L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) entame cette semaine à Paris une nouvelle Conférence générale déterminante pour la demande d’adhésion de l’Autorité palestinienne sous le nom d’Etat de Palestine.

L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a ouvre ce mardi 25 octobre 2011 sa 26e Conférence générale à Paris. Les 193 États membres de l’ONU devront se prononcer pour ou contre la reconnaissance de l’AP en tant qu’Etat membre à part entière de l’UNESCO. Plus tôt ce mois-ci, le Conseil exécutif de l’UNESCO a recommandé la reconnaissance de l’AP comme Etat membre à part entière.

Les Palestiniens comptent présenter au Patrimoine mondial de l’UNESCO les candidatures d’une vingtaine de sites, a indiqué le ministre palestinien des Antiquités et de la Culture, Hamdan Taha. En première position sur cette liste Bethléem, lieu de naissance de J-C, mais aussi Hébron, où se trouve le Caveau des Patriarches un site révéré à la fois par les juifs et les musulmans, Shehem (Naplouse) et Jéricho, une des villes les plus anciennes de l’humanité.

La recommandation, initiée par le groupe des pays arabes, va être soumise à la fin du mois à la Conférence générale de l’UNESCO. Pour que la Palestine obtienne un statut d’Etat membre à l’UNESCO, la Conférence doit approuver la recommandation par une majorité des deux tiers de ses 193 membres, lors de sa session qui aura lieu du 25 octobre au 10 novembre à Paris où siège l’organisation.

Les États-Unis appellent tous les pays de l’Unesco à « voter non » à la recommandation du conseil exécutif de cette agence de l’ONU d’attribuer à la Palestine un statut de membre à part entière, a indiqué le 5 octobre 2011 l’ambassadeur américain auprès de cette organisation, David Killion, dans un communiqué publié sur le site web de la mission américaine à l’Unesco.

L’Espagne a annoncé qu’elle voterait « oui » à la recommandation du conseil exécutif de l’Unesco d’attribuer à la Palestine un statut de membre à part entière. Mais « dans tous les cas, le gouvernement anticipe qu’il votera en faveur de cette recommandation lors de la Conférence générale si le vote a lieu et qu’aucune position commune européenne n’est trouvée », déclare le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Cependant, «l’UNESCO n’a pas été créée pour décider de qui est un pays et qui ne l’est pas », s’exclament les représentants israéliens.

Ftouh Souhail

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