Lors d’une session spéciale de la Knesset , qui s’est tenue ce mardi 11 Mai pour célébrer le jour de la victoire sur les Nazis, le premier ministre israélien Binyamin Netanyahu a qualifié les vétérans de  »véritables héros » qui ont contribué par leurs actions à la pérennité du peuple juif.

Il a également encensé les soldats de l’armée rouge pour leur contribution dans la défaite des nazis et annoncé que serait inauguré prochainement une stèle à leur mémoire.

Cette décision israélienne d’honorer ma mémoire des vétérans et soldats de l’armée rouge nous invite à se rappeler des grandes Sacrifices faites par les soviétiques pour réaliser la victoire.

Il faut dire que les soldats de l’armée rouge ont payé le plus grand prix dans cette guerre déclenchée par une cruelle Allemagne nazie.

En déclenchant l’opération Barbarossa (1), le 22 juin 1941, les troupes de l’occupant nazie ont ouvert le front de l’Est qui devient le théâtre d’opération principal de la guerre terrestre en Europe (de 1941 à 1945, 80 % des pertes de la Wehrmacht sont subies sur le front russe) et le facteur crucial dans le succès ou la défaite du Troisième Reich nazi.

Ce front va être le théâtre des plus grandes et des plus sanglantes batailles terrestres de la Seconde Guerre mondiale. La Wehrmacht (2) possédait une supériorité initiale considérable en hommes (de 2 contre 1 au minimum) et en équipements contre l’armée rouge. L’Allemagne Etait mieux organisée et bien mieux commandée.

Des efforts colossaux ont été faits coté soviétique pour essayer de rattraper le retard industriel et militaire sur l’Allemagne.

Le déclenchement de la guerre contraindra le système soviétique à davantage d’efficacité, comme le montre la rapide montée en puissance de nouveaux matériels de guerre performants. La résistance des Soviétiques était héroïque. La population soviétique devient de plus en plus hostile à un envahisseur qui apparaît comme un ennemi venu spécialement pour l’anéantir. Les massacres de civils désarmés et l’intention déclarée de réduire les Slaves en esclavage ont réveillés le patriotisme russe.

À la fin de 1941, la Wehrmacht s’est enfoncée de 800 km en Union soviétique et a conquis plus d’un million cinq cent mille kilomètre carrés de territoire soviétique, comptant 65 millions d’habitants (17 millions de personnes sont parvenues à fuir).

En 1942, la longueur du front russe, de la Finlande au Caucase, passe à 6 200 km. L’Allemagne occupe alors l’Ukraine, la Biélorussie, une grande partie du nord de la Russie, soit plus de la moitié de la Russie d’Europe (qui concentre 80 % des industries lourdes et de la population), acculant les Russes sur des zones moins peuplées et les privant d’une grande partie de leur potentiel économique (de 60 à 70 %). Les pertes de l’Armée rouge sont colossales : 1,5 million de tués, 4 millions de prisonniers dont 2 millions au moins seront anéantis.

En novembre 1941, les unités de l’armée rouge ont finalisé à Moscou leurs préparatifs avant de partir pour le front alors à 30 km.

La résistance des Soviétiques

C’est pourtant à ce moment que la société soviétique se lance dans une mobilisation de ses forces et de ses ressources, totale et éperdue, dans le cadre d’une économie de guerre d’une extrême rigueur. Le 3 septembre 1941, le pouvoir soviétique décrète la mobilisation de tous les hommes de plus de 18 ans. Dès l’automne 1941, plus de 2 000 groupes de partisans se constituent en territoire occupé. « Tout pour le front ! Tout pour la victoire ! », « Encore plus d’armes pour le front » deviennent les slogans dans les usines. Les bureaux de recrutement de l’Armée rouge sont submergés par les volontaires désireux de se battre pour « la défense du sol natal ». De nombreuses jeunes filles s’engagent dans l’Armée rouge (de 1941 à 1945 plus de 800 000 femmes ont combattu comme volontaires sur le front).

