C’est certainement deux histoires diamétralement opposées, issues de l’actualité, qui reflètent aussi des états d’esprits différents chez les musulmans et les juifs.
De ce point de vue, l’éducation est primordiale. Si vous enseignez à un votre enfant depuis sa naissance que son devoir consiste à respecter l’école ( et la société en général) vous aurez un résultat singulièrement différent de celui que vous obtiendriez en lui apprenant les prêches de haine dans les mosquées, les écoles ou à la télévision, des mensonges et le culte de la violence.
Cette semaine les médias arabes tunisiens nous rapportent que ce lundi, 2 mars 2015, une enseignante a été sauvagement agressée en Tunisie (ville de Kasserine,ville située au centre-ouest ) par des élèves qui lui ont jeté des pierres sur son visage.
Une prof agressée crédit photo : Astrolabe TV, 02 mars 2015 – Tunisie
La même source a révélé que les écoles des quartiers Fatah et Ezzouhour ( dans la même ville) ont connu aussi des incidents similaires. Des élèves ont jeté des pierres sur les professeurs et ils se sont introduits dans les classes avec des pierres ce qui a conduit à l’interruption des cours.
Il est à noter que certains établissements scolaires dans différentes régions de Tunisie ont été contraints de fermer leurs portes suite à de multiples cas d’agression au jet de pierres par des élèves contre leurs professeurs.
La situation dans le secteur de l’éducation nationale en Tunisie est devenue ingérable voire catastrophique, a déclaré, mardi 3 mars 2015, Neji Djelloul, ministre tunisien de l’Éducation.
«Les recrues de Daêch (Etat islamique, NDLR) ne sont pas formées forcément dans les mosquées; elles le sont parfois dans les écoles publiques, qui ne sont presque plus en mesure de former les jeunes», a déploré M. Djelloul, avec une franchise qui laisse pantois, le tableau brossé étant apocalyptique.
Les déclarations du ministre interviennent au moment où la violence en milieu scolaire a augmenté de 75% en Tunisie par rapport à l’année 2010, selon une étude réalisée par le Centre National de l’Innovation Pédagogique et la Recherche en Education (CNIPRE)
La faute revient à plusieurs facteurs dont notamment : la faiblesse de l’institution sécuritaire après la révolte de décembre 2010, la montée du djihadisme, la misère et la paupérisation des populations et des régions défavorisées notamment dans les domaines sociaux, éducatifs et culturels, la détérioration de l’école qui est devenue plus laxiste, la démission parentale qui continue à prendre des galons….
Les spécialistes locaux mettent aussi en cause, dans ce glissement vers la violence et le terrorisme, l’influence des mosquées et de leurs messages, lesquelles auraient, depuis la chute du régime de Ben Ali, participé à un véritable « formatage » des esprits facilitant le passage de certains au terrorisme.
Invité dans un plateau de télévision ,Neji Djelloul, ministre tunisien de l’Éducation, avait défié, le mois dernier un animateur antisémite sur « Les Protocoles des Sages de Sion » qui sont un faux.
Israël éduque ses enfants à la tolérance et au respect de l’école.
Au niveau de l’éducation des jeunes il n’est rien de comparable aujourd’hui en Israël, par rapport aux pays arabes. Pour l’État hébreu l’éducation des jeunes c’est le futur du pays.
Le presse locale en Israël nous rapporte cette semaine l’histoire de Nanny Badmour Guirsa, professeur dans une école de Haïfa, situé au nord d’Israël, qui est atteinte du cancer pour la quatrième fois.
Elle refusa de recevoir des dons d’associations ou de particuliers. Elle publie un recueil de poèmes écrits de sa plume destiné à la vente et dont les bénéfices iraient directement à ses soins afin d’être soigné dans une clinique privée.
Ses élèves, qui la soutiennent, se sont portés volontaires pour publier son œuvre au maximum.
Leur professeur témoigne: « ils m’ont laissé sans voix. »
Nanny, âgée de 56 ans et professeur d’anglais a l’école « Arieli » de Haïfa refuse d’accepter les dons qu’on lui propose pour payer ses soins médicaux. Les médecins lui ont diagnostiqué un cancer pour la quatrième fois de sa vie qui se propagerait dans tous ses poumons. Étant un cancer rare, elle doit payer la somme de 7500 dollars pour recevoir des tests génétiques privés.Ces soins ne sont pas remboursés par sa caisse santé (en Israël la sécurité sociale n’existe pas).
Nanny Badmour Guirsa, professeur dans une école de Haïfa
Afin de financer par elle-même le coût élevé de sa guérison, elle décida de publier au grand jour le recueil de poèmes dont elle est l’auteur, enfermé dans son tiroir de chambre depuis sept ans, année durant laquelle son premier cancer fut dépisté.
Le recueil est vendu pour 70 shekels, les bénéfices sont destinés à sa guérison. Elle partagea cette initiative sur sa page personnelle Facebook, elle reçut d’ailleurs un grand nombre de soutien dont celui de ses élèves à qui elle enseigne jusqu’à présent mais aussi de ceux qui ont fini l’école depuis trois ans.
C’est à ce moment que les élèves décidèrent d’aider la jeune femme dans son projet. Certains ont choisi de publier le livre à l’achat sur internet et d’autres s’en procurèrent une grande quantité afin de les vendre à un maximum de personnes.
La professeur d’école, très émue de ce geste, pense que d’ici un mois, les fonds seront réunis et qu’elle pourra donc entamer un processus de guérison plus tôt que prévu.
Souhail Ftouh


Merci beaucoup cette histoire m’a fait des frissons soyez bénis très cher ami D’Israël