Selon les experts, 2011 s’annonce une bonne année pour l’économie israélienne. En effet, la croissance du PIB restera forte (+ 3,8%), les déficits réduits (3% du PIB), le chômage contenu et l’inflation maîtrisée.
Le pays a connu en 2009 une phase de ralentissement économique. Mais la croissance a repris dans le courant de l’année 2010. L’économie nationale est tirée par trois moteurs : une consommation privée dynamique, un niveau élevé d’investissement dans les entreprises et dans la R&D et des exportations en augmentation. Le compte courant est excédentaire. Le gouvernement a mis en place une politique volontariste afin de contenir la dette publique et l’inflation.
Israël jouit de l’un des niveaux de vie les plus élevés de la région. Le salaire moyen est également à un niveau proche des moyennes européennes. Des mesures ont été prises pour réduire la TVA et la fiscalité afin de maintenir la consommation nationale. Toutes les allocations de la sécurité sociale sont indexées à l’indice des prix. Elles ont donc été revalorisées d’environ 2,5% au 1er janvier 2011. Cette revalorisation concerne notamment: les allocations de vieillesse et d’invalidité, les allocations familiales, le revenu minimum garanti, etc.
En raison de sa force économique, Israël a résisté à la récession mondiale comme peu d’autres nations.Le gouvernement n’a pas à renflouer ses banques ou à déclencher une explosion des dépenses à court terme. Au lieu de cela, Israël a utilisé la crise pour consolider son économie sur le long terme en investissant dans la recherche et développement et dans les infrastructures. Ce qui a fait augmenter certaines taxes à la consommation. Mais qui promettent également de réduire d’autres impôts gérés pour le court et moyen terme.
L’économie israélienne est en nette progression et ce fait vient d’être confirmé par son classement, effectué par l’IMD (Institute for Management Development), qui lui a accordé, pour l’année 2010, la 17 e place sur une liste de 58 Etats. Israël a ainsi gagné sept places par rapport à son dernier classement, réalisé en 2009. Parmi les résultats satisfaisants obtenus par Israël, d’après l’IMD, on peut citer le fait qu’il sait, mieux que tout autre, résister aux crises. En outre, le rôle bénéfique joué par la Banque d’Israël sur le développement de l’économie du pays a été cité en exemple.
En 2010, 1,12 milliard US de capital-risque a été investi en Israël. De tous les pays du monde, c’est Israël qui investit la plus grande proportion de son PIB en recherche. Les chiffres montrent qu’il en retire amplement les bénéfices. 75% des exportations du pays se situent dans les secteurs de la hightech (sur¬tout : numérique, santé et arme¬ment). Le pays conjugue de nombreux superlatifs : la hightch représente les trois quarts des exportations du pays, sa densité de startups par habitant est sans équivalent au monde, le financement des statups est voisin de celui de pays européens douze fois plus grands.
Les données financières du Trésor israélien suggèrent que le gouvernement a explosé ses objectifs et va pouvoir améliorer sa situation financière et son déficit. Le mois de décembre 2010 s’est ainsi terminé avec une note fiscale élevée en raison d’excellentes recettes. Le déficit de l’état ne devrait pas dépasser les 3% en 2011. En septembre 2010, le gouvernement israélien a meme bénéficié d’un excédent inattendu d’un milliard de shekels (225 millions d’euros) dans son budget.
Selon les médias israéliens, l’excédent a battu les prévisions de toutes les instances gouvernementales et mêmes internationales. Les analystes estiment que l’excédent de septembre a été le résultat de recettes fiscales plus élevées qu’à l’accoutumée. Et grâce à cet excédent, Israel a prêté 200 millions au FMI, qui à son tour dépannera d ‘autres pays.
La Banque d’Israël a refait cette année une intrusion sur le marché des devises étrangères en achetant un milliard de dollars, pour tenter d’enrayer la dégringolade du billet vert.
La Bourse de Tel-Aviv termine en hausse aujourd’hui .L’indice Tel Aviv 25 (Maof) augmente de 0,59% à 1,335.03 points. Le Tel Aviv 100 gagne 0,72% à 1,235.44 points. Le Teltec grimpe de 0,75% à 249.69 points et l’indice des valeurs immobilières fait un bond de 1,94% à 360.11 points.
Au marché des devises, le shekel se renforce .A la clôture du marché des devises étrangères, le dollar baisse de 0,14%. Son cours officiel est fixé à 3.544 shekels. L’euro perd 0,16% de sa valeur et son cours officiel est établi à 4.73 shekels.
Ftouh Souhail