Un décret de février 1942 instaure la mobilisation totale des femmes âgées de 15 à 45 ans, femmes dont la part dans la main-d’œuvre industrielle passa de 37 à 60% entre 1941 et 1945 .Entre juillet 1941 et janvier 1942, en Russie 17 millions sont mobilisé pour défendre l’honneur de la Nation soviétique.

Au terme d’opérations titanesques d’une grande complexité logistique, plus de 10 millions d’ouvrier participent à la transformation de 2 600 usines qui auront été évacuées et reconverties dans l’industrie de guerre. Leur remise en route, en plein hiver, n’exigera pas un effort moins gigantesque. Dès la fin de 1942, la Russie dépasse l’Allemagne dans sa production d’armements alors que la Wehrmacht occupe plus de 50 % de la Russie d’Europe. La production de blindés et d’avions est alors le double (50 000) de la production allemande, en 1944 celle de canons usinés est trois fois supérieure (122 000)
En novembre 1941, les unités de l’armée rouge ont finalisé à Moscou leurs préparatifs avant de partir pour le front alors à 30 km.

Depuis novembre 1941, Adolf Hitler décida la bataille de Moscou, déclarant à ses généraux son intention de raser la ville jusqu’à ses fondations et d’en faire un immense lac artificiel. Le Reich regroupe tous ses moyens disponibles en vue de l’assaut. Moscou renforce ses défenses : un demi-million d’hommes et de femmes creusent 8 000 km de tranchées, 100 km de fossés antichars.

De novembre à décembre 1941, la Wehrmacht engage 1,8 million d’hommes dans cette bataille (80 divisions), soit plus de 50 % de toutes ses divisions sur un front de 600 km de large et de 250 km de profondeur.
En deux semaines de combats, l’Armée rouge perd 700 000 personnes 1 200 chars et 5 000 canons. Le 7 novembre 1941, dans un discours resté célèbre, prononcé sur la place rouge devant les troupes qui partent au front, Staline délaisse l’idéologie et en appelle aux valeurs et aux grandes figures historiques de la nation russe.

L’offensive hitlérienne est stoppée à 30 kilomètres de Moscou (non loin du faubourg de Khimki, à proximité de l’actuel Aéroport international Cheremetievo), grâce également à un terrible hiver pour lequel elle n’est pas équipée. Une contre-offensive menée fin décembre 1941 par des bataillons sibériens casse enfin le front allemand et rejette de 100 à 200 km en arrière le groupe d’armées centre. Le 22 janvier 1942, la bataille de Moscou est gagnée. L’armée allemande perd encore 615 000 hommes. C’est le retour de balancier. Jusqu’en janvier 1942, la Wehrmacht recule partout.
L’opération Barbarossa se solde, fin 1941/début 1942, par une défaite stratégique considérable pour l’Allemagne puisqu’il apparaît, dès ce moment, que le Troisième Reich n’avait peut-être pas les moyens de vaincre l’Union soviétique en juin 1941. En mai 1945, les fantassins soviétiques planteront leur drapeau au sommet du Reichstag, au terme d’une bataille de Berlin, qui fera 78 000 tués dans leurs rangs.

Un bilan humain effrayant

Une étude récente (3) a estimé la bataille de Moscou et fait de celle-ci « la bataille la plus importante de la Deuxième Guerre mondiale et, de façon indiscutable, le plus vaste engagement militaire de tous les temps. En additionnant les effectifs des deux camps, environ 7 millions d’hommes furent engagés, à un moment ou à un autre, dans ces combats. Sur ces 7 millions de soldats, 2,5 millions furent tués, faits prisonniers, portés disparus ou assez grièvement blessés pour être hospitalisés, avec des pertes beaucoup plus lourdes du côté soviétique que du côté allemand.

