Aujourd’hui, nous apprenons que six toits de maisons préfabriquées où habitent depuis plus de six ans des évacués du Goush Katif, à Nitsan, au nord d’Ashkelon, se sont détachés de leur armature à la suite d’intempéries. Des équipes du Conseil municipal oeuvrent pour trouver une solution provisoire de logements pour ces six familles qui sont restées sans toit, dans le plein sens du mot !

Ces gens ont été déracinées de leurs maisons suite au désengagement de Gaza. Rappelons-nous, en 2005, l’expulsion par Israël de « quelques » 9000 habitants qui s’étaient installés dans le Goush Katif. Quelques 21 localités juives (dont certaines étaient implantées depuis plus de quarante ans) qui fleurissaient dans cette région, qui offraient des emplois à la main d’oeuvre de Gaza et qui furent détruites, dont les serres furent totalement rasées…

La réinsertion de ces familles a posé d’énormes problèmes et on a découvert six ans après que ces gens habitent encore dans des logements provisoires et des maisons préfabriquées !

Daniel Hershkovitz, qui présidait en 2009 la commission interministérielle chargée de solutionner les problèmes des personnes évacuées du Goush Katif, avait appelé les autorités à agir rapidement pour trouver « une solution nationale » pour les évacués juifs de Gaza.

A Nitsan, de nombreux expulsés du Goush Katif exigent réparation. Vingt familles israéliennes qui ont été délogées ont déjà porté plainte contre l’organisme  »Tnoufa » responsable du traitement des expulsés. Une plainte d’un montant de douze millions de shekels a été déposée au tribunal du district de Jérusalem, somme qui représenterait les intérêts courants des dédommagements financiers.

Tandis que les familles juives expulsées du Goush Katif sont restées sans toit, à la suite d’intempéries de ce weekend, aucun gouvernement en Israel n’a encore assumé sa responsabilité envers ces gens. Aujourd’hui, 1200 familles et 500 garçons et filles d’écoles religieuses habitent toujours dans ces logements provisoires, et seules 250 familles parmi les 926 qui ont obtenu un terrain, ont pu faire construire une maison.

Ftouh Souhail

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