Le robot produit par une entreprise israélienne est utilisé dans des centaines d’hôpitaux et de centres médicaux dans les pays d’Extrême-Orient.

Robotemi, un robot fabriqué par une société israélienne qui aide à traiter les patients atteints du virus Corona dans des centaines d’hôpitaux et de centres médicaux en Asie et réduit le risque d’infection parmi le personnel médical.

La société de robotique israélienne Robotemi, a développé et produit des robots pour servir les perrsonnes âgées et les infirmes, mais avec l’éruption de la crise du Coronavirus en Chine en a fait un appareil essentiel pour traiter les personnes en quarantaine sans exposer le personnel médical au risque d’infection.

L’appareil a la capacité de communiquer avec les humains grâce à des programmes d’intelligence artificielle

Le directeur général de l’entreprise Robotemi, Gal Goren, a déclaré que le robot nommé Temi avait les capacités de communiquer avec les humains grâce à des programmes d’intelligence artificielle et qu’il avait la capacité de se déplacer pendant huit heures avec l’énergie électrique des batteries à l’intérieur avant d’être rechargé.

Ce robot communique également avec des bases de données externes via les réseaux Wi-Fi et bluetooth et dispose d’un système audio capable de communiquer en anglais avec la technologie d’assistance personnelle « KISA ».

L’appareil dispose également d’un système de navigation et de détection qui lui permet de se déplacer dans et hors de la maison et d’éviter les obstacles.

Des centaines d’hôpitaux utilisent des robots israéliens Robotemi

Avec le début de la propagation du virus Coronavirus en Extrême-Orient, la firme israélienne Robotemi a décidé d’apporter des modifications au système d’exploitation du robot pour répondre aux exigences de la nouvelle situation qui ont été dotés d’appareils supplémentaires tels qu’un thermomètre numérique et de caméras thermosensibles.

À la suite de la décision des autorités chinoises d’obliger les utilisateurs à mesurer la température avant d’entrer sur le lieu de travail, le robot Temi a été placé à l’entrée de plusieurs usines pour mesurer à distance la température de leur corps et la température apparaît sur l’écran. Le robot peut également être utilisé aux entrées des magasins, des hôtels et autres lieux publics.

Puisqu’il y a actuellement des centaines de milliers et même des millions de personnes dans le monde qui sont soumises à la quarantaine en raison du coronavirus, l’utilisation de robots est devenue vitale pour aider les équipes médicales à fournir des traitements aux patients et à répondre à leurs besoins.

Le directeur du développement de la société a déclaré qu’il y avait une forte demande pour le nouvel appareil. Et que de nombreux hôpitaux des pays d’Extrême-Orient l’utilisent, ajoutant que la Corée du Sud utilise ces robots israéliens dans les hôpitaux du pays.

Robotemi a remporté plusieurs prix internationaux au cours de la dernière année grâce à ses réalisations dans le domaine de l’intelligence artificielle et de la production robotique. L’inclure sur la liste des 100 meilleures inventions pour 2019 par le magazine américain Time.

L’entreprise a obtenu des investissements de 95 millions de dollars pour poursuivre le développement.

Robotemi a annoncé la semaine dernière un nouveau cycle de financement de 15 millions de dollars dirigé par la société de capital-risque chinoise Joy Capital. L’entrepreneur chinois John Wu, un investisseur existant dans la société qui a précédemment été directeur technique d’Alibaba pendant une décennie, a également participé à la ronde. À ce jour, la société a levé 95 millions de dollars.


Comment fonctionne le robot israélien Robotemi, en Corée du Sud

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Le PDG de Robotemi, Gal Goren, et l’équipe chinoise de Temi au CES Asia 2019

Experts israéliens : peu probable que le COVID-19 disparaisse en été

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu et ses ministres ont imposé les nouvelles règles de quarantaine pendant 14 jours. La plupart des restrictions sur le coronavirus en Israël sont sans durée limitée.

