Les juifs sont connus comme étant des gens du livre, et il s’avère que Tel Aviv est considérée comme la ville des lecteurs.

Selon une liste compilée pour la Journée mondiale du livre 2018 par The Independent, Tel Aviv se classe parmi les meilleures villes littéraires avec Paris, Dublin et Séoul, grâce à ses rues qui portent le nom d’écrivains célèbres, où résidaient Rachel Bluwstein et Chaim Bialik, dont l’ancienne maison est régulièrement visitée – et un musée de la ville.

La municipalité de Tel Aviv crée sa première bibliothèque de rue sur le boulevard Rothschild avec un salon de lecture à ciel ouvert équipé de chaises longues pour prolonger le plaisir de lire. Les livres des bibliothèques itinérantes sont proposés en cinq langues: anglais, arabe, russe, français et hébreu.

Avec 860 bibliothèques publiques dans le pays, le système de lecture publique gratuit et accessible à tous est aujourd’hui un acquis en Israël. Et 300 jours de soleil par an, cela a donné des idées au maire de Tel Aviv !

Même si Tel-Aviv dispose de 22 bibliothèques publiques et que plus de 400 000 livres sont empruntés chaque année, la municipalité ne cesse d’innover pour favoriser l’accès aux livres et à la culture. Elle développe des bibliothèques non-conventionnelles, en plein air.

Des bibliobus s’arrêtaient dans différents points de la ville pour permettre aux résidents et aux touristes d’emprunter des livres .Puis l’été dernier, la municipalité inventa les toutes premières bibliothèques de plage.

La ville a crée en 2014 sa première bibliothèque de rue sur le boulevard Rothschild avec un salon de lecture à ciel ouvert équipé de chaises longues pour prolonger le plaisir de lire.

Les livres des bibliothèques itinérantes sont proposés en cinq langues: anglais, arabe, russe, français et hébreu.

Il y a un bruit qui court que ceux qui préfèrent lire sur leurs tablettes viennent aussi s’installer pour profiter de la quiétude de lieux puisque le wifi est disponible gratuitement partout dans la ville.

De ses rues portant des noms de poètes aux bibliothèques sur les plages, la ville en bord de mer est en haut du classement.

Les grands poètes Rachel Bluwstein (généralement appelée Rachel, ou Rachel the Poet) et Chaim Bialik ont vécu ici, et de nombreuses rues portent le nom d’écrivains célèbres.

Le musée Eretz Israël met en valeur le meilleur de la culture israélienne des écrivains aux artistes dans une série d’expositions tournantes, tandis que l’ancienne maison de Bialik (sur, vous l’aurez deviné, rue Bialik) est un arrêt régulier des visites de la ville. Le meilleur endroit pour lire, cependant, est incontestablement sur la plage – dans une ville chaude, c’est encore mieux que la culture de café, et plusieurs plages ont prêté des bibliothèques de livres en plusieurs langues. Tout écrivain israélien se marie bien avec un limonana (limonade à la menthe fraîche).

Les plages de Tel Aviv proposent même des bibliothèques où l’on peut emprunter des livres en plusieurs langues, le sable chaud et les chaises de plage – c’est idéal pour lire.

 

 

Le maire de Tel Aviv, Ron Huldai, à la bibliothèque mobile.

Puisque nous parlons de villes littéraires, nous mentionnerons Jérusalem, une autre ville littéraire, avec sa propre collection de littérature, y compris S.Y. Agnon, Yehuda Amichai, A.B. Yehoshua, Aharon Appelfeld, et d’autres. La ville est magique pour s’asseoir, lire et contempler.

Il y a la bibliothèque nationale, avec un nouveau bâtiment en construction, même si le bâtiment existant offre une salle de lecture très calme pour les chercheurs de tous horizons.

La salle de lecture de trois étages prévue pour la nouvelle Bibliothèque nationale d’Israël, avec une lucarne massive au toit. (Avec la permission de la Bibliothèque nationale d’Israël)

Pour lire confortablement, essayez Tmol Shilshom, le café bien-aimé rendu célèbre par l’écrivain lauréat du prix Nobel de Jérusalem S.Y. Agnon. Vous pouvez également vous rendre chez lui à Talpiot, rue Klausner, du nom de l’historien Josef Klausner qui vivait juste en haut. Il y a un grand banc ombragé à l’extérieur, surplombant la vue en direction de la mer Morte

Souhail Ftouh 

 

 

 

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