seulement il s’est contenter d’une guerre des images durant que ses chefs étaient cachés dans les sous-sols de Gaza et d’autres logés dans des palaces de luxes en Syrie). Il souhaitait des images de corps déchiquetés, exhibés sans la moindre pudeur, des panaches de fumée au-dessus de la ville, des mères qui criées aux écrans, des enfants manipulés et exposés aux dangers .Bref, Al-Jazira a fait une instrumentalisation politique des images pour le compte du Hamas.

Al-jazeera sur ce conflit, a travaillé sous les ordres du Hamas. Comme à Hollywood, tout était montré dans les moindres recoins de l’horreur, sans scrupules ni dignité. L’arme fatale du Hamas contre Israël, c’est bien les images des victimes, raison pour laquelle, les fous de D… n’ont même pas pris la peine de combattre, il leur suffit (mais cela fait froid dans le dos de la dire) de prendre 1000 femmes et enfants comme boucliers humains et l’affaire est joué, Al-jazeera fait le reste.

Cette chaine qui inciterait à la compassion pour le Hamas et Gaza n’a jamais rapportée le moindre faits sur la réalité de l’intensification des tirs d’obus et de roquettes des groupes terroristes palestiniens de la bande de Gaza (plus de 8 000 missiles et roquettes ont été tirés depuis qu’Israël s’est retiré unilatéralement de la région en août 2005).

Al-jazeera ne s’est pas émue du sort des victimes israéliennes des bombardements quotidiens du Hamas envoyées systématiquement sur les populations civiles , alors que l’État hébreu a continué de fournir électricité et aide humanitaire aux Palestiniens de la bande de Gaza.

La tendance de la chaîne Al-jazeera est donc foncièrement islamiste, voir même complice des radicaux de tout bord et cela s’explique probablement en partie la décision de suspendre ses activités Rabat.

Il faut espérer que Jérusalem puisse aussi agir contre le danger que représente cette chaine arabophone qui fait chaque jours un battage médiatique sur Israël, dont elle bénéficie pourtant de toutes les facilités de travail sur le sol israélien malgré quelle est responsable de la majeure partie de la désinformation et elle est également en partie responsable de l’image diffusée dans le monde attestant d’une soi-disant crise humanitaire dans la Bande de Gaza. Les journalistes d’Al-jazzera se trouvaient mémé sur le bateau turc ‘Marmara’ et ils ont participé en mai dernier au lynchage médiatique d’Israel.

Al-jazeera est financé à hauteur de 100 millions de dollars par an par le gouvernement de la Doha. Au niveau de sa politique éditoriale, elle est donc alignée sur la position du Qatar qui se situe plutôt dans le camp proche de la Syrie, de l’Iran et la Turquie qui soutient la « résistance du Hamas », et non dans celui proche du Maroc, de l’Égypte, de la Jordanie et de l’Arabie Saoudite, qui critiquent ouvertement l’organisation palestinienne.

Ftouh Souhail, Tunis

(1) Abdelkader Belliraj est désigné par les autorités judiciaires marocaines comme le cerveau d’un réseau islamiste terroriste, il a été arrêté au Maroc dans ce cadre en février 2008.

(2) Cette structure clandestine et armée aurait été créé à Tanger en 1992, et principalement financé par de l’argent issu de hold-up (casse historique de la Brink’s au Luxembourg en 2000) puis blanchi dans des projets touristiques et immobiliers entre Marrakech, Casa, Agadir et Fès. Son chef présumé s’appelle Abdelkader Belliraj, un Belgo-marocain de 50 ans, à qui la police marocaine attribue six assassinats politiques en Belgique fin des années 1980, jusqu’ici non élucidés, et qui aurait aussi été un informateur de l’Etat belge.

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