« Nous avons soigné des Syriens, des personnes blessées dans le tremblement de terre et des personnes ayant simplement besoin de soins », a déclaré un travailleur médical israélien à TPS.

Par Pesach Benson, TPS

Il n’est pas surprenant que l’équipe médicale israélienne qui traite les victimes du tremblement de terre turc à Kahramanmara? traite également des Syriens. Parmi les millions de réfugiés syriens déjà présents en Turquie, des milliers vivaient dans des camps de réfugiés des Nations unies dans la ville du sud de la Turquie et ses environs.

Dans un appel téléphonique avec Tazpit Press Service, le lieutenant-colonel Dr Ofer Almog a décrit les réactions de certains des Syriens après avoir appris qu’ils avaient été traités par des Israéliens.

« Nous avons soigné des Syriens, des personnes blessées dans le tremblement de terre et des personnes ayant simplement besoin de soins », a déclaré Almog à TPS. « Nous sommes heureux de le faire, car nous avons l’opportunité d’aider ces malheureux ».

« Les Turcs ont perdu leurs maisons, mais « les Syriens étaient des réfugiés avant même le tremblement de terre », a déclaré Almog. « Nous leur tendons la main. »

« Dans certains cas, ils étaient très émus, très surpris que les Israéliens ne soient pas ceux qu’on leur avait dit que nous étions », a déclaré Almog à TPS. « Une personne a dit que tout ce qu’elle avait appris toute sa vie sur Israël était un mensonge. C’était la première fois qu’ils rencontraient des Israéliens, et nous n’étions pas aussi mauvais qu’elle le pensait. »

Almog, anesthésiologiste et haut responsable de l’équipe médicale, a déclaré à TPS qu’il était arrivé à Kahramanmara? lundi dernier dans le cadre d’une équipe chargée de sélectionner un site pour l’hôpital de campagne de l’armée de défense d’Israël. Mais finalement, il a été décidé que les Israéliens travailleraient à l’intérieur de l’hôpital de la ville de Kahramanmara? Necip Fazil.

L’hôpital de campagne – qui a la particularité d’être le seul à avoir reçu la note la plus élevée possible de l’Organisation mondiale de la santé – n’a pas été installé.

« C’est plus facile lorsque vous avez l’infrastructure », a expliqué Almog. « La ville est très peuplée et il était difficile de trouver un espace ouvert » suffisamment grand pour l’hôpital de campagne. Une autre raison de travailler dans l’hôpital est que « la plupart du personnel a fui après le deuxième tremblement de terre. Ils n’avaient qu’un service d’urgence ».

Alors que le personnel médical de l’hôpital revient progressivement, les personnels médicaux israéliens et turcs apprennent à travailler ensemble, ce qui, selon Almog, n’est pas nécessairement simple.

« Beaucoup ne parlent pas anglais, et il a été difficile de trouver suffisamment de traducteurs », a déclaré Almog. Le ministre des Affaires étrangères a envoyé des traducteurs et les équipes se sont senties plus à l’aise de travailler ensemble, car « elles ont reconnu que nous sommes là pour aider et que nous ne sommes pas là pour les remplacer. »

« Il est naturel que les équipes médicales locales soient méfiantes envers les étrangers qui travaillent dans leur hôpital ».

Almog a déclaré qu’un plan était en cours d’examen pour que les Israéliens ouvrent de petites cliniques spécialisées près des camps de réfugiés. « Pour l’instant, il n’y a pas besoin d’un hôpital de campagne car tous les hôpitaux réguliers reprennent le travail. »

Dimanche, l’organisation israélienne de réponse d’urgence bénévole United Hatzalah a mis fin prématurément à sa mission, citant une « menace concrète et immédiate » pour la délégation travaillant dans la ville de Gaziantep.

Interrogé sur les menaces pesant sur les Israéliens à Kahramanmara?, Almog a déclaré : « Je peux parler pour mon équipe de 150 personnes. Nous n’avons pas peur. Nous travaillons avec les équipes locales et les populations locales, et nous travaillerons ici tant que nous le pourrons ». Il a noté que l’équipe dispose de mesures de sécurité et de renseignements, et « qu’il n’est pas nécessaire de changer ce que nous faisons ».

Almog a ajouté qu’il ne sait pas combien de temps durera la mission.

« Le Corps médical de l’armée israélienne fera tout ce qui est nécessaire pour aider les personnes dans les zones sinistrées », a-t-il déclaré.

Source: https://unitedwithisrael.org/syrian-earthquake-victims-treated-by-israelis/

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