Les agriculteurs de la région Arava (dans le Néguev) ont protesté ce dimanche contre le manque de main d’œuvre imposé par le gouvernement dans la mesure où il a considérablement réduit le quota des travailleurs étrangers pour l’agriculture. Ils mettent en garde contre une pénurie de tomates, de concombres et de piments.

La Fédération israélienne des Agriculteurs a déjà lancé (juin 2010) un appel au gouvernement: selon elle, il est urgent d’augmenter le quota des immigrés qui sont autorisés à travailler dans l’agriculture. On sait que les Israéliens rechignent à effectuer les travaux pénibles des champs.

Une enquête récente de l’Institut israélien de la Statistique a indiqué que le nombre de postes vacants et qui ne trouvent pas preneurs s’accroît: au deuxième trimestre, l’économie israélienne comptait 53.900 postes vacants, contre 42.200 postes au premier trimestre de cette année.

Le besoin en main d’œuvre résulte de l’insuffisance de l’offre de travail. Autrement dit, les entreprises éprouvent des difficultés à recruter la main d’œuvre qui leur est nécessaire et les postes vacants augmentent.

Au deuxième trimestre, les métiers les plus recherchés se trouvaient dans les secteurs de la vente: 7.800 postes de caissiers et vendeurs sont immédiatement disponibles. Ensuite, viennent les emplois de la restauration avec 5.000 postes vacants de cuisiniers et serveurs. Dans la santé aussi, 3.900 infirmières, médecins et paramédicaux sont recherchés.

Cette pénurie de main d’œuvre dans certains métiers confirme les chiffres de la baisse du chômage: au second trimestre 2010, le taux de chomage est retombé à 6,5%, soit son niveau le plus bas depuis novembre 2008.
Certains employeurs commencent à être confrontés à de véritables difficultés de recrutement dans certains domaines d’activités, notamment dans l’agriculture.

En effet, l’agriculture israélienne souffre de deux maux principaux : le manque d’eau et la pénurie de main d’œuvre. Si le manque d’eau peut être résolu par des techniques modernes d’irrigation, il est plus difficile de faire face à la pénurie de main d’œuvre.

Les agriculteurs se plaignent de ne pas trouver suffisamment d’ouvriers agricoles qui soient disponibles pour terminer la cueillette à temps. Lorsqu’une vague de forte chaleur survient, il devient impossible de sauver les fruits et une bonne partie de la production pourrit dans les champs.

Parmi le catégories professionnelles les plus recherchées en Israel : les métiers manuels, principalement les maçons, électriciens, menuisiers et les chauffeurs routiers.

Par mesures de sécurités, les autorités israéliennes ne fournissent pas suffisamment de permis de travail aux ouvriers palestiniens.Neanmoins les employeurs israéliens ont obtenu un accroissement des permis de travail de l’ordre de 9% les faisant passer à 54.318 en 2009. Les employeurs israéliens ont obtenu un accroissement des permis de travail de l’ordre de 9% les faisant passer à 54.318 en 2009.

En face d’une pénurie de main d’oeuvre en Israel, les pays arabes pensent aux dégats de leur explosion démographique. Des villes monstres comme le Caire (12 million d’habitants), Casablanca (5 millions) … paraissent assez étonnantes pour démontrer la puissance de la catastrophe.Un taux de chomage qui dance dans les 40% avec une majorité des « jeunes » (plus de 70%!!!).

Ftouh Souhail , Tunis

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