En Israël, depuis des décennies, il y’a une catégorie d’intellectuels gauchistes qui ignorent l’histoire de leur pays .Et pire encore ils sont aussi aveugles aux dangers qui menacent Israël.
Ces intellectuels sont devenus, par la force des choses, des minables marionnettes aux mains des propagandistes palestiniens. En témoigne, ces artistes, acteurs et dramaturges israéliens qui refusent de se produire au nouveau palais de la culture construit à « Ariel ».
Ariel est un village israélien situé dans les montagnes de Judée Samarie. Ariel est l’une des plus importantes localités juives de Yesha, aussi bien en population qu’en surface. En termes géographiques, Ariel est situé au « cœur de la Samarie ».
En 1981, Ariel a été déclaré Conseil local et a commencer à fonctionner de manière autonome. Dans les années 1980 et 1990, de nombreuses institutions officielles ont ouvert à Ariel, y compris des écoles élémentaires et des écoles supérieures, un collège académique, un Conseil religieux, un Tribunal municipal, un bureau de police etc….(1). En juin 1998, comme conséquence de cette croissance, le Général du Centre de Commande de l’époque, Uzi Dayan, a signé un ordre modifiant le statut d’Ariel d’un Conseil local en municipalité. En janvier 2010, l’institut d’études supérieures d’Ariel a reçue le statut d’université (2).
Mais voici aujourd’hui, des artistes israéliens aux ordres d’un ramassis de groupes palestiniens radicaux prônent le boycott du nouveau palais de la culture basé à Ariel. Ils se considèrent comme un mouvement contre les implantations et contestent les droits d’Israël sur un territoire en litige, qu’on appelle improprement “territoire occupé”. Ces gens sont l’exemple de ceux qui veulent détruire Israël de l’intérieur.
Le député arabe à La Knesset, Ahmad Tibi, a même salué samedi la décision de ces artistes juifs israéliens de ne pas se produire à Ariel, parce que la ville est située en dehors des « frontières de 1967. »
La finalité de ces slogans palestiniens est de porter à penser qu’Israël occupe un territoire qui n’est pas israélien. Ces incessantes références à l’occupation visent en partie à délégitimer la présence d’Israël dans les territoires.
Or si un pays au monde n’a pas à prouver et à démontrer sa légitimité sur son territoire, c’est bien Israél. On a trouvé très profondément en Judée Samarie des vestiges qui ne permettent pas le moindre doute sur la présence juive sur cette terre depuis des millénaires. Nier la présence juive sur cette terre depuis la nuit des temps ressemblerait au négationnisme flagrant.
Des milliers de Juifs vivaient sur les terres de Yesha aujourd’hui contestés par les palestiniens qui ont chassés/massacrés les Juifs en 1948. Il y a eu, dans l’histoire, 3 états juifs sur ces terres mais aucun état arabe ou musulman. D’ailleurs « Ariel » signifie le lion de Dieu. Le prophète Isaïe utilisa ce nom pour évoquer « Jérusalem » et son « Temple ». Seule une poignée de Juifs honteux osent prétendre que ce territoire est occupé.
Le Premier ministre Binyamin Netanyahu a vivement critiqué les acteurs de théâtre israéliens qui refusent de se produire dans la localité d’Ariel, sous prétexte qu’elle n’est pas incluse dans les frontières de 67. »Israël est visée par une attaque de délégitimation sur la scène internationale, qui se traduit aussi par des boycotts académiques et économiques. La dernière chose dont nous avons besoin c’est une tentative interne de boycott. Le gouvernement ne doit pas financer les boycotts contre les civils israéliens », a-t-il affirmé.
Le ministre des Finances Youval Steinitz a appelé de sa part à couper le financement des théâtres dont les acteurs refuseront de se produire au nouveau palais de la culture à Ariel. »Ariel est une localité israélienne au même titre que Béer Sheva ou que toute autre commune arabe », a-t-il précisé.
Les dirigeants des localités de Judée Samarie comptent aussi bien riposter sévèrement à l’initiative du boycott d’Ariel par des artistes, acteurs et dramaturges israéliens. Ils envisagent de boycotter eux aussi les oeuvres, pièces et représentations de ces artistes.
Le maire de Tel-Aviv, Ron Houldaï, a pour sa part vivement critiqué les acteurs en question, estimant » qu’un employé d’un théâtre financé par les fonds publics est obligé de se produire aux endroits décidés par la direction ».
Ftouh Souhail
(1) En 1996, avec le soutien du Ministère du Commerce et de l’Industrie, une zone industrielle supplémentaire a été établie a Ariel, à côté de la zone industrielle de Barqan. En septembre 2010, le Bureau Central des Statistiques a estimé la population d’Ariel à environ 250000 habitants. De plus, environ 6 000 étudiants vont au Collège d’Ariel, certains de ces étudiants vivent dans le village de façon temporaire. (Pour le détail des institutions et les dates d’ouverture, voir le site web de la municipalité d’Ariel : www.Ari’el.muni.il
(2) Voir l’article »Première université israélienne en Yesha » : http://jssnews.com/2010/01/23/premiere-universite-israelienne-en-yesha/