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Israël s’intéresse de près à l’évolution de la situation politique en Algérie depuis la réélection du président Abdelaziz Bouteflika pour un 4e mandat.

«Alors que le président Abdelaziz Bouteflika appartient au monde des morts-vivants, les trois pouvoirs, le politique, le renseignement et le militaire aiguisent les couteaux en Algérie», écrit Gilles Salem pour la rédaction d’Israel-Flash qui évoque «un coup d’Etat militaire en vue pour l’Algérie» en raison de l’incapacité avérée du président Bouteflika de continuer à gouverner.

Salem met en avant l’avenir incertain de l’Algérie, dont «le pouvoir politique est mené par Saïd Bouteflika, le frère du président».

«En coulisses, dans l’ombre, Saïd conduit la gouvernance politique du pays, soucieux de maintenir la corruption à son plus haut niveau.

Depuis 2013, Saïd manigance et regarde son frère qui ne veut pas mourir, néanmoins il a compris avoir plus d’intérêts à maintenir Abdelaziz vivant que de le faire trépasser», ajoute ce journal selon lequel «le décès du président serait une déclaration de guerre ouverte entre tous les prétendants au pouvoir algérien».

«Les  frères Boutef espéraient a regrouper sous un même ministère tous les services de police et de gendarmerie, mettant ainsi sous leur coupe le fameux DRS (Département du Renseignement et de la Sécurité) qui fonctionnait de manière autonome», ajoute ce média proche des milieux des renseignements.

«Le DRS est en lutte violente contre le pouvoir politique, il a récemment menacé de dévoiler les informations de corruption concernant les frères Bouteflika. Le déballage risque d’être douloureux pour le pouvoir en place», souligne encore ce journal.

Il évoque aussi «la jeune garde composée de commandants quinquagénaires qui attendent leur tour pour prendre le pouvoir».

Le coup d’État militaire se prépare et ce n’est qu’une affaire de semaines ou de mois selon le journal qui  n’a pas manqué dans ce sillage de relever «les capacités importantes dont dispose l’Armée nationale populaire» qu’il qualifie de la «mieux équipée d’Afrique», avec «un budget 2015 (fonctionnement et achats) d’environ 20 milliards de dollars». Pour Israël donc, la déstabilisation de cette Armée pourrait être grave dans la région.

Avec 512.000 militaires de carrière et 400.000 réservistes sur une population de 38 millions âmes, l’Algérie maintient sa position de leader de la région. En Afrique, l’Algérie se classe derrière l’Égypte (18e mondial) et devant l’Afrique du Sud (32e). Le Maroc se place, quant à lui, à la sixième place continentale (49e mondial) talonné par la Tunisie au (58e) rang selon le site spécialisé dans l’armement Global Fire Power.

Souhail Ftouh 

 

 

 

 

 

 

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