La chanteuse juive, Salima Mourad, dans une série tv irakienne pour le ramadan

Ces derniers jours est tournée en Irak une série télévisée à l’occasion du ramadan, avec la participation d’acteurs de premier plan.

Bien que d’habitude ces séries soient l’occasion de propager des messages antisémites dans les pays arabes, cette fois-ci, il s’agit d’une autre histoire : c’est une série consacrée toute entière à la vie de la chanteuse juive irakienne Salima Mourad, qui fit fureur dans les années 1940-1950.

Salima Mourad était bien était très respectée la fois dans le monde arabe et Israël. Elle a été surnommée la chanteuse la plus célèbre, depuis le début des années 1930. Elle était aussi la femme du chanteur irakien Nazem Al Ghazali (1921 – 23 Octobre 1963). Il était aussi un auteur/compositeur qui compte parmi les voix illustres du pays. En 1948, Nazem Al Ghazali rejoint la Radio Irakienne.

Même après que la plus grande partie des juifs irakiens ont quitté l’Irak, Salima a continué à y vivre jusqu’à sa mort en 1974.

Aujourd’hui, il n’y a plus aucun Juif en Irak. Pourtant ceux qui défendent les Arabes et les Musulmans prétendent que le sentiment anti-juif qui a provoqué l’expulsion des Juifs du Moyen Orient et d’Afrique du Nord est dû à la création de l’état d’Israël, ce qui, de plus, présupposerait une responsabilité collective, comme si les Juifs du monde arabe étaient directement responsables de ce qui se passait en Israël.

L’infâme pogrom contre les Juifs de Bagdad a commencé en 1941, bien avant indépendance d’Israel. Il a entraîné 200 morts et 2000 blessés et lors duquel 900 maisons juives ont été détruites. La série tv irakienne pour le ramadan occultera cette période sombre et embarrassante pour les apologistes des Arabes.

Ftouh Souhail

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