D’après des sources israéliennes, le royaume du Maroc serait en passe d’acquérir 32 chasseurs furtifs F-35 de Lockheed Martin. Cette acquisition ferait du Maroc le premier pays non israélien de la région MENA à intégrer ces appareils de cinquième génération dans sa flotte aérienne.
Dès la signature des accords d’Abraham, les spéculations allaient bon train quant à une levée progressive des restrictions américaines sur l’exportation des F-35 vers certains pays du monde arabe, à l’instar des Émirats arabes unis. Aujourd’hui, selon des sources israéliennes =, ces rumeurs prennent un tournant concret avec l’éventuelle finalisation d’un contrat marocain pour ces avions de chasse ultramodernes.
Rabat s’apprêterait à réceptionner, dans les mois à venir, une première commande de 32 appareils. Un contrat estimé à plus de 17 milliards de dollars, qui inclut à la fois les coûts d’acquisition et de maintenance sur une période de 45 ans.
Le Maroc manifeste un vif intérêt pour l’avion de combat furtif F-35. Lors du salon international de la défense IDEX 2025, organisé à Abou Dhabi, le ministre délégué chargé de l’Administration de la Défense nationale, Abdellatif Loudiyi, a échangé avec des représentants du constructeur américain Lockheed Martin.
L’entreprise a exposé en détail les capacités de l’appareil, mettant en avant ses performances avancées et ses technologies de pointe. Cet échange a permis aux responsables militaires marocains d’accéder à des données précises sur les capacités de l’avion, notamment en matière de furtivité et de connectivité. Selon plusieurs rapports, le royaume pourrait être en passe de devenir le premier pays arabe et africain à acquérir le F-35, un appareil de cinquième génération actuellement en service dans les forces armées américaines et chez quelques alliés triés sur le volet.
Ce rapprochement s’inscrit dans un contexte de consolidation des relations militaires entre les États-Unis et le Maroc. Une dynamique confirmée par le général Charles Brown, chef d’état-major de l’US Air Force, lors d’un échange téléphonique avec son homologue marocain, le général Mohamed Berrid, le 11 février dernier. Cette conversation aurait notamment porté sur l’intensification de la coopération bilatérale et l’éventuelle intégration d’équipements de dernière génération dans l’arsenal des Forces armées royales.
L’avion de combat F-35 est reconnu comme l’un des plus avancés au monde, doté de capacités furtives, d’une avionique de pointe et d’une interconnectivité qui révolutionne le combat aérien moderne. Son acquisition permettrait au Maroc de renforcer sa puissance militaire et sa capacité de dissuasion face aux défis géopolitiques de la région. Ce marquera un tournant pour les Forces armées marocaines (FAR), en plaçant son aviation à un niveau supérieur à celui de plusieurs nations européennes telles que l’Espagne, le Portugal, la Grèce ou encore le Danemark.
Avec Israël prévu pour exploiter 100 F-35I d’ici 2035, le Maroc deviendrait un acteur clé de la région dans l’adoption de technologies militaires de pointe.
L’intérêt pour le F-35 intervient alors que le Maroc poursuit la mise à niveau de son équipement militaire, notamment à travers des accords avec plusieurs partenaires internationaux. Ces dernières années, Rabat a considérablement renforcé sa flotte aérienne, avec l’achat d’avions de combat F-16 modernisés, de drones de surveillance et de systèmes de défense avancés.
Cet accord potentiel illustre également un rapprochement stratégique avec Washington et Tel-Aviv, et pourrait ouvrir la voie à de nouvelles acquisitions militaires de haute technologie dans la région MENA. L’IDEX 2025 semble ainsi être un rendez-vous incontournable d’une transformation significative des forces aériennes marocaines, consolidant davantage le rôle du royaume sur la scène géopolitique internationale.
Souhail Ftouh
Vive le Maroc vive le roi mohamed 6