Le point de vue biaisé des médias sur les événements à Gaza occulte la vérité : Israël mène une guerre juste et nécessaire.
Par Victor Davis Hanson, Frontpage Magazine
Gaza occupée
Avant le 7 octobre, il y avait environ deux millions de citoyens arabes israéliens mais aucun citoyen juif à Gaza. En 2006, les Gazaouis ont voté pour que le Hamas les gouverne. Il a sommairement exécuté ses rivaux de l’Autorité palestinienne, annulé toutes les élections prévues et établi une dictature, détournant des centaines de milliards de dollars d’aide internationale pour construire un vaste labyrinthe souterrain d’installations militaires. Gaza est donc occupée par le Hamas, pas par Israël, depuis deux décennies.
Dommages collatéraux
Le Hamas a délibérément ciblé des civils, les massacrant le 7 octobre en envahissant Israël en temps de paix. Il a tiré plus de 7 000 roquettes sur des villes israéliennes dans le seul but de tuer des non-combattants. Il n’a aucun scrupule pour les dommages collatéraux causés aux civils israéliens, considérant toute mort juive comme une cause de célébration. Le Hamas place ses centres terroristes sous des hôpitaux, des écoles et des mosquées, pensant qu’Israël hésitera davantage à toucher des civils à Gaza que le Hamas à les exposer comme boucliers humains.
Disproportionné
On nous dit qu’Israël utilise à tort une force disproportionnée pour riposter à Gaza. Mais aucune nation ne peut gagner une guerre sans violence disproportionnée qui blesse l’ennemi plus qu’elle n’est blessée. Les États-Unis ont incendié des villes allemandes et japonaises pour mettre fin à une guerre que les puissances de l’Axe avaient commencée. L’armée américaine a presque rasé Falloujah et Mossoul pour déloger des tireurs islamistes cachés parmi des innocents. Le Hamas s’oppose à la violence disproportionnée, mais seulement quand elle est le fait d’Israël.
Solution à deux États
Avant le 7 octobre, il y avait de facto une solution à trois États, Israël, la Cisjordanie et Gaza étant des États distincts avec leurs propres gouvernements, dont deux étaient illégitimes sans élections prévues. Ce sont les peuples de Gaza et de Cisjordanie, pas Israël, qui ont institutionnalisé l’agenda de destruction de leur voisin « de la rivière à la mer ». Israël se serait contenté de vivre à côté d’une Gaza et d’une Cisjordanie arabes autonomes ne cherchant pas à le détruire.
Cessez-le-feu
La soi-disant communauté internationale exige qu’Israël accepte un « cessez-le-feu ». Mais il y en avait déjà un avant le 7 octobre, que le Hamas a rompu en massacrant 1200 Juifs et en prenant plus de 250 otages. Il l’a violé car il pensait pouvoir faire pression sur Israël en tuant des Juifs. Il en réclame maintenant un autre car il pense ne plus pouvoir en tuer et craint qu’Israël ne le détruise comme il a tenté de le faire. A-t-il réclamé un cessez-le-feu après avoir massacré les 500 premiers Juifs le 7 octobre ?
Ramadan
Joe Biden pense que la fête religieuse musulmane du Ramadan oblige Israël à accepter un cessez-le-feu. Mais le Hamas ou toute autre armée arabe ont-ils déjà respecté les fêtes juives, ou même les leurs ? Le massacre du 7 octobre visait à prendre les Israéliens au dépourvu pendant qu’ils célébraient les fêtes juives de Simchat Torah, Chemini Torah et Chemini Atseret le jour du Shabbat. De plus, cette attaque surprise commémorait délibérément la précédente attaque arabe surprise contre Israël 50 ans plus tôt.
Le 6 octobre 1973, les Israéliens ont été la cible d’une attaque surprise alors qu’ils célébraient Yom Kippour. Les armées arabes pensaient aussi obtenir un plus grand effet de surprise en attaquant pendant leur propre fête du Ramadan. Elles se battent donc de manière opportuniste pendant les fêtes juives et islamiques. Les Égyptiens et les Syriens se vantent encore de leur attaque surprise de 1973 comme de la « guerre du Ramadan ». Seuls les Occidentaux, pas les Arabes, croient qu’il ne devrait pas y avoir de guerre pendant le Ramadan.
Pertes civiles
Israël risque la vie de ses soldats pour éviter les morts de civils. Le Hamas risque la vie de ses civils pour éviter la mort de ses terroristes. Israël considère comme un échec, et le Hamas comme un avantage, que plus de civils meurent que de soldats.
Aide étrangère
L’administration Biden menace de couper ou de ralentir l’aide à Israël s’il continue de riposter contre le Hamas, même s’il a commencé la guerre. Elle promet donc de donner plus d’aide à Gaza après les massacres du Hamas du 7 octobre qu’avant.
Prisonniers
La communauté internationale favorable au Hamas sait néanmoins qu’il serait plus sûr d’être prisonnier d’Israël que du Hamas. Elle sait que les femmes ne seront pas violées en détention par les Israéliens mais le seront par le Hamas. Et les personnes non armées sont plus susceptibles d’être mutilées et décapitées par le Hamas que par les Israéliens.
La communauté internationale est-elle plus susceptible d’accuser Israël que le Hamas de crimes de guerre parce que l’État juif cherche à éviter les morts de civils que le Hamas juge utiles ?