Le temps est venu pour pilier les mains des pays arabes antisémites comme la Tunisie ou l’Algérie qui pratiquent sans gêne un apartheid dans le sport contre les israéliens. Une équipe juridique américaine conduite par le célèbre professeur de droit à l’université Harvard, Alan Dershowitz, prépare un dossier pour mettre un terme au boycott sportif  des pays arabes dans le domaine du sport.

Une équipe de juristes dirigée par l’avocat et universitaire américain Alan Dershowitz prépare une procédure juridique internationale pour contraindre les pays arabes qui organisent des événements sportifs à permettre aux athlètes israéliens de participer sous le drapeau de l’Etat juif et à jouer l’hymne national s’ils gagnent.

Les athlètes israéliens font face à diverses restrictions lorsqu’ils participent à des compétitions au Moyen-Orient ou contre des pays arabes au Maghreb à cause de l’hostilité envers l’Etat juif. Des pays du Golfe ont autorisé des Israéliens à participer, mais sans le drapeau israélien, d’autres symboles figuraient alors sur la tenue des athlètes ou dans le lieu de compétition.

Jérusalem envisage depuis longtemps de mener une action légale contre cette pratique mais l’a décalée pour diverses raisons.

Maintenant, une équipe juridique, rassemblée par le député  israélien de Yesh Atid Yoel Razbozov, travaille sur une procédure juridique sur cette question  qui devrait être déposée au Tribunal arbitral du sport, une instance internationale qui tranche les conflits liés au sport.

« En tant qu’ancien athlète olympique et membre de la Knesset, je ne peux pas tolérer de voir des athlètes israéliens être forcés à participer sans notre drapeau, notre hymne et nos couleurs nationales », a déclaré Razbozov, un ancien champion israélien de Judo, dans un communiqué.

« C’est humiliant pour le pays et c’est une capitulation face à l’extrémisme. Le monde arabe utilise le sport comme un outil politique contre l’existence même d’Israël », a-t-il dit.

L’équipe est dirigée par Dershowitz, Dennis Vacco, ancien procureur général de l’Etat de New York, et l’avocat Jon Purizhansky.

« Cela commence peut-être par le sport, mais cela ne finit pas avec le sport », a déclaré Dershowitz. « Si cela peut continuer dans le sport, cela va se propager à d’autres domaines de la vie, cela s’inscrit dans la démarche et la tactique du BDS, et nous devons arrêter cela à la racine. »

« Il n’y a pas de meilleur endroit pour arrêter cela que dans le sport parce que la grande majorité des spectateurs et des participants ne veulent pas voir le sport politisé, ils ne veulent pas voir la haine entrer dans l’arène sportive », a-t-il ajouté. « Nous ne laisserons personne donner un statut de seconde zone à l’Etat nation du peuple juif, Israël devrait avoir un statut égal et nous l’obtiendrons. »

Le mois dernier nous avons  alerté par de nombreux correspondants, internautes et amateurs sportifs , scandalisés par la politique discriminatoire du gouvernement tunisien qui a refusé la participation des juifs français et israéliens au championnat mondial junior de Taekwondo, qui se déroulait sur le sol tunisien.

Un tribunal de première instance de Tunis a sommé la Fédération tunisienne de Taekwondo, et le, président du comité d’organisation du championnat du monde junior à Hammamet, d’interdire l’invitation, l’accueil et l’hébergement des sportifs israéliens.

De plus un sportif juif français, Michel Madar aura subi la même discrimination du fait que son passeport français avait été établi par le Consulat français en Israël. Il a été renvoyé à Paris.

Des organismes juifs en France ont exprimé, par écrit, leurs protestations à l’ambassadeur de Tunisie en France.

Miri Reguev,  ministre de la Culture et du Sport du gouvernement israélien, a été indignée par cette mesure raciste des autorités tunisiennes et a demandé  à la Ministre Française des Sports et au Ministre français des affaires étrangères de condamner officiellement cette décision ignoble, et de retirer les athlètes français, en signe de protestation et de solidarité avec les athlètes juifs  notamment à la veille de la commémoration de la Shoah, le 12 avril 2018.

Souhail Ftouh

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