
Le 21 mars a été proclamé par la FAO et les Nations unies Journée internationale des forêts en 2013, pour mettre en relief l’importance de tous les types de forêts et d’arbres en général et sensibiliser l’opinion à cette question.
L’objectif des actions menées dans le cadre de la Journée internationale de l’arbre et de la forêt est de renseigner le public sur leur importance pour la survie de l’humanité. Les forêts couvrent environ un tiers de la planète et jouent un rôle fondamental dans les économies mondiales et nationales. Près d’1,6 milliard de personnes en dépendent pour leur subsistance quotidienne et leur survie à long terme.
Les forêts sont les écosystèmes les plus riches en termes de diversité biologique. Elles abritent plus de 80% des espèces d’animaux, de plantes et d’insectes sur terre. Les forêts fournissent également des abris, des emplois et la sécurité pour les populations qui en sont tributaires.
Pourtant, malgré tous ces précieux avantages écologiques, économiques, sociaux et sanitaires, nous détruisons les forêts dont nous avons besoin pour survivre. La déforestation mondiale se poursuit à un rythme alarmant : 13 millions d’hectares de forêts sont détruits chaque année à travers le monde. En outre, la déforestation est responsable de 12 à 20% des émissions mondiales de gaz à effet de serre qui contribuent au réchauffement de la planète.

Gan Hashlosha National Park, Israel
L’État Juif recèle plusieurs parcs forestiers protégés : le Parc national Ramat-Gan, Réserve naturelle Ein Gedi, Parc national de la forteresse Nimrod, Réserve Tel Dan,Réserve Nakhal Hermon, Ha-Goshrim, Réserve ha-Khula,Parc national Me’arat Keshet (grotte Keshet),Parc national Montfort,Parc national et Plage Akhziv,Parc national de la forteresse Yekhi’am,Réserve Beit Tsaida,Parc du Jourdain,Parc national Carmel,Parc national Khamat Tverya,Parc national Tsipori,Parc national Beit She’arim,Réserve Neve Yam,Parc national Kokhav ha-Yarden,Réserve naturelle Dor-Ha-Bonim,Parc national Ma’ayan Kharod,Einot Khuga,Parc national Beit She’an,Parc national Beit Alfa,Parc national Gan ha-Shlosha, Ramat ha-Nadiv,Parc national Césarée,Hemek Khefer- Sakhek Ota,Parc Yakum,Parc national Afek, Parc Canada,Parc national Ein Khemed,Parc national Ashkelon,Parc national Beit Guvrin, Parc d’activités Lakhish,Parc national Ha-Bsor,Parc national Ein Ovdat,Khai-Bar Yotvata (Réserve Faunique),Parc national Timna…
Israël avait restauré des terres dans les zones arides et semi-arides dans le but de prévenir, réduire et à faire reculer la désertification et la dégradation des terres, d’atténuer les effets de la sécheresse dans les zones touchées, en améliorant la résilience des systèmes humains et naturels des zones du Barrage vert à travers une gestion durable et une réhabilitation des forêts et pâturages. Cela était tributaire essentiellement aux efforts sionistes avant même l’indépendance du pays en 1948.
Aides aux pays étrangers, la contribution de l’État d’Israël
Israël transfère aux pays concernés, les technologies qui ont été développées et testées dans les conditions extrêmes du désert du Néguev.?
Jérusalem avait accompagné des pays en Afrique pour bénéficier de son expérience dans la lutte contre la désertification et dupliquer cette expérience au niveau mondial. Elle aide aussi les pays pauvres pour l’amélioration de la gestion des zones vulnérables de façon à prévenir la désertification.Elle transfère aux pays en Afrique, en Asie centrale et en Amérique latine les technologies qui ont été développées et testées dans les conditions extrêmes du désert du Néguev.
Son territoire étant en grande partie désertique et aride, Israël n’a eu d’autre choix que de développer des solutions pour « faire fleurir le désert ». Aujourd’hui, l’État d’Israël partage son expérience, son savoir-faire, ses innovations et ses succès avec le reste du monde.
