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L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a annoncé le 01 février 2016 que l’infection au virus Zika est une urgence de santé publique de portée internationale. Suite à cette annonce, le ministère de la Santé israélien précise bien que le risque de circulation du virus Zika reste quasi nul dans le pays la surveillance sanitaire et la riposte ont été renforcées  tel que recommandé par l’OMS.

 

Le virus Zika est un Flavivirus émergent transmis par des moustiques appartenant à la famille des Culicidae et au genre Aedes dont principalement Aedes aegypti et Aedes albopictus , identifié pour la première fois chez l’homme en 1952 en Ouganda et en République-Unie de Tanzanie. En Israël, selon les données de la surveillance entomologique régulière, l’Aedes albopictus n’a jamais été identifié, l’Aedes egypti n’a plus été identifié.

 

Néanmoins, pour faire face à tout risque d’introduction du virus Zika  en Israël les autorités proposent notamment de renforcer la surveillance sanitaire pour repérer tout cas suspect, d’appliquer les recommandations standards de l’OMS de désinsectisation des aéronefs et les aéroports,  d’informer les professionnels de la santé et le grand public en particulier les femmes enceintes- avec rappel des mesures de prévention et de protection individuelle et collective par l’organisation de séminaires de formation et d’information et d’identifier des domaines prioritaires de la recherche concernant cette maladie et ses complications possibles.

 

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Le ministère de la Santé israélien procèdera, par ailleurs, à une stratégie de communication destinée au grand public et aux professionnels de la santé. Ainsi des communiqués de presse et des dépliants seront diffusés  et des séminaires d’information et de sensibilisation seront organisés.

 

 

Le ministère précise que toute personne présentant une symptomatologie évocatrice de la maladie (hyperthermie conjonctivale, arthralgie, myalgie) survenant dans les 12 jours suivant le retour d’une zone touchée par le virus doit consulter un médecin.

 

 

 

 

Les services de santé publique du ministère de la Santé tiennent des discussions avec des professionnels dans divers domaines (épidémiologie, gynécologie, spécialistes en médecine fœtale, spécialistes de maladies infectieuses, pédiatres, banque du sang et laboratoire) dans le but de former des directives détaillées pour les personnes revenant des pays endémiques atteints du Zika.

 

 

Rappelons que le virus Zika est un virus bénin en apparence mais pouvant provoquer une grave malformation congénitale. Selon l’OMS, le Brésil a notifié en mai 2015 son premier cas de maladie à virus Zika. Depuis lors, la maladie s’est propagée d’une manière explosive dans le pays et a gagné 22 autres pays de la région en date du 27 janvier 2016.

 

Souhail Ftouh

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