Netanyahu a annoncé lundi soir : « Après un jour de discussions complexes, nous avons pris une décision. Quiconque arrive en Israël de l’étranger entrera en quarantaine pendant 14 jours. C’est une décision difficile mais elle est essentielle pour maintenir la santé publique, qui est plus importante que tout ».

Netanyahu, a souligné lors d’une réunion du cabinet dimanche qu’il s’agit « d’une pandémie mondiale, même si cela n’a pas encore été déclaré officiellement ». A travers l’ensemble du gouvernement intérimaire israélien, il y a la conviction que le coronavirus est d’une toute autre sorte que la grippe saisonnière.

Le professeur Allon Moses, directeur du Département de microbiologie clinique et des maladies infectieuses au centre médical Hadassah, a déclaré au : « Il y a de grands risques que cela soit prolongé ».

Moses n’a pas voulu prédire combien de temps la restriction va durer, mais il a dit qu’il faudra du temps pour contrôler le virus. Il a également émis un doute sur la théorie que la chaleur de l’été arrêterait sa propagation.

Il a déclaré : « Il est possible que la maladie s’estompe d’elle-même quand l’été arrivera et au changement de saison. Cela s’est produit avec le SARS en 2003, mais cette option est maintenant peu probable parce qu’il y a tellement de personnes malades [dans le monde] ».

Moses a déclaré que la raison pour laquelle Israël a recours à des mesures qui n’ont jamais été utilisées même contre les souches les plus dangereuses de la grippe, pendant la grippe porcine de la pandémie de 2009, est que le COVID-19 a pris l’humanité par surprise. Les gens ont développé un peu d’immunité contre la grippe même s’il n’ont pas été vaccinés, mais ils sont sans défense contre le nouveau virus, a-t-il dit.

Moses pense qu’il est plus réaliste d’estimer qu’Israël maintiendra ses règles d’isolation stricte pour les éventuels porteurs du virus jusqu’à ce que deux semaines se passent sans que personne ne soit infecté, et alors, la crise sera finie. Une troisième possibilité, a-t-il dit, est que le virus ne soit pas contenu jusqu’à ce qu’un vaccin soit disponible.

« Ce n’est pas la grippe, a-t-il souligné. La grippe est une maladie différente, et une bonne partie de la population a d’anciens anticorps et est immunisée. Nous sommes confrontés à la grippe depuis 100 ans, donc la population mondiale a développé une immunité contre la grippe, même si c’est une souche différente. Le coronavirus est différent et donc les mesures doivent être plus extrêmes ».

Tomer Hertz, un chercheur spécialisé dans le système immunitaire, pense que le taux de mortalité élevé du coronavirus est le principal facteur qui le distingue de la grippe porcine. « La principale différence entre la grippe porcine et celle-là, c’est le taux de mortalité, qui est calculé sur le nombre de décès comparé au nombre de cas », a-t-il dit.

Comparer le coronavirus à la grippe et à d’autres syndromes respiratoires explique la position actuelle dure du gouvernement, a déclaré Hertz, qui est à la tête de la microbiologie, de l’immunologie et de la génétique de l’université Ben-Gurion du Negev.

Selon ses calculs, environ 0,1% de gens avec la grippe, dont la grippe porcine, meurent à cause de la maladie, mais pour le coronavirus, les estimations sont supérieures à 0,6 % – et il prédit que le chiffre final tournera autour de 1 %. Environ 10 % des personnes souffrant du coronavirus sont hospitalisées, ce qui constitue un pourcentage élevé pour une maladie infectieuse, a-t-il dit.

Le Syndrome Respiratoire du Moyen Orient, également appelé fièvre du chameau ou MERS, et le Syndrome respiratoire sévère aigu (SARS) sont « plus mortels, mais certainement pas aussi infectieux ».

« Même avec 10 % des gens atteints du coronavirus nécessitant un traitement médical, il pourrait ne pas y avoir assez de lits, a déclaré Hertz. Les services hospitaliers en Israël sont maintenant à 80 % de leur capacité et il n’y a pas beaucoup de lits disponibles »

Souhail Ftouh

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