L’État d’Israël met l’accent sur les questions cruciales de la coopération et de l’aide au développement international en introduisant des programmes coopératifs de formation, de développement et de recherche à l’échelle internationale en matière de lutte contre la désertification et le développement dans les terres arides.
Parmi les domaines d’expertise d’Israël, on trouve le recyclage et la gestion de l’eau, l’irrigation, l’agriculture dans les milieux arides, l’érosion des sols, la salinisation, l’atténuation et l’adaptation au changement climatique ou encore le reboisement. Une vaste expérience en R&D et des décennies d’expérience pratique permettent à Israël d’aider d’autres pays à se confronter à des conditions similaires.
Israël travaille avec le Secrétaire Exécutif de l’organisation en charge de la Convention UNCCD, afin d’adapter ses efforts majeurs dans la région aux objectifs, au plan et aux différents cadres d’application de la Convention. En tant que signataire de l’UNCCD, Israël transfère aux pays touchés en Afrique, en Asie centrale et en Amérique latine les technologies qui ont été développées et testées dans les conditions extrêmes du désert du Néguev.
sraël a commencé ce processus de transfert de connaissances à la fin des années cinquante. La majorité de l’aide publique au développement (APD) d’Israël est basée sur l’assistance technique et le partage du savoir-faire, des technologies et de l’expertise israéliennes accumulés grâce à des activités de conseil ou d’accompagnement, de renforcement des capacités et de formation en Israël ou dans les pays partenaires.
Les israéliens adoptent une approche participative dans la mise en œuvre des projets de réhabilitation et de développer l’innovation dans la lutte contre la désertification afin de surmonter les difficultés dues aux conditions climatiques. Le transfert technologique est nécessaire pour la restauration et le développement des espèces endémiques des zones arides et sahariennes en tenant compte de la résilience et la protection de la biodiversité.
Les plans israéliens proposés incluent les domaines forestier, dunaire et agropastoral ainsi que les bandes routières, en intégrant aussi les aspects socioéconomiques. Jérusalem aide certains pays au renforcement de la prospective et de la recherche, au développement de l’activité des petits exploitants et soutien des entreprises vertes et bleues, afin d’assurer des réponses durables aux changements climatiques.
Rattaché à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), le Fonds vert pour le climat est un instrument financier onusien qui a pour objectif de réaliser le transfert de fonds des pays les plus avancés à destination des pays les plus vulnérables afin de mettre en place des projets pour combattre les effets des changements climatiques.
Israël avait souligné, lors de la Conférence de Paris sur le climat (COP21), son engagement à lutter contre les changements climatiques en réduisant ses émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030.
Développement International
MASHAV, l’Agence israélienne pour la coopération internationale au développement, a activement participé à l’organisation de cours de formation et de transferts de connaissances depuis la fin de 1957.
En 2017, elle a mené plus de 33 cours pour des professionnels de divers pays sur des sujets tels que la lutte contre la désertification, la gestion de l’eau, les effets du changement climatique sur l’agriculture et les techniques d’irrigation.
MASHAV a également proposé un total 50 session de formation locale en Chine, en Mongolie, au Vietnam, au Laos, en Inde, aux Philippines, en Bosnie-Herzégovine, au Honduras, en Colombie, en Éthiopie, au Cameroun, au Togo, au Sud-Soudan, au Kenya, au Nigéria et au Ghana, impliquant plus de 700 participants. Lors de ces cours, MASHAV souligne l’importance de fournir des solutions aux petits agriculteurs dans les zones rurales.
MASHAV se joint à d’autres acteurs et institutions pour promouvoir la mobilisation de la société israélienne et des organisations de la société civile (OSC) pour continuer son engagement dans le développement international et l’aide étrangère. L’une de ces OSC est l’Institut Jacob Blaustein pour la recherche sur le désert (BIDR) qui, par le biais de son école supérieure internationale, offre une variété de cours traitant directement de la désertification, de la dégradation des terres et de la sécheresse (DLDD). Environ la moitié des étudiants sont étrangers, dont plus des deux tiers proviennent de pays touchés par ce phénomène.
Souhail Ftouh