Selon les archives militaires russes, 958.000 soldats soviétiques ont péri, ce qui comprend les tués, les disparus et les hommes faits prisonniers. Etant donné le traitement que leur réservaient les Allemands, la plupart des prisonniers de guerre soviétiques étaient, de fait, condamnés à mort. De plus, 938.500 de leurs camarades furent hospitalisés pour blessures (sans oublier les maladies consécutives au froid et à l’humidité), ce qui porte le total des pertes soviétiques à 1.896.500 hommes. Pour les Allemands, le total des pertes était de 615.000 hommes ».
Le bilan de Bilan de l’opération Barbarossa était désastreux .Les pertes de l’Armée rouge sont colossales : 1,5 million de tués, 4 millions de prisonniers dont 2 millions au moins seront anéantis.

Pour l’Allemagne nazie aussi les pertes étaient considérables. Si déjà les pertes avaient été lourdes pendant la bataille de France avec près de 1500 tués par jour du 10 mai au 22 juin 1940, c’est en Russie que la Seconde Guerre Mondiale commence vraiment avec une campagne qui du 22 juin 1941 au 22 janvier 1942 voit tomber en moyenne 3200 soldats allemands par jour.

Au cours des six premiers mois de l’invasion du territoire soviétique , les pertes de la Wehrmacht ( sur le front russe) s’élevèrent à 750 000 hommes, qui furent portées à un million à la fin de mars 1942 dont plus d’un tiers de tués ou de disparus. Au total, lors de la première année de la campagne de Russie, le Reich perd 1,3 million d’hommes, sans compter les malades, soit 40 % des 3,2 millions d’hommes de l’Ostheer. Le manque général d’hommes dans le Reich ne permet pas d’assurer les remplacements à une pareille échelle.

Le cumul des pertes militaires de l’Union soviétique et de l’Allemagne nazie, dans sa guerre d’invasion de l’Union soviétique, se monte à 80% du total de toutes les pertes militaires enregistrées sur le théâtre d’opération européen de 1940 à 1945. C’est sur le front russe que la Wehrmacht aura les reins brisés, bien avant le débarquement des Alliés en France. Après le débarquement de Normandie d’un corps expéditionnaire en juin 1944, c’est encore à l’Est que les Allemands continueront à engager et à perdre la majorité de leurs hommes. La comparaison des pertes subies par la Wehrmacht sur les deux fronts à partir de juin 1944 montre la part presque exclusive du front russe même après ce débarquement. Du 1er juillet au 31 décembre 1944, pendant cinq mois, lors de la grande offensive soviétique contre le groupe d’armées du Centre, les Allemands perdront chaque mois en moyenne 200 000 soldats.

Les pertes en vies humaines seront colossales et sans précédent, les conditions de vie seront effroyables pour les deux camps. En 2001, les historiens russes estimaient les pertes du conflit germano-soviétique à 26,2 millions de tués (environ 16% de la population de l’Union soviétique de 1940) dont plus de 11 millions de soldats et officiers (6,8 millions de tués directs et 3,8 millions de prisonniers de guerre décédés entre les mains de la Wehrmacht), et surtout 15,6 millions de civils puisque l’importance sans précédent des pertes civiles est d’abord la conséquence d’une guerre d’anéantissement menée en Union soviétique par le Reich nazi. 34 millions de Soviétiques furent mobilisés dans les rangs de l’Armée rouge de 1941 à 1945.

Le Souvenir reste intacte

Il faut dire que La victoire des Alliés reste le principal jour férié en Russie, alors que plus de 25 millions de citoyens soviétiques sont morts lors de ce conflit.

« Il y a 65 ans, le nazisme a été vaincu et une machine d’extermination d’hommes a été arrêtée », a déclaré le président russe Dmitri Medvedev, dans son discours du 9 Mai 2010.

