Dans un nouveau bilan, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) estimait que plus de 10.000 personnes ont été tuées en Syrie par les forces du régime de Bachar al-Assad, depuis le début de la révolte, voilà un an. Toujours selon ces données, il y aurait également plus de 3.000 disparus. L’organisme Awaz affirme qu’au moins 489 enfants ont été tués et 625 personnes torturées à mort depuis le début des émeutes pro-démocratiques.

Plus de 50.000 personnes ont fui le pays pour les pays voisins depuis le début du mouvement de révolte contre le régime en mars 2011.

La question qui se pose aujourd’hui, devant ce drame syrien interminable, où sont les flottilles pour la Syrie ? Où sont les courageuses embarcations de propagande à la façon du cirque habituel en destination des cotes de Gaza ?

Les contenus des flottilles sont plus indispensables aujourd’hui pour la Syrie que pour Gaza, vu la situation humanitaire tragique dans ce pays. Pourquoi les arabes ne font-ils pas tous ce genre de flottilles pour les syriens alors que des milliers de familles auraient besoin de leur service ? Comment expliquer qu’en un an, alors que ce dictateur de Damas massacre sa propre population et les chars syriens encerclent une dizaine de villes et villages, aucune flottille arabe n’a oser s’approcher des cotes syriennes ?

Les arabes sont en train de prouver qu’ils sont incapables d’assumer la solidarité avec les syriens au bord de la famine, par contre lorsequ’il s’agit de Gaza les victimes deviennent des modèles mythiques ! Ce qui est sur, c’est que Gaza, est un sujet qui intéresse beaucoup les masses hypocrites des pays arabes, mais alors beaucoup s’en servent lorsqu il s’agit de s’en servir contre Israël ! Ils préfèrent cette belle fiction sur Gaza « de la prison à ciel ouvert » comme un théme favori de la campagne médiatique et diplomatique, à l’échelon international, contre Israel.

A l’occasion du premier anniversaire du soulèvement populaire contre le régime de Bachar el Assad, le Programme alimentaire mondial (PAM) a publié des données selon lesquelles 1,4 millions de personnes souffrent d’insécurité alimentaire en Syrie.

Le pain ayant disparu des rayons des supermarchés et des épiceries de Damas, de longues files d’attente se sont formées devant les boulangeries de la capitale syrienne, rapporte un correspondant de l’agence russe RIA Novosti sur place. Les autorités justifient cette pénurie par la nécessité de fournir du pain dans les « points chauds » du pays, notamment dans la banlieue est de Damas où l’armée mène depuis plusieurs jours une opération antiterroriste.

Malgré ces affirmations, les habitants de Damas craignent que cette crise du pain ne vienne compléter toute une série de pénuries, dont celle de gaz et de carburants diesel utilisés pour le chauffage.

Ftouh Souhail

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