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Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahu a réaffirmé dimanche, le 9 juin 2013, son engagement à un État palestinien.

S’exprimant au début de la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, M. Nétanyahu, qui avait annoncé dès 2009 son soutien à une solution à deux États, a déclaré qu’il allait essayer avec le secrétaire d’État américain John Kerry de «faire des progrès pour l’amorce de négociations avec les Palestiniens, avec l’objectif de parvenir à un accord».

«Cet accord sera basé sur un État palestinien démilitarisé qui reconnaît l’État juif, et sur des mesures de sécurité fermes, basées sur les Forces de défense israéliennes», a-t-il ajouté.

Sa déclaration fait suite à celle de Danny Danon, membre du parti Likoud de M. Nétanyahou, dans laquelle il a rejeté l’idée que le gouvernement est sérieux concernant un accord de paix conduisant à un État palestinien.

«Il n’y a jamais eu au gouvernement de débat, résolution ou vote sur une solution à deux États», a déclaré M. Danon jeudi au journal en ligne The Times of Israel.

John Kerry est attendu la semaine prochaine au Proche-Orient pour sa 5e tournée régionale depuis sa nomination à la tête du département d’État en février.

En mai 2013, le Premier ministre israélien  a ordonné un gel des appels d’offres pour les logements dans les implantionsjuives de Cisjordanie afin de ne pas entraver les efforts américains de relance des négociations avec les Palestiniens. Pourtant le ministre du Logement Uri Ariel, membre du Foyer juif, un parti nationaliste religieux   a préparé des milliers d’appels d’offres dans les implantations de Judée-Samarie. Moshé Yaalom, ministre de la Défense, s’est prononcé contre un gel.

La décision de Netanyahu de geler les appels d’offres est liée aux efforts entrepris par le président américain Barack Obama et le secrétaire d’État John Kerry de relancer les négociations israélo-palestiniennes bloquées depuis septembre 2010. Netanyahu est ainsi revenu sur sa promesse faite avant les élections législatives de janvier dernier de publier des centaines d’appels d’offres pour la construction de logements.

Israël a un immense intérêt stratégique à conclure la paix avec les Palestiniens.La Feuille de route pour la paix document, adopté par le Quartette diplomatique (UE, Etats-Unis, ONU, Russie) le 30 avril 2003, est destiné à aboutir, par étapes, à un règlement permanent du conflit israélo-palestinien, sur la base du principe de l’existence de deux États.

Benjamin Netanyahu est toujours prêt à la création d’un Etat palestinien qui reconnaîtrait Israël comme l’Etat du peuple juif.

« Nous serons prêts à voir s’établir un Etat palestinien démilitarisé à coté de l’Etat juif » a déclaré le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, lors du discours très attendu qu’il a prononcé 14.06.09 au centre Begin-Sadate de l’université de Bar-Ilan, émettant l’espoir que « deux peuples libres vivent côte à côte, chacun avec son drapeau, son hymne et son gouvernement ».

Mais le problème est que les Palestiniens sont loin de reconnaître Israël comme Etat juif. La Solution à deux Etats et l’approche des Etats-Unis pour une solution pacifique se heurte aux réticences des dirigeants palestiniens qui écartent en fait l’option de deux Etats , tout en privilégiant la voie de la violence.

S’il existe un consensus mondial en faveur de la paix au Proche-Orient, il recouvre des réalités très diverses. Une partie importante du monde arabo-musulman aspire à la destruction de l’État d’Israël en tant que tel, et non pas à la rectification de ses frontières.

Ftouh Souhail

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