Par JNS

De nombreux étudiants des campus universitaires entendent aujourd’hui le mensonge selon lequel Israël a assassiné des manifestants innocents, pacifiques et non armés dans la bande de Gaza. Ils entendent dire que les forces de défense israéliennes ciblent spécifiquement les femmes et les enfants lorsqu’elles déplacent les Palestiniens pour faire de la place aux colonies juives. Ils entendent ces accusations de la part de professeurs et de gouvernements d’étudiants. Maintenant, ils les entendent aussi de la part de leurs politiciens, y compris les commentaires largement critiqués des représentantes Ilhan Omar (D-Minn.) et Rashida Tlaib (D-Mich.), la première accusant Israël d’ « hypnotiser le monde » pour qu’il ignore ses « méfaits » à Gaza, et la seconde prévoyant d’emmener des législateurs américains en Cisjordanie pour rencontrer directement des réfugiés palestiniens déplacés et entendre la « vérité » sur les séquelles des guerres avec Israël (guerres déclenchées par des Arabes contre des Juifs).

Ce que ces étudiants n’entendent généralement pas, c’est le fait que la grande majorité des personnes tuées et blessées lors des émeutes hebdomadaires de la « Marche du retour » sont des agents du Hamas ou des personnes armées qui tentent de s’infiltrer à la frontière israélienne. Ces soi-disant « manifestations pacifiques » se déroulent avec des armes de poing, des engins incendiaires et des explosifs, et des pneus sont brûlés pour servir de couverture à ceux qui cherchent à franchir la frontière pour attaquer des civils israéliens. Le fait qu’ils utilisent des femmes et des enfants comme boucliers humains pour dissimuler ces activités n’arrange rien.

Il suffit de quelques minutes de recherches délibérées sur Google pour découvrir ces faits, et pourtant de nombreux étudiants supposent aveuglément que les accusations délirantes de violations des droits de l’homme par Israël sont vraies. Le problème est qu’ils ne sont pas armés d’informations. Et la réponse réside dans la connaissance de la nakba, la « catastrophe » que les Arabes associent à la création de l’Israël moderne et à la tentative qui en a résulté de détruire le seul État juif au monde.

Les étudiants progressistes en sont venus à croire qu’en 1948, Israël a mis en œuvre une politique de nettoyage ethnique et expulsé de force 750 000 Palestiniens afin d’assurer une supermajorité juive et de faire de la place à l’immigration juive. Ils pensent également qu’Israël a agi de la même manière, bien qu’à plus petite échelle, lors de la guerre des Six Jours.

Ainsi, les calomnies modernes de ciblage et d’assassinat en masse d’enfants, associées au nettoyage ethnique des Palestiniens, dont l’État juif fait l’objet, deviennent crédibles aux yeux de ces étudiants. Si Israël a commis un nettoyage ethnique et des crimes de guerre de masse en 1948 et a continué d’opprimer et d’assassiner des Palestiniens dans les décennies qui ont suivi, alors pourquoi devrait-on remettre en question les récits des horribles méfaits d’Israël aujourd’hui ?

Bien que les archives historiques montrent que certains Palestiniens ont été expulsés par les forces juives sous la menace d’une arme, il n’y a pas eu d’opération de « nettoyage ethnique » visant à expulser tous les Arabes d’un État juif en devenir. Il s’agissait plutôt d’évacuer des villes arabes stratégiquement situées.

De nombreux défenseurs d’Israël exagèrent la mesure dans laquelle les Arabes (les étudiants d’aujourd’hui savent à peine qu’il fut un temps où les Palestiniens ne s’associaient pas à une telle identité nationale) sont partis de leur propre chef et sur l’ordre des dirigeants arabes, qui ont également été des facteurs majeurs de leur propre déplacement. Quel civil sain d’esprit resterait dans sa maison au milieu d’une guerre sanglante ? Quel que soit le pourcentage exact d’Arabes qui ont été expulsés, qui ont fui par peur ou qui ont fui sur instruction des dirigeants arabes, il ne s’agit certainement pas d’un « nettoyage ethnique » de la part d’Israël, que ce soit délibérément ou par voie de conséquence. En effet, il reste aujourd’hui une minorité importante de 21 % d’Arabes. Le fait que les Arabes célèbrent la « Journée de la Nakba » le jour de l’indépendance d’Israël n’arrange pas les choses.

Les étudiants sont nourris du récit arabe de « nettoyage ethnique », voire parfois de génocide, une accusation manifestement absurde et incroyablement offensante. Pourtant, ils semblent rarement la remettre en question. En effet, les participants à une réunion du conseil du gouvernement étudiant au Williams College à Amherst (Massachusetts) ont porté cette même accusation, ce qui a finalement conduit un groupe pro-israélien à se voir refuser l’enregistrement en tant qu’organisation étudiante agréée, le premier groupe rejeté en plus d’une décennie (il remplissait toutes les conditions associées à un nouveau groupe sur le campus). En effet, le groupe universitaire Jewish Voice for Peace* (JVP) mène une campagne « Facing the Nakba » sur les campus, où les étudiants apprennent le « déplacement forcé » de 750 000 Palestiniens et ses « implications actuelles en Palestine/Israël ». Notez qu’ils appellent Israël « Palestine/Israël ».

C’est à cause de ces mensonges racontés par le JVP, Students for Justice in Palestine et d’autres organisations qui ruinent l’image d’Israël aux yeux de tant d’étudiants et qui leur permettent de croire aux affirmations calomnieuses selon lesquelles Israël « s’en prend spécifiquement aux femmes et aux enfants ». Les étudiants qui apprennent ce qu’est la Nakba croient ensuite que les horribles accusations portées aujourd’hui contre Israël sont vraies. Ces étudiants sont nos dirigeants de demain. Si nous voulons préserver les merveilleuses relations entre les États-Unis et Israël, le mensonge de la Nakba doit être combattu à chaque seconde sur nos campus universitaires.

Matthew Stein, étudiant en économie au Swarthmore College, est président de Swarthmore Students for Israel et de Swarthmore Chabad. Il est actuellement boursier de CAMERA et ancien boursier de StandWithUs.

* Il vient d’être découvert que le mouvement Jewish Voice for Peave (JVP) est en fait affilié au Hamas. Ce sont des Palestiniens qui posent pour des juifs et propagent des mensonges contre Israel dans les universités dans le but de développer un sentiment en haine anti juive et anti israélienne.

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