Le président de l’Etat d’Israël Shimon Pérès s’est rendu en Russie pour participer à la grande parade militaire organisée à Moscou, dimanche matin, à l’occasion du 65e anniversaire de la victoire des forces alliées sur l’Allemagne nazie. Il profitera de son séjour pour avoir des entretiens politiques avec les dirigeants du pays.

Interviewé par Galei Tsahal, Pérès a déclaré « qu’en Russie, on comprenait les dangers du nucléaire iranien ». Il a ensuite salué les bonnes relations entre Israël et la Russie en soulignant que « les Juifs ont apporté leur contribution à la Russie et les Russes ont eu une influence sur la vie des Israéliens ». « Mais comme toutes les relations, a-t-il toutefois ajouté, elles doivent être améliorées », en soulignant qu’il fallait renforcer les liens avec le Premier ministre Vladimir Poutine et le président Dmitri Medvedev.

Un défilé impressionnant a débuté le 9 mai sur la place Rouge, avec la participation de 10 000 soldats russes, 160 véhicules de guerre et 130 avions et hélicoptères de combat. Avant cette manifestation impressionnante, les chefs d’Etat invités à cette cérémonie se sont réunis au Kremlin avec les membres du gouvernement russe.

Les autorités russes n’ont pas lésiné sur les moyens pour ce 65e anniversaire de la défaite nazie, des affiches, des drapeaux et des photos à la gloire de l’Armée rouge ayant été dressés à travers Moscou et 51.000 soldats ayant été mobilisés au total pour défiler dans 70 villes russes. (4).

Si Israël rend hommage aux vétérans et soldats de l’armée rouge, c’est praceque le Peuple Juif est reconnaissant envers les grandes Sacrifices faites par les soviétiques pour réaliser cette victoire. Une victoire qui a restitué la liberté à la nation russe, à l’ensemble de l’Europe et aussi au peuple juif.

Les massacres à l’été 1941 à la fin de la guerre en Europe au printemps 1945 ont abouti à la disparition de la moitié du peuple juif dans le crime antisémite le plus horrible : La Shoah
La Shoah était l’un des chapitres les plus sombres du XXe siècle. La Shoah a montré le bout de l’horreur, la monstruosité de la haine absolue contre un peuple quant un voulu effacer de l’histoire.

Le premier ministre israélien Binyamin Netanyahu a donc bien raison, ce mardi, de qualifier les vétérans soviétiques de  »véritables héros qui ont contribué par leurs actions à la pérennité du peuple juif ». Bientôt les soldats de l’armée rouge auront droit à une stèle à leur mémoire.

Israël marque la victoire des alliés

Israël, a également tenu à marquer, comme à Moscou, mais dans le cadre d’une modeste cérémonie, le 65e anniversaire de la victoire des alliés contre l’Allemagne nazie. Pour l’occasion, les vétérans juifs de cette guerre ont défilé le 9 mai 2010 à Jérusalem. Le spectacle était particulièrement émouvant, vu l’âge des anciens combattants qui arboraient fièrement leurs médailles militaires attestant de leur participation active aux combats contre l’Allemagne nazie. Les vétérans se sont tous retrouvés dans le centre de la capitale, devant le grand magasin du Machbir, rue King George, avant d’entamer leur défilé qui s’est déroulé avec l’accompagnement musical de l’orchestre de Tsahal.

Une cérémonie a eu lieu en présence de la ministre de l’Intégration, Sofa Landver, du maire de la capitale ISRALIENNE Nir Barkat et de l’adjoint au maire chargée du dossier de l’Intégration, Macha Novikov. Parmi les personnalités présentes, on comptait également le président de l’Alliance des Vétérans de la Seconde Guerre mondiale, Avraham Greenzeid et le président de l’association des Vétérans de Jérusalem, Wolf Salomonov. Par ailleurs, des députés, des notables de la ville, des soldats et des délégués des mouvements de jeunesse ont également assisté à cette commémoration.

