A l’occasion de la fête musulmane du sacrifice (Aïd al-Kébir), Israël a relâché 45 prisonniers palestiniens membres du Fatah, parti du chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, a annoncé mardi le journal israélien en ligne Y-Net.

L’amnistie coïncide avec la fête musulmane qui débute ce mardi et a pour but de consolider les positions du leader du Fatah, Mahmoud Abbas.
Le leader palestinien Mahmoud Abbas a réaffirmé néanmoins qu’il refusait de reprendre les négociations directes avec Israël.

Les autorités israéliennes relâchent régulièrement les membres du Fatah. Les prisonniers amnistiés ont dû remettre leurs armes et s’engager à ne plus mener d’activité anti-israélienne. Certains hommes graciés bénéficient dorénavant d’une liberté de mouvement totale à travers la Judée-Samarie alors que d’autres ont l’interdiction de quitter leurs villes sous contrôle exclusif de l’AP.

L’initiative israélienne a été réalisée en vertu d’un accord d’amnistie signé entre Israël et l’Autorité palestinienne, il y a trois ans, lors du coup d’Etat du Hamas dans la bande de Gaza.

En juin dernier, 73 autres Palestiniens avaient bénéficié de cette mesure, y compris Kamel Ghanam, l’un des chefs du groupe terroriste des Brigades des martyrs d’Al-Aqsa.

Alors que les mouvements palestiniens gardent Gilad Shalit dans des conditions inhumaines, les détenus palestiniens sont libérés à chaque fois en signe d’apaisement. Gilad Shalit n’a droit à aucune visite alors que les prisonniers du Hamas reçoivent des visites chaque jour.

Peut être les assassins islamistes, eux mêmes, auront ils une prise de conscience de la surréaliste inégalité de traitement entre les prisonniers israéliens ou autres du monde islamique et celui dont ils bénéficient malgré leur hargne, leurs mensonges et leur haine.

Ftouh Souhail

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