Il parait que le gouvernement israélien est déterminé à reprendre la politique d’évacution des maisons juives en Judée Samarie pour calmer les revendications des Arabes palestiniens.

Le Premier ministre Binyamin Netanyahu a finalement décidé de relocaliser ailleurs les 5 bâtiments du quartier de Guivat Haoulpena, à Beit El voués à l’évacuation. Les maisons ne seront toutefois pas détruites.

Netanyahu a ajouté avoir l’intention d’ordonner la construction de 50 autres maisons en Judée-Samarie, en compensation, et conformément à l’avis du conseiller juridique du gouvernement. Il a encore affirmé s’opposer à un projet de loi contournant la décision de la Cour suprême en la matière, car cela risquerait de mettre la construction en Judée-Samarie sous le feu des critiques internationales.

Ayant les mains libres depuis qu’il a pris Shaoul Mofaz dans son gouvernement, le Premier ministre ne craint pas le départ éventuel d’Israël Beiteinou et encore moins d’Habayit Hayehoudi.

Selon le porte-parole des habitants de Guivat Haoulpena, le Premier ministre Binyamin Netanyahu a trahi les habitants du quartier et ceux-ci sont prêts à en découdre avec les soldats qui viendront les évacuer prochainement.

A Jérusalem, plusieurs dizaines de personnes manifestent actuellement devant le bureau du Premier ministre contre l’évacuation de Guivat Haoulpena à Bet-El.

Certains menbres du gouvernement à l’instar du chef de la diplomatie israélienne Avigdor Lieberman ont appellé à adopter une loi qui légalisera le statut de Guivat Haoulpena à Beit El, alors que la Cour suprême a ordonné la destruction les 5 bâtiments dans ce quartier. le mois dernier un premier débat du gouvernement d’union nationale a eu lieu sur l’évacuation du quartier de Guivat Haoulpena.

Le Conseiller juridique du gouvernement et les représentants du Parquet ont également fait savoir aux ministres « qu’ils s’opposaient à toute loi visant à contourner la décision de la Cour Suprême » Ces derniers ont indiqué aux ministres « que le décision de la Cour Suprême ne pouvait être remise en question et qu’il faudrait détruire les maisons juives ».

Le président du parti centriste Kadima, Shaoul Mofaz, a déclaré lors de discussions à huis clos, le 11 mai dernier, qu’il s’oppose à la loi sur la légalisation de terrains, initiée par la droite à la Knesset.

La formation politique de Mofaz s’est opposer au projet de loi soumis le 23 mai 2012 à la Knesset, visant à contourner la décision de la Cour suprême d’évacuer la localité de Migron et quelques immeubles du quartier de Guivat Ha-Oulpena à Bet-El.

Harbi Hassan, l’un des propriétaires palestiniens des terres sur lesquelles a été construit le quartier de Guivat Haoulpena, à Beit El, a salué samedi soir la décision du Premier ministre Netanyahou d’y évacuer 5 bâtiments, conformément à la résolution de la Cour suprême.

 »Cela prouve le niveau de démocratie de l’Etat d’Israël », a-t-il affirmé.  »J’ai été très surpris par la décision de Netanyahu et de Barak car après l’adoption de la résolution par la Cour suprême, nous avons eu le sentiment qu’ils essayaient d’esquiver par tous les moyens légaux l’évacuation », a-t-il ajouté.

Le traitement de la présence juive en Judée-Samarie est un sujet très délicat en Israel .Pour ceux qui ne savent pas, cette Terre est Juive comme Gaza et le Golan. Les israéliens ont encore des tristes mémoires du Goush Katif alors que le gouvernement actuel veut faire évacuer des Judéens de certains secteurs. Cela est de nature à encourager les revendications de ceux qui veulent rejeter le peuple juif en dehors de la Terre de ses Ancêtres.

De même, on note l’attitude outrancière des palestiniens qui continuent à contester la légitimité de la barrière de sécurité, tout au long de la Judée Samarie.

L’administration palestinienne a déclaré cette semaine qu’elle envisage de demander à l’UNESCO de classer le village de Battir (Judée-Samarie) au patrimoine mondial afin de le protéger de la destruction lors de la construction de la barrière antiterroriste israélienne, rapportaient jeudi les médias locaux.

Le village, qui se trouve sur la pente d’une colline à proximité de Bethléem, témoigne de 4.000 ans de culture en terrasses de la vigne et de l’olivier. Il est également célèbre pour son système d’irrigation, ses tours de guet et d’autres bâtiments de pierre sèche. Les autorités palestiniennes estiment que les travaux de construction pourraient détruire les canaux d’irrigation et porter atteinte au paysage unique de Battir, distinguer l’année dernière par un prix spécial de l’UNESCO.

La demande signée par le chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas devrait être présentée lors de la prochaine session du Comité du patrimoine mondial de l’Unesco prévue dans quelques jours à Saint-Pétersbourg.


Ftouh Souhail

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