Avraham Greenzeid, vétéran d’origine russe de la Seconde Guerre mondiale, évoque ses souvenirs à l’occasion du 65e anniversaire de la victoire des forces alliées sur l’Allemagne nazie. Avraham Greenzeid, 84 ans, n’avait que 17 ans pendant la guerre et il a confié ses souvenirs de combattant à un journaliste de Haaretz, racontant notamment que ses camarades et lui-même devaient transporter sur eux de lourds fusils pesant une quinzaine de kilos, en ajoutant que « ceux qui n’en avaient pas n’ont pas survécu ».

Evoquant ces années terribles, il a déclaré qu’il ne pourrait jamais les oublier et qu’il traînerait ce fardeau toute sa vie durant. « Nous avons vu la mort devant nos yeux, tous les jours, et nous voulions vivre. Nous agissions selon le principe: « Si quelqu’un veut te tuer, prends les devants et tue-le ». « Nous nous sommes défendus, a-t-il ajouté, mais nous avons perdu beaucoup de nos camarades, juifs et non-juifs, et nous ressentirons la douleur de cette perte jusqu’à la fin de nos jours ».

Il a ensuite souligné que la Seconde Guerre mondiale avait été marquée essentiellement par la Shoah, avec le massacre de six millions de Juifs. « Il s’agit d’une tragédie humaine sans précédent mais il y a eu aussi, pendant cette période, des actes de bravoure, de courage et de détermination, et nos petits-enfants doivent savoir que des Juifs ont combattu avec acharnement ».

L’association des vétérans compte aujourd’hui 16 000 membres, a encore précisé Greenzeid, et parmi eux, 5 000 se sont battus contre les Allemands. Les autres sont les membres de leurs familles, dont des veuves de combattants. « Nous avons 84 antennes dans le pays, et nous avons créé des communautés de vétérans ».

Interrogé sur l’attitude de l’Etat d’Israël à leur égard, il a répondu: « Je pense qu’on nous respecte. 27 vétérans ont reçu une médaille de la ville où ils habitent, j’ai été moi-même honoré par la municipalité de Rehovot.

Il existe en outre 46 monuments dans le pays. Et puis la Knesset marquera l’événement la semaine prochaine en séance plénière et la commission parlementaire de l’Intégration doit également tenir une session qui nous sera consacrée ». Il a ajouté: « J’ai été invité l’an dernier, pour la cérémonie de Yom Haatsmaout (Jour de l’Indépendance) au Mont Herzl pour allumer un des flambeaux ».

Parlant du défilé du 9 mai 2010, il a indiqué avec humour: « Nous ne sommes plus tout jeunes et nous marcherons lentement, avec nos médailles. Pour la première fois cette année, nous serons escortés par des ambassadeurs et de nombreux invités. La soirée se terminera par une cérémonie à Yad Vashem avec des hommes politiques, des diplomates et d’autres personnalités ».

Ftouh Souhail, Tunis

(1) L’opération Barbarossa (en allemand, Unternehmen Barbarossa), nommée en référence à l’empereur Frédéric Barberousse, est le nom de code désignant l’invasion par le IIIe Reich de l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS)
pendant la Seconde Guerre mondiale.

(2) Wehrmacht (en français, « Force de défense ») est le nom donné à l’armée allemande de 1935 à 1945, dans le cadre du régime nazi

(3) Andrew Nagorski. La bataille de Moscou

(4) Des dizaines de soldats américains, français et britanniques ont défilé dimanche sur la place Rouge, une première .Ces troupes de pays de l’Otan participaient aux côtés de 10.000 soldats russes à la plus grande parade militaire organisée en Russie depuis la chute de l’URSS pour célébrer le 65e anniversaire de la victoire sur l’Allemagne nazie le 9 mai 1945. L’opposition libérale russe a d’ailleurs critiqué le pouvoir pour l’ampleur de ces célébrations qui ont coûté, rien qu’à Moscou, 1,3 milliard de roubles (34 millions d’euros).

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