Depuis le dimanche 12 septembre et jusqu’au mercredi 15 se tient à l’Interdisciplinary Center (IDC) Herzliya le sommet mondial annuel contre le terrorisme.

Organisé par l’International Institute for Counter Terrorism (ICT) , laboratoire de recherche appartenant à l’établissement universitaire IDC, il regroupe des dirigeants politiques, des chefs d’entreprises, des spécialistes des questions liées au terrorisme et des professeurs venus du monde entier pour débattre cette année autour du thème : « l’impact mondial du terrorisme ».

L’ICT (Institut de Contre Terrorisme) est une institution académique israélienne qui facilite la coopération dans la lutte globale contre le terrorisme internationale. Aujourd’hui, elle tient ses quartiers généraux à Hertzliya ou, comme chaque année, les plus grands spécialistes se bousculent.

Nul doute que les événements terroristes du mois de septembre 2001 soulignent l’importance de la lutte mondial contre le terrorisme.

Un des principaux thémes qui seront d’ailleurs étudiés lors du sommet mondial annuel contre le terrorisme à Hertzliya est le blanchiment de capitaux. Aujourd’hui les organisations terroristes essaient de camoufler leur activité et de la financer leurs activités notamment au moyen du blanchiment de capitaux en essayant d’utiliser principalement le système financier.

D’oü l’importance accordée dans ce sommet à la prevention du blanchiment de capitaux aux différentes branches du secteur financier. La lutte contre le blanchiment de capitaux s’inscrit dans la lutte internationale contre le terrorisme et le crime organisé.

La sophistication des systèmes financiers dans le monde et l’aisance avec laquelle sont effectués les transferts de capitaux dans les marches internationaux, ont facilité la tâche de ceux qui cherchalent a blanchir de l’argent. Ainsi, des capitaux provenant du traffic de drogue, du trafic d’armes illegal, de traite de femmes et d’enfants, de racket, peuvent trouver leur vole vers des comptes bancaires disperses de par le monde.

La méthode est presque toujours la même : dépôt d’argent (liquide en général) dans un compte en dissimulant son origine et l’identité de son propriétaire. Par la suite, sont faites des transactions apparemment “innocentes” telles que : conversion de devises, acquisition de biens financiers, transferts vers d’autres banques et d’autres pays. Après maquillage des origines des capitaux, l’argent est “blanchi” et legal. II est réintégré dans le système économique et n’éveille plus de soupcons.

Les autorités qui luttent contre la criminalité dans de nombreux pays nottament les Etats-Unis, le Canada, l’Angleterre, les pays européens, l’Australie, le Japon et autres – sont arrivées a la conclusion que le fait d’empêcher des malfaiteurs de blanchir leur argent est un moyen important dans la lutte contre les organisations terroristes, contre le trafic de la drogue et toute autre forme de crime organisé.

Afin de réussir dans ce combat, de nombreux pays ont compris qu’il était nécessaire d’etablir des critères internationaux et de promulguer des lois qui permettront la collaboration entre les gouvernements, les autorites preposees a l ‘application de la loi et les institutions financières.

Le principal objectif des discussions à l’Interdisciplinary Center (IDC) Herzliya est l’amélioration de la coopération dans la lutte contre le blanchiment de capitaux sur la base du partage des renseignements et des expériences.

Si le monde est aujourd’hui considéré comme un village global, la collaboration internationale est indispensable. Ces dernières années, la lutte contre la criminalité transnationale est devenue une priorité majeure pour les gouvernements mondiaux. L’ouverture des frontières à la suite de l’effondrement de l’URSS a accéléré la propagation des organisations criminelles, qui aujourd’hui représentent une véritable menace pour la démocratie.

Le monde, qui s’éveille devant une nouvelle réalité, découvre les compétences de la police israélienne dans la lutte contre le terrorisme et le crime organisé. Et pour promouvoir une coopération internationale dans la lutte contre le terrorisme. En moyenne, 250 délégations étrangères – commandants de police hauts gradés ou simples inspecteurs – se rendent en Israël chaque année pour rencontrer leurs homologues israéliens.

Et puisqu’on parle de sécurité , le contrôleur de l’Etat Micha Lindenstrauss a rendu public ce lundi 13 septembre 2010 un rapport analysant les raisons qui ont poussé la Federal Aviation Administration (FFA), agence gouvernementale américaine chargée de la sûreté aérienne, à rétrograder Israël en catégorie 2. Des inspecteurs américains doivent se rendre dans le pays le mois prochain pour observer les progrès réalisés par les Israéliens.

Ftouh Souhail , Tunis

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