La 85ème conférence des officiers de liaison des bureaux régionaux arabes du boycottage d’Israël a ouvert pour 3 jours ses travaux cette semaine entre le 27 et 29 octobre 2010 à Damas. Avec la participation de 15 pays arabes.

Le sous–secrétaire général de la Ligue Arabe pour « les affaires de la Palestine et des territoires arabes occupés », Mohammad Soubeih, a affirmé que « le boycott d’Israël est le devoir de tout Arabe et Musulman ».

De son côté, le chef de la délégation de la Palestine, Anwar Abdel Hadi, a affirmé que « le boycott est l’un des moyens nécessaires pour affronter l’entité sioniste ».

L’antisémitime arabe, qui a aujourd’hui le visage de la Ligue Arabe, se manifeste à chaque occasion par ces conférences dites de « boycott d’Israël ». Le slogon du boycott d’Israël est aujourd’hui l’arme du choix des tyrans, des dictateurs et des gouvernants de ces états totalitaires. Il détourne les populations arabes des troubles publics qui pourraient se déclencher à n’importe quel instant, de la colère, de la pauvreté, de l’ignorance, de la maladie, des inégalités économiques et la négation des droits de l’homme.

Ligue Arabe, qui est un véritable club de pays autoritaires, a épousé de multiples formes de la haine d’Isael. Il s’agit plutôt d’un antisémitisme politique qui fait d’Israël, la poubelle dans laquelle les pays arabes vident toutes les frustrations. C’est pour cela que le seul combat qui doit rassembler le plus grand nombre des pays arabes, c’est bien boycott d’Israël.

Le monde arabe représente 350 millions d’habitants et presque 1 fois et demie la surface de l’Europe (la nouvelle Europe), d’un bout à l’autre ce sont des gouvernements qui s’appuient davantage sur la brutalité que sur l’autorité de la loi.

Israël au Moyen Orient semble aujourd’hui un îlot de démocratie de progrès au milieu d’un océan de dictatures rétrogrades. Comment alors ne pas susciter la jalousie ?

Le SUCCES de la terre d’Israël inquiète les pays arabes. Une raison pour laquelle ces pays compensent leurs échecs et le déficit de la légitimité de leurs dirigeants par la haine d’Israël.

De plus, les régimes arabes en place n’ont d’autre but que de se perpétuer, sans aucune place pour une véritable expression populaire. Tous les pays arabes sont dans un équilibre fragile, le pouvoir pouvant être renversé du jour au lendemain par la force ou par des urnes truquées ou non, au profit d’un régime islamiste encore plus violent et arbitraire.

Les pays arabes semblent prendre conscience d’une chose: Israël domine largement l’ensemble de ce monde… Au niveau scientifique en tout cas. Donc il faut le boycotter.

En effet, Israël est une « success story » comme disent les anglo-saxons, sur les plans technologiques, économiques, financiers, sur le plan des start-up, de l’esprit d’entreprise, sur le plan des performances, du nombre de prix Nobel par habitant, des différents prix reçus dans tous les domaines notamment culturels. Sur le plan politique, Israel est une exception : c’est le seul pays dans toute la région qui est dirigé par un gouvernement controlée par une Assemblée démocratiquement élue.

Du fait Israel sera toujours la première cible des dictateurs arabes et de leurs dirigeants qui sont les plus vieux dans la planéte. Ce petit bout de terre cristallise les haines et les passions de ces gens qui n’ont pas reussis à construir des pays démocratiques. Nous voyons tous les jours qu’au lieu de travailler au développement de leurs pays, ils cherchent à dénigrer Israel.

Nous pouvons ici revenir sur l’antisémitisme arabe intrinsèque qui remonte à la nuit des temps, et qui a jalonné l’histoire des pays arabes apres leurs indépendance, sans relâche et sans raison, avec son cortège d’horreurs les plus inconcevables pour un esprit simplement «humain». Un million de Juifs avaient fui les pays arabes ou avaient été expulsés, après l’application de lois discriminatoires, des spoliations, des extorsions, des arrestations, des internements et des exécutions.

L’état Juif a lutté avec dignité pour recueillir tous les réfugiés Juifs des pays arabes, rendus apatrides. Cet état etait d’ailleurs la réponse à l’antisémitisme arabe.Le déplacement des Juifs des Pays Arabes n’était pas seulement la conséquence de la proclamation de l’indépendance, d’Israël et de l’humiliante défaite des Arabes. Les ingrédients de l’expulsion étaient déjà là, bien avant 1948. Les états de la Ligue Arabe avaient rédigé en novembre 1947 une loi désignant leurs Juifs d’ »étrangers ennemis ». Et les minorités non- Musulmanes, etaient rejetées et méprisées dans l’Histoire comme « dhimmis » (protégées), avec peu de droits, qui étaient déjà opprimées par des régimes pan-arabes inspirés des Nazis. Comme l’exprime l’historien Nathan Weinstock, même les Juifs d’Allemagne de 1939 n’ont pas été si bien « ethniquement nettoyés.

Les pays arabes Arabes vivent aujourd’hui le pic d’une décadence totale (peut etre aussi pour tout le mal qu’ils ont provoquées pour leurs juifs). Leur vision politique est déjà anachronique, obsolète, faite de fantasmes, de mirages et de délires. La survie de leurs régimes est tributaire à la haine des juifs. Face à un sentiment d’échec et d’impasse du monde arabe, il faut donc boycotter l’Eat Hébreu faute de pouvoir le rivaliser.

Ftouh Souhail, Tunis

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