Ce Lundi au théâtre Cameri de Tel-Aviv a eu lieu une représentation exceptionnelle en l’honneur du 87 anniversaire du président Shimon Pérès. Le spectacle a retracé les grandes étapes de la vie du président.
Quelque 400 personnalités étrangères participaient, Lundi soir à Tel-Aviv, aux festivités marquant le 87e anniversaire du chef d’Etat israélien . Ils sont venus célébrer le visionnaire du « Nouveau Proche-Orient », né le 16 août 1923 en Pologne.
Deux mille sept cents personnes se sont retrouvées Lundi soir au théâtre Cameri à de Tel-Aviv, pour un spectacle qui constitue le clou de cette célébration.
La plupart des sources officielles donnent le 2 août comme jour de la naissance du président Shimon Pères, sauf l’encyclopédie Britannica pour laquelle c’est le 16 août et le Middle East web, le 21 août.
Voici un homme, venu en Palestine mandataire à l’âge de 13/ 14 ans, de sa Moldavie natale. Engagés très jeune dans les rangs de l’armée de défense juive, il est remarqué par le père fondateur David Ben Gourion qui loue ses talents d’organisateur et sa agilité intellectuelle.
IL en fera son secrétaire particulier et son homme de confiance, l’homme des missions délicates et hautement confidentielles. C’est lui qui négociera, par exemple, avec le Commissariat à l’énergie atomique. C’est lui qui pilotera le ministère de la défense, secteur hautement sensible en Israël : la condition sine qua non de sa survie.
Ben Gourion, en fait l’homme des missions délicates depuis qu’il avait été l’un des responsables du ministère de la défense, secteur hyper sensible en Israël. Pour se faire une idée du genre de missions qu’il lui confiait, il suffit de rappeler que c’est Pérès qui conduisit les négociations avec le commissariat à l’énergie atomique. C’est encore lui qui s’occupa de mettre sur pied l’embryon du complexe militaro-industriel sans lequel ce pays n’aurait pu avoir raison de ses belliqueux voisins.
C’est lui qui négociait avec Yasser Arafat qu’il appelait par son prénom et qu’il aimait bien visiter à Ramallah. On dit même qu’il aurait été pour quelque chose dans le sauvetage in extremis du Palestinien lorsque Tsahal attaqua le siège de l’OLP à Tunis. En effet, ce jour là, quelques minutes avant l’attaque, le Palestinien quitta son CQG sans rien dire à personne. Bref, un homme dont l’histoire personnelle se confond maintes fois avec celle de son pays.
Membre de l’internationale socialiste, ami de la plupart des grands de ce monde, Prix Nobel de la paix, on peut dire qu’il est la dernière grande figure historique d’Israël.
Longue vie et bon anniversaire Monsieur le Président.
Ftouh Souhail, Tunis
