Faire tomber la pluie sur le désert : c’est le projet pilote lancé l’an dernier à Abou Dhabi. Des ionisateurs géants génèrent des champs de particules négatives qui créent les nuages, puis la pluie. Une société israélienne est en charge du projet pour le compte de l’émir local.

Le cheik Khalifa ben Zayed Al Nahyane, président des Emirats arabes unis (EAU) et émir d’Abou Dhabi, le plus riche des sept émirats, a demandé à une société israélienne basé en suisse , de faire pleuvoir là où il ne pleut presque jamais, surtout en juillet et août. Des essais ont permis de déclencher une cinquantaine d’averses créées au départ de rien, dans un ciel sans nuage. Ce serait là une première. Un challenge pour les scientifiques israéliens.

Une centaine d’immenses ionisateurs répartis sur cinq sites de la région d’Al Ain ont été mis en oeuvre en juin dernier. Ils sont activés lorsque le degré d’humidité dans l’air atteint minimum 30% pendant les quatre mois d’été.

Résultat, ils ont permis de déclencher une cinquantaine d’averses créées au départ de rien, dans un ciel sans nuage. Ce serait là une première.
Ainsi naîtrait une alternative à la coûteuse désalinisation de l’eau de mer, qui revient environ 7,5 fois plus cher selon Meteo Systems.

Ici, Meteo Systems va plus loin en travaillant sans nuage au départ : avec son programme baptisé Weathertec, la société basée à Zug se propose de « moissonner » plus efficacement toute l’eau douce qui se perd, notamment en tombant sous forme de pluie dans les océans ou des bassins hydrologiques peu peuplés comme celui de l’Amazonie.

Ftouh Souhail

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