Les musulmans finiront toujours par s’entre-tuer. Pour satisfaire leur désir de sang, les musulmans commencent alors à s’entre-tuer pour une multitude de raisons. C’est le cas actuellement en Syrie entre miliciens chiites pro -Assad et rebelles sunnites. Dans ce pays les violences se poursuivent avec intensité terrifiante.
Dans la province d’Alep, où une offensive de l’armée syrienne contre les rebelles sunnites a échoué, « 48 Syriens, dont 13 rebelles, avec les membres de leurs familles ont été exécutés mardi par balles », a rapporté l’Observatoire syrien des droits de l’Homme. Parmi les victimes civiles figuraient dix enfants et cinq femmes.
L’offensive chiite des forces loyalistes et ses supplétifs, dont le Hezbollah libanais, a été mise en échec par une contre-attaque des insurgés sunnites. Elle s’est soldée par 129 morts côté régime et 116 côté rebelles. L’armée voulait couper la principale route d’approvisionnement et surtout briser le siège des rebelles sur deux villages chiites, Nebbol et Zahra.
L’organisation terroriste chiite libanaise Hezbollah, milice supplétive de l’armée syrienne, a massacré 73 civils cette semaine à Alep, en Syrie, selon (OSDH).
Selon l’ONG, une dizaine d’enfants et de femmes, ont été exécutés par balles et au couteau dans leurs maisons.
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme, (OSDH) » Les soldats et les miliciens pro-régime savaient exactement où ils vivaient grâce à des informateurs qui les accompagnaient », selon Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH, qui s’est fondé sur des témoignages d’habitants revenus à Rityane après le retrait des militaires.
Pour sa part, l’AFP a rapporté la mort de 112 personnes, en deux jours, dans des raids de l’aviation militaire sur Alep. Citant l’Observatoire syrien des droits de l’Homme, (OSDH), elle a fait état que les raids se sont poursuivis, ce samedi 21 février 2015, pour la troisième journée consécutive, tuant une femme. Mercredi, un raid avait, déjà fait 23 morts, toujours selon l’OSDH.
Des témoins de Alep ont prétendu que les avions réguliers avaient largué des « barils d’explosifs », sur la ville, assiégée par les rebelles. Dres habitants de Alep ont lancé un appel à l’aide, sur Facebook. « Nous tirons la sonnette d’alarme. L’hôpital de la ville a reçu un grand nombre de blessés et il n’y a plus de médicaments, ni de pansements », indiquent-ils, évoquant une « tuerie”.
A Douma, ville rebelle, proche de la capitale, et contrôlée par la milice pro-saoudienne du Front Islamique, en collaboration avec la branche d’al-Qaiïda, le Front Al-Nosra, six personnes ont trouvé la mort, mercredi, dans des raids aériens.
De leur part, les rebelles sunnites ont répliqué par une série de décapitations d’un grand nombre de miliciens chiites et des chefs de terrain qui opèrent sous l’ordre du Hezbollah.
Quelques 33 civils ont été tus dans la route qui méne aux villages chiites, Nebbol et Zahra par le groupe « Foi en Dieu ». Cette brigades est l’une des plus importantes de l’Armée syrienne libre ( ASL) opérant aussi à Homs, au centre de la Syrie.
Cette semaine, la brigade sunnite des Ahrar al-Cham appuyé par les deux groupes respectifs des Sokour al-Cham (les aigles du Levant) et «Front des révolutionnaire de la Syrie» ont attaqué le village d’al Mansoura à l’ouest de Alep où ils avaient tués une dizaine de personnes. Leur passage a provoqué l’incendie de tout les habitations, dont une école primaire.
La brigade « Chouhada Sanjar », ( martyrs sanjar) ont de leur part attaqué ce, samedi 21 février, le centre-ville de Qardaha, dans le nord-ouest de la Syrie.Un attentat à la voiture piégée a frappé l’hôpital local.
« Un homme est entré sur le parking [de l’établissement] au volant d’une ambulance remplie d’explosifs. Un autre homme se trouvait avec lui, mais on ignore s’il s’agissait d’un complice ou d’un otage », a précisé L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). Les victimes seraient « deux soldats, une infirmière et un employé de l’hôpital », d’après l’organisation, proche de la rébellion syrienne.
Les environs de Qardaha ont été récemment visés par plusieurs roquettes lancées par les rebelles dans la province de Lattaquié, mais c’est la première fois qu’un attentat est perpétré dans le cœur de cette ville. Tout un symbole. C’est là qu’est né et a été enterré Hafez Al-Assad, père de l’actuel chef de l’État et lui-même ex-président du pays.
A Damas, l’infiltration d’un groupe rebelle, dans le quartier de Midane, s’est soldée par la mort de 18 d’entre eux contre celle de deux combattants des Forces de la défense nationale, (FDN), pro-gouvernementaux, selon l’OSDH.
Si Israël faisait, par erreur, le millième de ce qu’ils font, le monde entier se serait levé pour dénoncer et condamner cette orgie de meurtres horribles.
J’oublie qu’ils s’assassinent entre eux, alors que la fête continue ce n’est qu’une affaire de famille!
Souhail Ftouh